mardi 26 mars 2013

LA SOURCE OUBLIEE




D'aventure en chemin forestier,
Ombragé par ces lieux boisés,
En contrebas d'un étroit sentier,
Par les vertus d'un silence feutré,
Entre fougères et petits ronciers,
Se dissimule la source oubliée.

Le froissement végétal frondaison,
Au zéphire de feuilles frissonnantes,
Harmonise en rengaine de son,
Le clapotis incessant d'eau filante,
Qui ruisselle fidèle dans son sillon,
Jusqu'au repos de sa nappe dormante.

Solitaire, d'un temps ancestral,
Ô combien jadis, gorges asséchées,
De son bienfait fluide minéral,
Agréablement, se sont désaltérés,
Dans la pénombre de cet intervalle,
D'un susurrement limpide chuchoté.

L'immuable filet cristallin,
Offre ces instants enchantés,
Recluse, au biais d'un chemin,
La note infiniment clapotée,
Sous l'épineux dru et sans fin,
S'étouffe la source oubliée.


                       M  PIERRON



   Copyright © M. Pierron

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lundi 25 mars 2013

ELLE







 Aspect satin visage de miel,
 D'une peau patine en reflets,
 Ambrée dans son état naturel,
 A la suavité de tous ses effets.

Une bouche généreuse, charnue,
Tel, un zeste de fruit velouté,
En lèvres conjointes et tendues,
S'offrent et se font désirer.

L'univers, limpide et profond,
Au silence azur tendre regard,
En bleu ciel effleure l'horizon,
Par ses yeux de perles rares.

En secret sous la dentelle,
La pudeur de sa féminité, 
Offre l'opulence sensuelle,
De rondeurs, dans leur intimité.

ELLE, c'est une étoile au firmament,
C'est une vague au fil de l'océan,
Une flamme que l'on veut conquérir
Par un feu réchauffé de désir. 


                                                 M  PIERRON



    Copyright © M. Pierron 




                                                                                                                    

 






FAIM DE L'ESPOIR

   

Dans ces pays épargnés de pluies,
La faim nourrit la misère,
Sombre les corps sans vie,
Sur un sol aride et de poussière.

Faim désormais de ne plus recevoir,
Le bienfait vital et naturel,
L'eau en gouttes dérisoires,
Rare précieuse et rationnelle.

Tragédie d'humains en perdition,
Jusqu'à l'extrême souffrance,
D'un excès d'un mal  nutrition,
Agonie aux fins de l'éternel silence.

Réalité cruelle, d'un monde famélique,
Disproportion de part et différence,
Face à un monde pléthorique,
Au gaspillage d'une surabondance.


                                M  PIERRON



    Copyright © M. Pierron

L' ENFANCE



En cet univers de rêves innocents,
A l'âge noble de ma petite enfance,
Je me souviens si loin ce temps,
D'un paradis, confit d'inconscience,
Où le bonheur, berçait mes printemps.

Mes souvenirs au passé composé,
Illustre la comptine qui me ramène,
Dans l'espace, inouï et enchanté,
A mes années, chérubins et sereines,
En jeune bambin sobre de gaieté.

Je n'oublie pas chaque instant,
Qui fit durant des heures entières,
Les plaisirs, de mes jeux d'enfant,
Sur des stratégies particulières,
De rôles en heureux conquérant.

Ils me reviennent ces souvenirs,
De ces lieux, vides et dépeuplés,
A cet effluve que l'on respire,
Sur les sentiers des hauts boisés,
Qui imprègne à jamais s'affadir.

Une campagne verte de pâture,
Dans les herbes hautes folles,
Mes jambes de petite envergure,
Surmenées, en infernales cabrioles,
Prisonnière de la vivace texture,
A essoufflé mon temps, puéril frivole.

Dans mon fauteuil, le teint vieilli
L'émotion règne mes sentiments
Mais le regard sur un passé enseveli
Enrichi, le souvenir au présent
Dans le silence d'une douce nostalgie.


