La nuit s'engouffre dans leurs cheveux.
Et comme retenue l'obscurité en otage
Va son halé, assombri et ténébreux.
Traîner l'opacité noire sur le paysage.
Va son halé, assombri et ténébreux.
Traîner l'opacité noire sur le paysage.
Les âmes enlacées sur le bord du Rhin
De pas complices, en l'heureuse saison
Vont les sentiments, unissant leur instinct
Vivre l'instant, en secret leurs émotions.
C'est là, à l'orée de ces fiers rameaux.
Il y a peu de temps, la première fois.
Que l'amour a glissé sur leur peau
Et leur cœur tendre caressé l'émoi.
C'est là, à l'orée de ces fiers rameaux.
Il y a peu de temps, la première fois.
Que l'amour a glissé sur leur peau
Et leur cœur tendre caressé l'émoi.
Les corps, posés sur l'herbe du soir
Ils retrouvent cet endroit paisible.
Où la tendresse osant s'émouvoir,
De leurs échanges doux et sensibles.
En leurs ébats roulés sur la mousse
Enchevêtrés leurs ombres étendues
Usent, de l'amour qui les éclabousse
Aux baisers sur leurs lèvres tendues.
Leurs soupirs rythmés et brûlants
Soufflent sur leurs désirs affermis
Laissant dans leur bonheur haletant
Un gémissement de plaisir aussi.
M PIERRON
