Mes yeux voulaient me voir,
Curieux de lorgner mon image,
Aux réflexes d'un miroir,
Aux réflexes d'un miroir,
Je leur ai balancé mon visage.
Mes yeux n'ont pas souri,
En mesurant l'importance,
D'une mine assombrie,
Figurée par une existence.
La glace qui glace et m'inflige,
Me disgrâce et me déshabille,
Dans un face-à-face, ne néglige,
Aucune trace ou un plis.
Me disgrâce et me déshabille,
Dans un face-à-face, ne néglige,
Aucune trace ou un plis.
Le miroir réfléchit et projette,
A l’œil la copie exemplaire,
De rides en sursis, qui m’inquiète.
La beauté est éphémère.
A l’œil la copie exemplaire,
De rides en sursis, qui m’inquiète.
La beauté est éphémère.
Ma main aussi peu rassurée,
Baladeuse, à flatter mon anatomie,
Dans le jeu d'une psyché,
J'ai exhibé mon corps, sans habits.
Touché-ciblé de mes doigts,
Experts et gourmands,
Sur ma peau flasque, par endroits,
Se sont attardés un instant.
Sur ma peau flasque, par endroits,
Se sont attardés un instant.
La glace qui glace et m'attriste,
Me disgrâce et me dénude,
D'un face-à-face réaliste,
M'accablent de vicissitudes.
Le miroir en éclat me jette,
A l’œil la copie exemplaire,
De rides fines et secrètes,
La beauté s’efface et se perd.
Décidé d'engager un combat,
Les lotions ont eu ma peau,
Les lotions ont eu ma peau,
Tartinant, du haut jusqu'en bas,
Des solutions de haut niveau.
Des solutions de haut niveau.
Des prouesses, pas des miracles,
Rien n'élimine, ni atténue,
L'épiderme reste flasque,
L'adultération continue.
La glace qui glace et m'inflige,
Me disgrâce et me déshabille,
Dans un face-à-face ne néglige,
Aucune trace ou un pli.
Le miroir réfléchit et projette,
Dans un face-à-face ne néglige,
Aucune trace ou un pli.
Le miroir réfléchit et projette,
A l’œil la copie exemplaire,
De rides en sursis, qui m'inquiète,
La beauté est éphémère.
De rides en sursis, qui m'inquiète,
La beauté est éphémère.
Le temps passe et s'enfuit,
L'emprunte reste et demeure,
Et la distance d'une vie,
Contraste formes et couleurs.
La réalité gomme la texture,
Mon regard considère la valeur,
Au miroir qui me défigure,
Ma jeunesse s'enlaidit se meurt,
La beauté reste dans le cœur.
La glace qui glace et me définit,
Me disgrâce et me libère,
Le face-à-face est accompli,
La beauté est éphémère.
Le miroir en effet rétro vise,
A l’œil la copie exemplaire,
Des rides, que le charme harmonise,
La beauté s’efface et se perd.
M PIERRON
Copyright © M. Pierron
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2 commentaires:
Un superbe poème sur le temps qui passe sur notre carcasse...
La vie est cruelle, que jeune elle nous fait beau, pour mieux nous enlaidir... Mais pour ceux qui savent, comme toi, de la beauté perdue à l'oeil on gagne en beauté de l'âme... la preuve en ces mots. Merci Michel !
Christian
superbe poème sur le temps qui passe mais dans toi tu reste toujours le même ce se qui compte et on t'aime pour ça
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