jeudi 26 septembre 2013

LA VIE AU CREUX DE NOS MAINS






Aux marches du temps, pas d'autres chemins.
Une impasse, qui nous conduit dans les ans. 
Chacun de nos pas, enjambe un destin.
Sans aucun doute, dans un esprit triomphant.
Jusqu'à l'aube, l'éclat d'un nouveau matin,
Incitant l'espoir, à mordre chaque instant
Et préserver la vie au creux de nos mains.

                                                      M PIERRON






samedi 21 septembre 2013

SEPTEMBRE

                                



Septembre sublime, l'air est plus froid.
L'azur bas agonise, dans son ciel de traîne
Et la feuille froissée, déshabille le bois,
Quand l'âpre vent, titube jusque sur la plaine.

Dans ses derniers sursauts, la nature expire.
Je vais delà les sentiers, d'un pas curieux,
Écouter l'adieu, de l'été qui se retire,
Taisant son murmure, de sons mélodieux.

L'aube rose aux couleurs d'automne,
Crache son haleine, de vives froidures.
Je marche dans les frimas, monotones,
Aux premiers frissons, endeuillant la nature.

Le silence, mon guide, je parle avec lui,
Parmi les chênes et leur tignasse rousse,
La forêt m'invite, à son festin sans bruit
Et la feuille-morte, tombe sur la mousse.

Le soleil faible, incline son pâle rayon
Et le jour frileux, se replie dans l'obscurité.
L'ombre sur le soir, avachi l'horizon.
En robe de brume, l'automne est arrivé.

                                           M PIERRON

     Copyright © M. Pierron 

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samedi 14 septembre 2013

LE SAINT LIEU





J'ai pénétré, dans le silence d'une église.  
Franchi le porche, dressé sous la voussure.                         
Un perron et deux dalles de pierre grise, 
Surmonte le parvis de l'architecture.                                     
                                      
 Passant la lourde porte, en chêne grinçante,
 La pénombre, sur les hauts murs de pierres
 Dessinait indicibles, les ombres imposantes, 
 Par de faux éclairés, affaiblis de lumière.

 Le visage épris, d'une fraîche halenée,
 J'osai, le pas résonnant le pavé creux,
 Allant de la nef, jusqu'à la grande allée,
 Un deuil d'encens, glorifiait le saint lieu.

 La rose du vitrail central, épanouie de jour,
 Honorait ses émaux; de lumières divines
 Et ses doux reflets, s'enroulaient autour
 Des colonnes et des cryptes latines.

 Chaque espace, a son siècle d'histoire.
 Recelant d'énigmes secrètes, antiques,
 Je m'arrêtai,  face à l'autel de marbre noir,
 Le genou incliné et l'âme pragmatique.

                                   M PIERRON






mercredi 4 septembre 2013

UN SOIR SUR LA DUNE




Le soir s'avançait sous un ciel cendre,
Un zéphyr, agglutiné de mélancolie,
Crachotait, en haleine de vapeur tendre,
 L'embrun iodé, sur l'écharpe de la nuit.

Le soleil couchant, emmitouflé d'ombre,
Éclipsait, ravit, sa clarté sous l'horizon,
Dessinant les cieux, de lueurs sombres,
Fissurant l'éclat, de ses derniers aiguillons.

La fièvre s'évaporait et l'obscure épaisseur,  
Brouillait l'azur, jusqu'à le tacher de noir.
Le nocturne, salivait sa fraîche moiteur,
Son postillon, sur ma peau, venant choir.

Telle, une odeur, vint se coller, douce et amère,                                   
Sur mes lèvres closes, l'agréable goût salé.
Dans la nuit convulsive, montait la mer,
Son soupir fuyait, le reflux en la grève échoué.

Allongé, sur le sable en la dune solitaire,
Le songe noyé, dans les bruits du rivage,
J'écoutais, les remous et l'écho dans l'air,
La vague, giflant le récif, le limon en naufrage.

Sous ce compromis, dilué de lumière,
Frémissait l'écume, de ces flots infinis.
La mer mourante, sur le bord de la terre,   
M'offrant l'orgueil de ses replis.

