Le pas désespéré, sur le pavé désert.
L'âme sèche, de ses maux a hurler,
Il va, torturé dans l'obscure misère,
Briser sa lyre et ses rêves les écraser.
Pauvre, qu'il soit démuni de raison,
La vie, lui a supprimé son bonheur.
Et la rue, est devenue sa maison.
Il souffre, mais jamais il ne pleure.
Errant, dans l'épaisse vapeur de la nuit,
L'indifférence, remplissant ses mains vides,
Il marche, fidèle, à l'ombre qui le suit,
Incertain, du destin, la famine étant son guide.
Poussé par la détresse, dans les bas-fonds,
Chaque soir, lui offre pour s'endormir,
Un par-dessus usé et quelques cartons,
Et l'abri d'un porche, pour se couvrir.
4 commentaires:
hélas de plus en plus de pauvreté dans un monde riche:: chercher l erreur:::et personne n est a l abri; très beau texte pour illustrer ce fléau de l an 2013 :bisous
Aucune âme ne peut rester insensible à pareille situation... Et surtout pas une âme poétique comme la tienne, Michel.
Cette paupérisation devient de plus en plus alarmante. Et la vraie misère ne pleure jamais. Tu l'as ici très bien évoqué en ta seconde strophe très émouvante.
Gros bisous,
Cathy.
De jolis écrits ! bravo
un poème très émouvant écrit avec des mots d'une finesse a la misère du monde merci pour a toi Antoinette
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