Un petit sentier de terre, étroit et fleurit.
Dans la clarté pâle, à l'éclosion matinale,
Libre, se faufile ambitieux et sans bruit,
Sous le bleu marbré, d'un ciel estival.
Libre, se faufile ambitieux et sans bruit,
Sous le bleu marbré, d'un ciel estival.
En bordure, des buissons d'aubépines,
Éveillent leurs sépales, de rose et blanc
Et la brise, ennoblissant mes narines,
M'éclabousse, de son bienfait odorant.
Et la brise, ennoblissant mes narines,
M'éclabousse, de son bienfait odorant.
Frémissante, sur les herbes et les fleurs,
L'ombre, étend sa fraîcheur versatile
Et la lumière, épanouie de splendeurs,
Gave la nature, de sa saveur subtile.
Je déambule, le pied prit d'évasion,
Sur le pâturage vert, de mon aventure,
La douceur, épanchée sur mon front,
Et ses vertus heurtant ma figure.
Le pas flâneur, dans la touffeur de l'été,
Je respire, le bonheur qui m'est offert
En la communion, dont je suis invité,
Lorsque mon talon se pose sur la terre.
M PIERRON