                              M PIERRON   

Copyright © M. Pierron









                             


jeudi 8 août 2013

LA VOIX DE L'AME








 Elle ferme son regard, laissant épanouir,
 Au miroir de l'âme, un éclat de conscience
 Et le lambeau de songes, rompu de désirs,
 Gifle l'illusion, d'une douce effervescence.

Balancé, sur les mots invisibles, de la pensée,
L'espoir glorifie, jusqu'au fond de la nuit
Et les sentiments absolus, sont jetés
Dans les rêves chauds, a moitié endormis.

A se laisser dormir, dans l'épaisse solitude,
Le bain de ténèbres, que l'esprit caresse,
Va de silence, éclabousser de vicissitude,
Les préjugés sourds, fustigés de détresse.

Les tourments agités, hurlent de raison.
Et l'angoisse; va; jusque dans la mémoire;
S'immiscer, pour substituer l'émotion,
Laissant en sanglots, le sentiment choir.

Au milieu de l'espoir, la pensée s'enfuit
Et la conscience, anxieuse, s'exclame,
Bousculant, dans la profondeur de l'esprit,
Les cris en appels, par la voix de l'âme.


                       M PIERRON




jeudi 1 août 2013

LA MAISON ABANDONNEE





Des volets mi-clos et ses mûrs de pierre,
La masure vétuste, est fissurée de silence.
La muraille essoufflée, envahie par le lierre,
S'étouffe de solitude, se meurt d'indifférence.

Son visage, quelques fenêtres, jadis si jolies,
Respirait le charme, d'une noble demeure,
Et sa porte cochère, sous le balcon fleuri,
S'ouvrait, ne laissant s'échapper, le bonheur.

Sous ses pans avachis, outragés par les ans,
Elle a d'antan, connu des éclats de joie,
En soirées d'hiver, ou soleils couchants,
Mais jamais la chaleur, ne quittait son toit.

 L'aube du passé, en bruit d'eau sa rengaine,
 Offrait folâtre, en chapelets de clapotis,
 D'un filet chutant, le chant d'une fontaine,
 Qui s'est tu, d'être resté si loin dans l'oubli.

Effacée, à l'issue d'un chemin forestier,
Elle apparaît libre, derrière des buissons,
Au milieu d'un parc, emparé de ronciers,
Sa charpente souffre, d'un cruel abandon.

Un portail austère; oxydé, crisse son fer.
Quand on l'ouvre, si longtemps fermé
 Et d'être le gardien, de ce lopin de terre,
Qui fut autrefois, jardin fleuri et parfumé.

Oblique allée, de grands aulnes en bordure,
Leurs feuilles fripées, sèches sur le caillou sale,
Dissimulent un pavé, prisonnier de verdure.
Aboutissant, sur un parvis de granite pâle.

La porte close, repose sur ses gonds engourdis,
Et la solitude, a bloqué les charnières.
Immobile et condamnée, à garder aujourd'hui,
Les souvenirs illustres, d'un passé d'hier.


                           M PIERRON









                           

mardi 23 juillet 2013

LE JOUR D'UNE FEMME




Elle aimait ces matins, embrassés de soleil.
Quand les lambeaux, sombres de la nuit,
Évaporaient leur traîne, sur l'aube en éveil.
Elle flânait, le rêve chevauché de nostalgie.

Elle usait le temps, sur le reflet du miroir,
Le visage écrasé, sous un cheveu bien fait.
Exclamait du regard, le plaisir de se voir,
Au renvoi du profil, la psyché excellait.

Elle savait susurrer les mots, crier les sons.
Et ses lèvres, triomphantes de murmures,
Faisait d'un refrain, l'essentiel de sa chanson.
Elle chantait de voix basse, en demi-mesure.

Elle appréciait, le goût cette douce solitude,
Quand le jour essoufflé, ravis de vertus,
Éclaboussait de désirs, l'infime habitude,
Elle exhibait sa joie, mettait son cœur à nu.