                            M  PIERRON 

dimanche 24 mars 2013

LE CHÊNE HETRE




Deux arbres par le fait du hasard,
De souches, fermement nées de terre,
Épris, l'un de l'autre sans écart,
Soudées, par des années séculaires,
Aux troncs adoptés qui s'emparent,
Verticaux, lancés dans les airs,
Ni le temps, jamais, ne les sépare.

Comme un couple, lié par la taille,
Ils imposent orgueilleux et nature,
Leur cuirasse écorcée sans écailles,
A leur buste de noble envergure,
Leur feuillage, tel des éventails,
En bouquets corolles, vert de parure,
Se conjuguent en feuilles fiançailles.

Outrecuidant, dans le haut céleste,
Leur cime absorbant la lumière,
Oscille lorsque se manifeste,
Le souffle d'une brise traversière.
Harmonisant dans un même geste, 
D'une cadence presque régulière,
Leurs ramures, feuillues et prestes.

Ils ont une taille, colossale,
Homogènes rois de ces lieux,
Tel, deux seigneurs en végétal,
A cet espace, ombré silencieux,
Ils règnent  "arbre monumental"
En duo imposant et ligneux,
Dominant en sommet zénithal.

Des siècles d'une vie unifiée,
Épousés de corps et de racines,
Ils puisent en toute unanimité,
La vitalité d'une sève opaline,
Comme des amants dévoués,
Ils se soutiennent et se câlinent,
Mais rien ne saura les séparer.

                      ( le chêne hêtre Bulgneville )

                                      M  PIERRON



Copyright © M. Pierron 




                                        

LA PASSION





Elle est cet élan en instant de folie,
Une émotion, son ombre, la douleur,
Tel, un besoin poussé par l'envie, 
Quand la vertu fait battre le cœur,
Fidèle, le plaisir réside à l'esprit.

Elle est un lien une dépendance,
Son obsession, l'âme du désir,
Tel, un incendie d'effervescence,
Sa flamme embrase le délire,
Sa chaleur est une bienfaisance.

Elle est une fascination inconditionnelle,
Un rêve, son réveil le cauchemar,
Tel, un voyage pensé et rationnel,  
Le sentiment est son point de départ,
Son arrivée, un vertige artificiel.

Elle est de peine ou de bonheur,
Une tendresse, son mal, le chagrin,
Telle, une larme issue de pleurs,
Une caresse née de la main,
La passion par la raison demeure.


                                                               M  PIERRON  



vendredi 22 mars 2013

MON CIEL







                                  
Il est peu d'un ton blafard,
Immensité de paix et de silence,
Jusqu'au bout du regard,
Je contemple son abondance.

Étendue infinie de bleu ciel,
Immobile pure et coloriée,
Sous son toit intemporel,
Émane l'éclat de sa luminosité.

Empire noble haut céleste,
Au plus profond des cieux,
Par des effets manifestes,
Sur l'emprise d'élans orageux.

Ambiance horizontale nébulisée,
Règne férule trône édénique,
Sous son voile de brume argenté,
Je vis de son éther prolifique

                      M  PIERRON.



Copyright © M. Pierron


PRIÈRE A MARIE




Je vous salue Marie immaculée,
Pleine de grâce, sainte éternelle,
Ô mère suprême divinité,
Sous ton voile, s'ouvre mon ciel.

Je me prosterne humble pèlerin,
En ma prière, Marie-Madeleine,
Pauvre pêcheur dévot serein, 
A mon Avé se joint ma peine.

Par le silence de ma pensée,
Genoux à terre, Vierge Marie,
Je m'absolue à ta générosité,
Que mon souhait soit béni.

Mes yeux se lèvent, Ô souveraine,
Que ton amour, que ta lumière,
En mon cœur, mon âme humaine,
Pénètre pour une vie entière.

