Il y a des fenêtres qui portent des rideaux.
Quand vu de l’extérieur aux yeux indiscrets
Elles cachent intime derrière leurs carreaux.
Des intérieurs et tous leurs petits secrets.
Parées en longues étoffes ou en fins voilages
Jamais ne laisse rentrer l'indiscrétion.
Seule la lumière pénètre le vitrage.
Pour éclabousser l'ombre dans la maison.
Il y a des fenêtres qui sont toutes dévêtues.
Elles ouvrent leur intérieur sur l’extérieur
Déparées, sans plus aucun tissu
Exaltent impunément l’œil inquisiteur.
Parfois ouvertes, elles laissent s’évaporer.
Les bruits familiers et les joies vers l'azur
Les mots s'envolent et se font attraper.
Par l'ouïe passagère qui les capture.
Il y a des fenêtres derrière leurs volets.
Que l'on ne peut lorgner ni apercevoir
Avec leurs tulles dans le noir complet
Ne laissent à la vue pas une ombre choir.
Dans la fin du jour envahie de lumière
De fins voiles dissimulent l'intimité.
Derrière sa fenêtre, l'impudeur entière
Offre au passant son intérieur et sa beauté.
M. PIERRON
2 commentaires:
Ouvrir sa fenêtre et laisser prendre de l'intérieur, sa chaleur, est une façon de donner.....
Toujours un plaisir de te lire Michel, quel qu'en soit le sujet !
Ouvrir sa fenêtre et laisser entrer la chaleur de l’âme , le chant d'un oiseaux ou l'odeur des fleurs merci a toi pour ce poème magnifique merci Michel
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