Du souffle de l'aurore, à l'agonie du jour,
Chaque instant, sa vie était une émotion.
Dans le vaisseau du temps, de chant court
Elle répétait, le doux refrain, de sa chanson.


                               M PIERRON




vendredi 19 juillet 2013

LE MISERABLE



Le pas désespéré, sur le pavé désert.
L'âme sèche, de ses maux a hurler,
Il va, torturé dans l'obscure misère,
Briser sa lyre et ses rêves les écraser.

Pauvre, qu'il soit démuni de raison,
La vie, lui a supprimé son bonheur.
Et la rue, est devenue sa maison.
Il souffre, mais jamais il ne pleure.

Errant, dans l'épaisse vapeur de la nuit,
L'indifférence, remplissant ses mains vides,
Il marche, fidèle, à l'ombre qui le suit,
Incertain, du destin, la famine étant son guide.

Poussé par la détresse, dans les bas-fonds,
Chaque soir, lui offre pour s'endormir,
Un par-dessus usé et quelques cartons,
Et l'abri d'un porche, pour se couvrir. 


                                         M  PIERRON

Copyright © M. Pierron 


mardi 16 juillet 2013

LES AMANTS D'AUTREFOIS





 Allongés, sous le ciel azuré de juillet,
 L'été crachait, ses chaudes vapeurs,
 Nous étions, Aude et moi en secret,
 Dans les herbes hautes et les fleurs,
 Déshabillés, libres de tous nos effets.

Cet élan indescent, trahissait mon désir,
Quand Aude, le corps nu extravagant
Et l'haleine douce, essuyée de soupirs,
Déposait caressante, son sein brûlant,
Sur ma bouche, goulue de plaisir.

L'exquise émotion, moite, sur sa peau,
Excellait vive, d'une excitante ivresse
Et son odeur suintante, comme de l'eau,
Honorait, une fragrance délicatesse,
M’imprégnant, de sentiments nouveaux.

Le regard tendre, elle m'offrait ses yeux,
A cet instant, je lui donnais mon cœur.
Aude, jetait sa joue et sa lèvre en feu
Roulait silencieuse, outragée de douceur,
Dans l'avidité, d'un baiser langoureux.

Les genoux courbés, serrée contre moi,
Aude, débordait son charmant sourire.
Les mains pleines, d'amour et de joie,
Qu'il était bon ce temps, qu'on a vu fuir,
Usant nos cœurs, d'amants d'autrefois.


                                           M. PIERRON



samedi 13 juillet 2013

PREMIER AMOUR






 Le soupir du temps, a caressé l'amour,
 Sur ses matins, les premiers frissons,
 Ont jeté le rêve, tout au long du jour,
 Flagellant son cœur, de douces illusions.

 Chaste, aux jeux de ces fins délices,
 L'innocence, va se coucher par terre,
 L'âme franche et le désir complice,
 Jusqu'à savourer, l'instant de mystère.

 Ainsi, outragée, la lèvre trébuchante,
 Va glorifier, la bouche et l'embrasser,
 Dans la douceur ivre et triomphante,
 Et l'échange, vif, d'un premier baiser.

  Les regards clos, épris de sentiments,
  Au bonheur, chevauchant le plaisir,
  Et ce premier amour d'adolescent,
  Ira se ranger, fidèle, dans les souvenirs.


                                 M. PIERRON







mardi 9 juillet 2013

REGRETS


Les repentis, flagellent le vide de silence,
Quand la pensée, jetée dans la mémoire,
Va s'enrouler, autour de la conscience.
L'angoisse se soulève et fuit le désespoir.

Un rêve, étendu sur les sentiments, parfois,
Pris, jusque dans le berceau de la raison,
Va dans l'amertume, ou va dans la joie,
Sur le sentier du temps, mûrir l'imagination.

Le front s'incline, sur des jours disparus,
Tel, un passage, par où la vie s'enfuit,
Au regard tendre, que l'on ne verra plus,
A jamais et dont l'amour, en fut le fruit.

Charme du passé, impossible retour,
En soirs l'ombre et matins d'éclats,
Chaque souvenir, fait son parcours,
L'émotion se tord, le désir s'en va.