Je vous salue Marie immaculée,
Pleine de bonté, reine des cieux,
Ô douce mère sainte pureté,
Toi qui règnes auprès de Dieu.


                         M  PIERRON



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jeudi 21 mars 2013

J 'AURAIS AIME








J'aurais aimé noble est romantique,
Sur l'infini de vos pas cadencés,
Danser, danser sans musique,
En ce rythme, ne jamais s’arrêter.

Dans l'ambiance chaude et feutrée,
Vos doigts croisés et les miens,
Sombre de cette lumière tamisée,
L'espace d'ombre nous appartient.

J'aurais aimé, même jusqu’à l'aurore,
Par le silence démesuré sans son,
Dans la ronde infernale et nos corps,
Ceindre votre taille, perdre la raison.

Mon cœur recule à mieux s'éprendre,
Et votre intime effluve de m'envahir, 
Comme un ultime désir qui sait attendre,
De mon regard, mes yeux vous respirent.

J'aurais aimé, en rêve dans la réalité,
Suivre vos pas d'aller et de retour,
Pour une nuit, une vie l'éternité,
Danser jusqu'à la fin de nos jours.


                         M PIERRON

Copyright © M. Pierron

Ô FRANCE




Liberté, Égalité, Fraternité,
Sous les tirs de projectiles,
En martyrs de la royauté,
Espérant un avenir fertile,
En république de sang versé,
Révolutionnant ainsi soit il,
Ils ont couronné la liberté.

Aux armes, en preux citoyens,
De dagues et mousquetons,
Le royalisme au feu républicain,
A troqué couronne et fleuron,
L'égalité à l'aube du lendemain,
Sous le carcan de l’oppression,
Abroge disparité au droit commun.

 Allons enfants de la patrie,
 Le jour de gloire a succombé,
 Le bleu blanc rouge a trahi,
 L'histoire originelle du passé,
 Sous le tricolore défraîchit,
 La fraternité est désolidarisée,
 Par une république desservie.

Démocratie à double face,
Abus de pouvoir et d'argent,
Le droit par l'interdit s'efface,
A l'ordre nommé dissident,
L'élite qui règne l'espace,
Au profit ruine pour son dépend, 
Un peuple appauvri qui s'éfface.


                            M PIERRON



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HONORINE ANNA PAULA




Mon enfant, ma fille,  mon amour,
Une nuit en avril au printemps,
Tu apparais sous ton premier jour,
D'un souffle de vie bien précisément,
En poussant des cris, saccadés, très courts,
Tu pénètres l'espace à consommer le temps.

Petit bout de vie, petit cœur qui bat,
Tu réclames l'essentiel, appréciant le meilleur,
D'un lait maternel au creux de ces bras,
Tu absorbes la substance prodigue chaleur,
Par intermittence dégustes le tiède repas,
D'une onctueuse laitance suprême douceur.

Petit bout de soleil, aux rayons de tendresses,
Tu prends tes repères mesurant tes écarts,
De l'ombre et la lumière va et vient progresse,
Assurant la manière au reflex de ton regard,
Les yeux levés vers le ciel, tu découvres en souplesse
L'effet superficiel qui éperdument s'égare.

Petit bout de bonheur, dans ce grand paradis,
Tes yeux rieurs de joies de plaisirs,
T'emportes avec ferveur dans un heureux gazouillis,
Communiquant la splendeur avec un beau sourire,
Tu offres le bonheur pour recevoir aussi,
De la main la caresse avant de t'endormir.

 Mon enfant, ma fille, mon amour,
 Que fleurissent infiniment tes printemps,
 Que chaque instant, que chaque jour,
 Porte au travers de ton temps,
 L'harmonie du sentiment et de l'amour,
 Et que longue soit la lumière de ton firmament.



                               M  PIERRON



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AU CLAIR DE LA LUNE





 Sous un ciel de lune pleine,
 Par une nuit étoilée,
 Au pied d'un grand chêne,
 Nous nous sommes reposés,
 Bercés par la douce rengaine,
 Du froissement, d'un feuillage outragé.

Au profond du haut de ces bois,
Harmonisant pour unique festin,
Le silence est l'obscurité à la fois,
Nous avions le désir de nos mains,
Pour unir et croiser nos doigts,
Et conjuguer au futur nos lendemains.

Sous la voûte parsemée de lumières,
Dans la pénombre de ces lieux boisés,
Aux reflets nuancés d'une lune entière,
Blottis, nos corps dans nos bras enlacés,
Nous écoutions assis sur la terre,
Nos cœurs sentimentalement se parler.


                                         M PIERRON



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LE FRANC





 Ô France liberté chérie,
 Drapée sous l'emblème tricolore,
 Fidèles âmes de la patrie,
 De la pièce argentée au Louis d'or,
 Ils ont pour en tirer profit,
 Troqué sans nul remord,
 Le franc par l'euro unit.

Effondrement de billets et de cent,
Que jadis, des hommes ont fait valoir,
Ils ont sans scrupule avidement,
Substitué à notre vie et l'histoire,
L'identité frappée de nos francs.

La valeur en monnaie unique,
Pour une Europe à l'unisson,
Effacée sous coup numérique,
Aux enchères de leurs spéculations,
D'un Euro tuant la république.

                              M PIERRON



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mercredi 20 mars 2013

MAI





Joli brin de mai d'effluves manants,
De ces rameaux éclos de bourgeons,
A la vierge feuille en rejet naissant,
La nature en suprême floraison,
Apparaît au nouveau renaissant.

Sous l'effet brise douce passagère,
A ces bouquets de grappes florales,
Bercés, dans la plénitude printanière,
Mai, sous la senteur corolles pétales,
S'épanouit à la florissante saisonnière.

La bienfaisance, en rayon de chaleur,
Des plus humbles sarments végétaux,
D'un aiguillon équilibrant la douceur,
A leurs besoins essentiels et vitaux,
Offre l'éclat de leurs vives couleurs.

De sentiers déserts et sauvages,
Dans l'aurore du matin qui s'éveille,
La perle rosée imprègne le pâturage,
Sous la brume évaporée au soleil,
La clarté sublime mai à ce paysage.

Qu'il est doux ce printemps,  
Chaque instant né de velours,
Quand la nature si humblement,
Éclos, son fruit de ses beaux jours,
En mai douillet d'ensoleillement,
C'est un éden qui nous entoure.

                                     M  PIERRON 


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ÉPILOGUE A L'AMOUR

  




Une peau satin de velours,
Frémissante main qui court,
D'une chaleur en caresse,
Au corps en soif de tendresse.

Bouche d'aimant chevaleresque,
En baisers rimés ou de presque,
Assouvissant buccal désir,
A ces lèvres tendues de plaisir.

Fièvre douce suprême festin,
D'une langue en pointes de seins,
Délectant le délice d'une possession,
Au féminin d'un corps hors tension.


                         M  PIERRON



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RUPTURE

Quand un amour, s’imprègne d'indifférence,
Que les sentiments, régressent et reculent,
Que chaque instant, n'a plus d'importance,
Et que le mot en gestes ridicules,
S'échangent et s'expriment en silence.
Il ne reste rien aimer, s'efface et s'annule.

Quand les yeux, foudroient du regard,
Que le mépris, déforme un visage,
Que chaque pensée et le fruit d'un écart,
Et que le plaisir, fuyant le partage,
Désunis deux cœurs et les égards,
Il ne reste rien, aimer chavire sans naufrage.

Quand une main d'une main, se retire,
Que les doigts, se décroisent, se libèrent,
Appréciant le vide, à ne plus revenir,
Que l'art, n'est plus à la manière,
Et que l'envie, refoule le désir,
Il ne reste rien, aime disparaît se perd

Quand un amour, désemparé se meurt,
Que s'écroule, aux fins tout un empire,
Que la différence, fait battre les cœurs,
Que l'un fait mal, l'autre doit souffrir,
Et que la douleur, dévore à l'intérieur,
Il ne reste rien, aimer n'est plus que souvenir.