L'esprit tourmenté, de vains pleurs,
Geint, le langage interdit de remords,
Quand la nostalgie, se vêt en bonheur,
Le regret de chagrin, subsiste encore.


                           M . PIERRON


lundi 1 juillet 2013

AVEUX SUBTILES



                        





Elle est belle, ô douce ! habillée d'amour.
J'eusse apprécié, l'impalpable vêtement, 
Quand son âme, éclaboussée de jour,
Met à nu l'intimité, de ses sentiments.

Vêtue, ce matin d'un voile de plaisir,
Froissé, le silence chuchote en douceur,
Sur sa lèvre éprise, l'agréable sourire,
Verse l'infinie tendresse, sur mon Coeur.

L’œil câlin, en bleu azur et de joie,
Invincible regard, aiguisé sur ma vue,
Sous sa paupière, offre et prend à la fois,
Le désir glorifié, par une chaude vertu.

Visage fragile, sous la blonde tresse,
Que l'aurore, sur ses cheveux attifés,
Pose en reflet, et la nuance caresse,
Les éclats, de sa délicate beauté.

Le front bas, posé sur ses genoux,
Ma pensée trébuche et ma voix subtile,
S'éxprime, dans un chapelet de mots doux,
Osant tiède haleine, sur mes aveux subtiles.


                                          M PIERRON

Copyright © M. Pierron 

                                

vendredi 14 juin 2013

MORSURE DU TEMPS



Le temps inévitable, s'est jeté sur moi.
Son pli, a creusé la ride, à mon front pâli
Et sa griffe acérée, dont je suis la proie,
A juré ses empruntes, sur mon anatomie.

Moisson de vie, en jours qui meurent.
Quand les reflets, outragés du temps,
Giflent, chaque instant, de mes heures,
Le passé gémit, d'être enjambé du présent.

Le pressant me frappe, de minutes infidèles,
M'assomme, par ces coups de secondes.
Infini, la durée silencieuse, me harcèle.
Je noie mes soupirs, au temps qui m'inonde.

Des moments engourdis, qui s'effacent,
Piétinants les ans, écrasants les jours.
L'orgueil du temps, marque ses traces
Et sa morsure amère et son fiel autour.

                          M PIERRON



Copyright © M. Pierron 

 

vendredi 31 mai 2013

ANNE




Nous étions alors, de grands enfants,
Anne sur mes regards, jetait ses yeux,
Sa joue inclinée, le front frémissant,
Glorifiait son rêve, doux et silencieux,
Quand ma lèvre, le baiser gourmand,
Sur sa peau, s'effleurait langoureux.

Anne excellait, par sa beauté fragile,
Dans mes bras, elle aimait se blottir,
En ces instants, de bonheur fertile,
Appuyant, comme pour s'endormir,
A mon torse nu, son visage juvénile,
Elle échappait, un délicieux soupir. 

Enfourchant, le secret de nos émois,
Les cœurs serrés, à ne plus se défaire,
Elle offrait, bien plus fort contre moi,
L'effluve consécutif, de sa chair.
Son cortège d'arôme, abreuvé de joie,
Usait mon désir, de réel et d'imaginaire.

Son reflet de caprices, sur nos heures,
Léchait de plaisir, mon âme en fusion.
Anne spéculait, ses assauts séducteurs,
En regain sublime, d'une infinie liaison,
Et notre philosophie, enlacée de douceur,
Mûrissait le fruit de notre passion.

                                               M PIERRON

                                                        

mardi 14 mai 2013

ESQUISSE SECRETE






Sous mon regard, comme resplendit,
Éclaboussé, de sa svelte jeunesse,
Les jambes nues et la robe fleurie,
De formes ténues, d'une délicatesse,
Elle est venue, le féminin embellit,
Asseoir, sur un banc, ses jolies fesses.

Au jardin, embaumé par les fleurs,
Où je laisse, vivre mes émotions,
Jusqu'à jubiler, d'un œil inquisiteur,
Son corps, qu'elle m'offre d'abandon,
La cuisse béante, libérée de pudeur,
Laisse plonger, ma vue sous le jupon.