                                              M  PIERRON




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mardi 19 mars 2013

L' OCEAN




Immensité en eau profonde,
Désert de vagues et de flots,
Jusqu'à l'autre bout du monde,
Il se meurt, où la terre s'éclot.

Dans la lymphe de ces fonds marins,
Où l'univers sombre et de silence,
Il ressource à l'infini de ses confins,
Une flore, animée d'une existence.

Horizon de grande étendue,
Sarcasmes hauts déferlants,
Qui se soulèvent dans le chahut,
Chaotique déboussolé du vent.

Euphories de lames verticales,
Extrêmes scélérates envahissantes,
Soumises au tourment infernal,
En eau coléreuse et assaillante.

Combien d'âmes et de navires,
Pris au piège dans son berceau,
Combattants jusqu'à l'ultime soupir,
On périt sous son empire d'eau.

Dans ses entrailles tel un coffre-fort,
Par des siècles de léthargie,
Il renferme d'opulents trésors,
Aux épaves éternellement ensevelies.


                                 M  PIERRON



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INTIMITE






Ce soir, dans le silence de ta nuit,
Amoureusement, je viendrai sans bruit,
Entre les draps parfumés et fleuris,
Me glisser dans la tiédeur de ton lit.

Tombé dans un profond sommeil,
Ton corps fragile et dévêtu,
Parviendra lentement à son réveil,
Que lorsque mon nu collera ton nu.

Au gré de mes désirs,
Sur ta peau velouté ma main,
Subtilement va caresser et découvrir,
La chaleur intime de ton féminin.

Sous l'empire de mon masculin,
Ton corps va soudain basculer,
Pour chevaucher et posséder le mien,
Consommant en va et vient ma virilité.

Lèvres à lèvres, baiser brûlant,
Les yeux fermés, le cœur battant,
L'amour va nous porter et nous offrir,
Le fruit de l'orgasme et du plaisir.


                       M  PIERRON

 

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BALADE AU BOIS

 



Nous irons par les bois, sous le maquis ombragé,
Fouler-toi et moi d'un pas souple et cadencé,
Ces sentiers si étroits, tapis de terre mouillé.
Nous irons par les bois, sous un ciel d'azur,
Respirer à la fois, le silence et l'air pur,
Harmoniser nos joies au gré de la nature.

Nous irons, c'est certain, emprunter ce bocage,
Ecouter le refrain, de ce joyeux ramage,
Main dans la main, sous ce taillis sauvage,
Nous irons, c'est certain, sous le feuillu vertical
Et si tu le veux bien, en journée estivale,
Expier nos chagrins, en rêve sentimental.

Nous irons, je suis sur, arpenter ces chemins
Et faire de notre allure, ton bras sous le mien,
Une balade dans la verdure, paysage serein.
Nous irons, je suis sur, parcourir ces clairières,
Où l’ombre se fissure, épousant la lumière
Et dans cette aventure, de branches et de fougères,
Nos cœurs, je te l'assure ne pourront se défaire.


                                                M  PIERRON

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MÈRE D'ADOPTION








Elle n'a jamais vu la mer que sur des photos, 
Là où le désert, n'est qu'une étendue d'eau,
Un rêve imaginaire de vague et de flots,
Ni respiré  cet air, qui vous colle à la peau,
Pas même foulé la poussière, tapis de sable chaud.    

Elle n'a jamais vu la montagne, que dans les magazines,
Ni sent  le vertige, qui gagne au plus haut des collines,
Bloquée dans sa campagne, au fond de sa cuisine,
Même rien ne l'épargne, ces tâches que l'on imagine.

Les vacances estivales où l'on pense à partir,
Émotions idéales, qu'elle ne pouvait s'offrir,
L'issue originale du temps et du plaisir,
A privé son journal, de photos souvenirs.

Les voyages n'ont pas fleuri ses printemps,
Portée par les images, sur d'autres continents,
Ces rêves ont fait naufrage, sur un soleil absent,
Privant son journal de photos événements.

Elle a fait de sa passion, l'amour de ces enfants,
Acceptant la raison, sans nulle différence,
Une vie exemplaire de soucis de tourments,
Unissant l'art et la manière, au prix d'une patience.

Les battements de son cœur, pulsions d'affections,
Concentré de bonheur, à l'insu de ses nourrissons,
Elle avait cette femme une source intérieure,
Diffusant cette flamme, qui nourrit la chaleur,
Attendrissant les larmes, essuyant les pleurs,
Pour faire que ces instants se noient de bonheur.

Destinée toute son existence à consacrer sa vie,
Privant son aisance à ceux qu'elle a recueillis,
Les enfants de l'assistance, adoptés pour ses petits,
D'un amour immense portait son ciel à l'infini.

Née dans un coin de terre, un jour de printemps,
Elle a reçu la lumière et le premier frisson,
Dans ce petit coin de terre, usée par le temps,
Elle a fermé ses paupières, pour un sommeil profond,
Dans les mots de ma prière, son souvenir reste présent,
Et mes pensées nourrissent mes sentiments.

                                                     M  PIERRON



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lundi 18 mars 2013

LA NEIGE





Elle a enseveli nos lieux villes et villages,
De son flocon de poudre de cristal,
Dissimulant tous repères sur son passage,
Sous la blancheur d'un tapis épais et glacial.

Impertinente, en folles giboulées,
Recouvrant le toit de nos chaumières,
Qu'elle coiffe de son satin ouaté,
D'un haut chapeau blanc d'hiver.

D'un immense tablier de froidure,
L'intruse en plis immaculés,
S'est répandue captivant la nature,
De son bouclier âpre et gelé.

Son blanc manteau frigide en silence,
A bouleversé plaines et montagnes,
Déformant le relief de son extravagance,
Papillonnant l'horizon de nos campagnes.

 Éternelle, dans les hautes altitudes,
 Régnant sur ces points culminants,
 Impassible en toute ingratitude,
 De se diluer pour un joli printemps.

Elle a blanchi branches et feuillages,
De son étoffe de froidure hivernale,
Étouffant le vert de nos pâturages,
De sa couverture de flocons de cristal.


                           M  PIERRON 



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VICTORIA EMILIE








Petit cœur qui bat dans un ventre rond
Plongé dans la lymphe, tu vis déjà
Par le premier signe de la création
Petit corps qui vit par un cœur qui bat
La nature progresse impose sa loi
Au sein d'un espace dans une position
Immense, la place ici préparée pour toi.

Poussée de l'ombre vers la lumière,
Tu apparais, c'est ton premier jour,
Sans un point, sans un seul repère,
Tu perçois le bruit qui t'entoure,
Prends le souffle de notre atmosphère,
Tu échanges un sanglot très court,
Contre ta première bouffée d'air.

Petit bout de flamme, dans la somnolence,
Bercée dans le calme et par la douceur,
De bras maternels diffusant en silence,
L'union solennelle, tendresse et chaleur,
Petit bout de larme qui supplie la pitance,
En son, tu réclames l'énergie vitale,
Un coulis de miel, une tiède substance,
Absorbant l'essentiel, en succions infernales.

Passée de l'ombre à la lumière,
Tu apprivoises la nuit et le jour,
Avec soin, tu prends tes repères,
Et perçois les formes tout autour,
Dépendante de cet univers,
Tu consommes déjà le parcours,
 De la vie consentie sur terre.

Petit bout de soleil qui s'épanouit,
Même si le sommeil fuse le néant,
Tu exprimes ton réveil heureux gazouillis,
Les mains vers le ciel, les yeux souriants,
Petit bout de tendresse, petit bout de ma vie,
Que longue soit la caresse, nombreux tes printemps,
Que règne en richesse aux confins de ce paradis,
Le bonheur sans cesse sous le toit de ton firmament.