Ainsi savourer sa fragile intimité,
Dissimule de triomphe, son plaisir.
De visé, sa jambe fine s'est écartée,
M'invitant, discrètement, à découvrir,
L'instant suprême, de sa divinité,
Abusant d'impertinence, dans son désir. 

Assis de face, sur le petit banc de bois,
Ô combien l'acmé, expose aguichant,
Mes yeux esclaves, concentrés à la fois,
Sur son profil bas et son chemisier blanc,
Où l'impudeur, délivre dessous la soie,
L'érection ivre, de ses seins opulents.

La douce sensuelle, exclamée de vertu,
M'éprend, sous sa beauté ravageuse.
Nos regards croisés, se sont tus.
Un sourire, ouvre ses lèvres pulpeuses,
Se lève, puis comme elle est venue,
S'éloigne, de pas lent, la hanche houleuse.

                                           M PIERRON





                                             

vendredi 3 mai 2013

LA SAINTE DE LA PATRIE





L'ordre céleste, une voix en appel,
A quitter Vosges, ses terres natales
Et mener, dans les combats mortels,
Des troupes, vaillantes, triomphales.

Roturière, juste issue de l'adolescence,
Que le choix éternel, d'être l'élue,
Dirigée, pour repousser de France,
L'arme émergente et vaincre l'intrus.

L'héroïne, sous sa cuirasse d'acier,
Le bras fécond, le glaive menaçant,
En geste, chevauchant sont destrier,
Va exceller, aux portes d'Orléans.

La gloire, dans les plis tricolores,
Ses franges, tachées et sanglantes,
Laissant, sur les champs des morts,
L'odeur âpre, de vies mourantes.

Jeanne, humble, la tendre guerrière,
Combattant, sur des coups de victoires,
Va glorifier la France prisonnière,
Dans la liberté et son roi au pouvoir.

Suppliciée, par l'obscure trahison,
L'innocente, accusée d'hérésie,
Par les chaînes, retenue en prison,
D'être condamnée et lui brûler sa vie.

Douce Jeanne, seule et abandonnée,
Et la flamme, régalée de son corps,
Jésus sur la lèvre, à son appel exaucé.
La souffrance au bûcher et la mort,

                A  Jeanne  D'Arc   1412 -  1431



                               M PIERRON

Copyright © M. Pierron




                              

                                          

                               

lundi 29 avril 2013

LA NATURE EN SURSIS

                      



Long râle, affligé de douleurs.
Tandis, que sa plainte ignorée,
S'étouffe, de ces novices vapeurs,
La nature soupire, en terre asphyxiée.

Chaque espace, parait infini,
D'émotions, habillées de mystères,
Telle, une beauté, dans un paradis, 
La nature, semble épouser la terre.

Souffle de fièvre, acidulé de mal,
Puisque l'air, en bouffée respire.
Le crachin pollue, le besoin vital,
La nature souffre, de s'enlaidir.

Sous les cieux, un voile émissif,
L'homme baigne, dans l'indifférence,
Sourd, sous les murmures plaintifs,
Et la nature, en sursis, meurt en silence.

                                                 
                                               M PIERRON


Copyright © M. Pierron








mardi 16 avril 2013

L'AURA D'UN RÊVE

           



En équilibre, sur le bord du vide,
L'utopie; la bouscule vers l'obscur
Et l'étrange, d'un rêve splendide,
La jette, au fond d'une aventure.

Règne de sommeil, d'azur et d'or.
Le songe se plait, caressant les vues,
L’irréel a planté, son fabuleux décor
Et l'imaginaire, feint l'idéal absolu.

Son rêve s'effondre, ainsi, l'image,
D'être le vertige, invitant l'émotion,
Par s'écrouler, derrière son visage,
Unit de silence, absent d'animations.

La belle, au lit douce et dormante,
Savoure la nuit, sous sa paupière.


                            M  PIERRON 


samedi 13 avril 2013

NOCTURNE






Le voile obscur, étouffe l'horizon
Et l'éclat de ciel, déchiré en lambeaux,
Fuit le jour, qui sombre moribond,
Évincé, par un nocturne nouveau.