                                          M  PIERRON


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LE JOUR DE LA ST VALENTIN




Ce jour où fleurit le matin
Nous irons tous les deux
Respirer main dans la main
Les coeurs unis et amoureux
La fleur pourpre au délicat parfum.

Sous l'ombrage de ce feuillage
Nous trouverons l'endroit et le silence
Dans la douceur pure de ce paysage
Nous consommerons avec aisance
Le repos au vert de ce pâturage.

Dans cet espace où la nature
A conservé l'origine de ses droits
Au gré de cette aventure
Je retiendrai serré contre-moi
Ton corps, je te le jure.

Mon visage auprès du tien
Je déposerai passionnément
Sur tes lèvres roses satin
Un baiser sensuel et brûlant
En ce jour de la St Valentin.

                          M Pierron

Copyright © M. Pierron

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L’ÂME DU PEINTRE





Il s'exprime sans son sans voix
Diffuse sans feu, la chaleur
Détermine le ton au gré de son choix
S'abuse au jeu des couleurs.

Le reflet de son imagination
Épouse formes et nuances
Enrichissant en application
Sous la brosse, la grâce substance.

D'un mouvement de la main
Sur la toile glisse son pinceau
Lentement dans un va-et-vient
Il dévoile la beauté d'un tableau.

Il inflige sur la texture entière
La splendeur réfléchie, mais chimérique
Utilisant l'art et la manière
Pour impliquer le sujet de sa réplique.

Consentir la nature à sa loi
A sa faim nourrir la romance
Sentir vibrer son coeur chaque fois
Qu'il peint si joli le silence.

                                 

Copyright © M. Pierron

certificat : 000568365

                                 

TERRE EN FIEVRE




L'obscurité est à la nuit,
La lumière au jour,
Le souffle à la vie,
Le temps est un parcours.

L'homme est à la terre,
L'étoile au firmament,
L'espace, une atmosphère,
Pour un monde de vivants.

Notre planète, un paradis,
La nature, un environnement,
Son respect est en oubli,
Agressée par ses habitants.

L'eau est une source vitale,
L'air, l'élément que l'on respire,
Mais l'impact est fatal,
Sur l'écosystème et son avenir.

A ce monde auquel j'appartiens,
Un espace harmonieux de partage,
Sous la menace du genre humain,
L'espèce animal !! Victime de carnage.

Même rien est épargné,
Jusqu'à la fibre de sa racine,
La flore par un sol infecté,
Agonise sous la substance toxine.

La nuit est une obscurité,
Le jour encore une lumière,
La vie, un souffle répété,
L'homme, un virus pour la terre.

                             M  PIERRON 

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PRÉLIMINAIRES SENSUELS

 




Il la prend sur ses bras la soulève
L'emporte et la pose sur la couche
Le satin blanc qu'il dégrafe et enlève
Laisse apparaître lorsqu'il la touche
Une peau sensuelle qui éveille et relève
Un frisson à l'effleurement de sa bouche.

Elle sait à cet instant bien précis 
Dans ce préliminaire de mots de caresses
Que ses désirs lui seront servis
Que l'amour est un partage une richesse
Sans contrainte libre sans défis
Une communion de sens en esprit  de tendresse.

La main câline s'éprend de ses seins nus
Aux revers des rondeurs et des confins
Il puise la divine chaleur absolue
La main glisse s'échoue au bas des reins
Butinant la délicatesse de pointes tendue
Dans une offrande sous le regard féminin.

Il sait à ce moment bien défini
Dans ce prélude d'échanges corporels
Que la distance désormais qui les unis
Ne conjugue l'illusion artificielle
Que le sentiment naît et se nourrit
De l'amour respectif, le don perpétuel.


                                                                                    
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