L'ombre retentit, à l'écho du silence,
Et la nuit, jusqu'à se vautrer par terre,
Clos, la lumière de son incandescence,
Les cieux ténébreux, noircissant la terre.

Le rebord du ciel, aux lueurs d'argent,
Étincelle d'étoiles, l'océan de nuit
Et la lune d'or, offre son croissant,
Luisant de lueur, le monde endormi.

L'obscurité, déshabille le nocturne.
Les ténèbres, s’effondrent et reculent 
Et l'immensité, d'être noire taciturne,
Se fissure, dans la clarté du crépuscule.


                               M PIERRON 



                                  



mercredi 10 avril 2013

MAISON CLOSE




La porte d'un cloître impudique,
Sur les mœurs, la gente régale,
Ouvre, les désirs pathétiques,
A mes sens, d'amant triomphal.

Tel, un étau, compressé de courtoisies,
Dans un bordel, feutré de contre jours,
Un rempart charnel, m'ose en défit,
La cuisse haute, la dentelle autour.

Fugace influence, ses courbes en caprices,
Éclaboussent, d'avidité mon regard,
Torturant mon désir, l'Âme séductrice,
Jette l'émotion, dans notre jeu de hasard.

La rousse juvénile, le pas devançant,
M'agace, la fesse douce et dévêtue,
Un grand escalier, le pied montant,
Me conduit, dans son lit inconnu.

La douce effeuillée, prend ma main.
Son sein fleurissant, nu, me respire,
Jusqu'à, chevaucher mon destin
Et goinfrer, ma soumission de plaisir.


                                   M  PIERRON



LA CONCEPTION




L'amour, s'est glissé en son sein opulent,
Caressé de douleurs, le bonheur fécond,
Souffre sa chaire, harcelée de sentiments,
Sur un corps, apparent et son ventre rond.

L'espoir, est aux aguets de l'abondance,
Quand l'amour, conçut mûrit son fruit.
L'apogée glorifie, ainsi, l'acte en instance,
Jusqu'à, pousser l'Âme dans la vie.


                               M PIERRON

lundi 8 avril 2013

LARMES




Le regard vide, conquis de douleur
Et la paupière, outragée, d'un sanglot,
Cille, dans un cruel, chapelet de pleurs,
Ne laissant, nulle parole, pour un mot.

L'humeur saigne, désolée de souffrir,
Un trémolo, dans une voix effondrée,
Sur la joue, une larme qui expire
Et l'angoisse, en esprit de pensée.

Une mélancolie, divertie de solitude
Et la sentence, d'être chaude et fertile,
Coule en spasmes, escorté de lassitude,
Sur le bonheur du rêve en péril.

Fermer la peine, dans l'obscure chimère
D'un l'appel au secours en détresse,
Faire d'un chagrin; un triomphe éphémère; 
Quand sur un visage; s’assèche la tristesse.


                                        M  PIERRON




Copyright © M. Pierron 

SYMPHONIE PRINTANIERE




La voix de l'hiver, sur l'accord des saisons,
Tais, ses longs murmures austères,
Quand l'aube, naît parcourue d'un frisson,
 A l'ébauche, d'une haleine printanière

Un ciel encombré, Avril, bruines et pluies.
En supplices du temps, gémit de frimas,
L'horizon, s'échappe et l'aurore s'enfuit,
Dans la douceur, d'un nouveau climat.

Chaque soupir, est une renaissance,
Au verger fleuris et Muguet aux bois.
C'est un langage, de bruits et silences,
Quand mai, s'écrie en éclats d'émois.

Épanouie de feuille, éclose de fleur,
La nature défroisse, sa robe de dentelle,
Sous un zéphyr, exalté de senteurs,
Sa réplique diffuse, sa clarté naturelle.

Les reflets tièdes et sa traîne opaline, 
Adoucissent, le matin écaillé de lumière
Et le jour vagabonde, la terre s'illumine,
Sous les vapeurs, voluptueuses, printanières.

                                                   M  PIERRON




Copyright © M. Pierron






dimanche 7 avril 2013

JARDIN SECRET




 Jardin secret, envahit de sentiments,
 Ensemencé de pensées, arrosé d'espoir,
 L'âme enracinée, à l'esprit germant,
 Vit d'émotion, à l'ombre de la mémoire.

Le songe mûr, épanouit de conscience,
En gouttes sagesse, infiniment rêvé, 
Va l'imagination, cultivant son silence,
Conserver le fruit, de souvenirs cachés.


Mystérieuses, invisibles illusions,
Enfouies, dans le profond mental,
Secrets de verbes et de sensations,
Qui se désirent, en bien ou en mal.

Quand la convoitise, feint l'impossible,
Que le rêve, tenu s'exprime ou se réalise,
D'un virtuel, osant le réel en équilibre,
Le jardin se fane, le secret se brise.

                                                                            



                               M  PIERRON

                               


                               




samedi 6 avril 2013

MON FRÈRE




             
Je ne fus pas, dans tes années chérubin.
Nos jeux, n'ont pas connu nos partages
Et nos sourires, restés orphelins, 
N'ont pas fleuri, les printemps de nos âges.

Mon frère, mon égal altier, de source mère,
Le geste fragile, en intention de douceur,
Au profond de mon âme, tu es venu sincère,
Déposer un jour, tes sentiments sur mon cœur.

Je n'oublierai pas le temps, qui nous a réuni,
Ni les gestes, pas les mots, ni même les murmures.
Toi qui fus mon frère, mon confident, mon ami,
Tu me quittes, au chemin de notre aventure.

Je verse des larmes, essuyées de silence,
Dans ce monde, qui nous a vu vieillir.
Tu laisses, par ton éternelle absence,
Un vide, qui s'accroche à mes souvenirs.

Je vais, par ce sentier, étroit et fleuri,
Où partagé, fut notre dernier horizon.
Je marche, sur la sente de nos vies,
Le pas solitaire, perdu d'abandon.

J'irai, de par le front bas de pensées,
L'esprit d'instants, qui te rappellent 
Et jusqu'au bout, de ma destinée,
Tu seras frère mon symbole spirituel.


                                 A mon frère 
                                                                   

                                M PIERRON


Copyright © M. Pierron


MA MUSE POETIQUE

                                                            

 

                                
Ô majestueuse, l'invisible me surveille.
Compagne, de mes douceurs inspirées,
Amie fidèle, de mes nuits de veille,
Furtivement, tu nourris mes pensées.

Tu es mon silence, ma prose solitaire.
Ma passion, jusqu'à mes désirs fous.
Mise à nu, de mes rêves imaginaires,
Tu abuses le vers, mes rimes tu joues.

Ma reine de mots, aux instants fragiles.
Maîtresse, assise au bord du sentiment,
Voluptueux, ton sein pudique et subtiles,
Se plait, éperdu, sous mon regard d'amant.

Ma douce alexandrine, salive poétique,
Ton haleine divine, expire la stance,
Et l'âme, trempée, en nos écrits lyriques,
Se nourrit, de notre douce romance.




                        M  PIERRON 



vendredi 5 avril 2013

SORTILÈGE




Insidieux, il s'est immiscé en son esprit
Bondissant l'obscur, d'un corps ingénu,
L'incube aux ardeurs, le charme accomplit,
Va, sa fatalité, introduire l'innocente élue.

L'éprise sulfureuse, épanchée de désir,
Quand l'ombre, excelle son rituel excitant,
La transe essoufflée, sublimant le plaisir,
Ira jeter, dans l'aube, ses remords naissants.

Le fantasme abreuvé, d'extases sueurs,
Au talent, de son effet à l'incantation,
La muse de nu, va noyer sa splendeur,
De cuisses béantes, de seins à l'abandon.

Nuit de fièvre, où le voile s'est échoué,
Dans l'excès, d'un auguste festin,
L'âme, va aux prémices clartés,
Se vautrer, dans les vapeurs du matin.



                                     M  PIERRON


Copyright © M. Pierron