SANGLOTS DE PLAISIR

Que le sourire vient s'épanouir,

Sur les traits de son front gracieux.
Ainsi, en silence déborde de plaisir,
Une larme sur le bord de ses yeux.

La douceur s'incline sur son visage.

Au cristallin de ses tendres pleurs.
Quand vive la joie laisse en naufrage,
L'amour dans un océan de bonheur.

L'espoir glisse sur son beau sein.
Par le secret, retenue prisonnière,
l'émotion impulsive jusqu'à sa fin, 

Va diluer le désir sous sa paupière.

Chaque sentiment imbibe sur sa joue,
Le trouble en gouttes émotionnelles.
Délicat de deviner cet amour fou, 
Jaillir de ses grands yeux bleu ciel.

Les mots s'échouent sur sa raison,

Au silence d'un instant confidentiel. 

Et les sanglots de plaisir en effusion,

Délicats, vont se conjuguer au pluriel.

                                 M PIERRON

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L'ADIEU

                                  

Toi mon père, si beau et si fort à la fois.

J'ai marché, dans l'empreinte de tes pas.
J'étais ton éclat, l'amour notre joie,
Dans la chaleur suprême, de tes bras.

Ce que fut ton regard, confit de tendresse.
Mes yeux de te voir, mon cœur de t'aimer.
Les instants près de toi, étaient des caresses,
Par tes sentiments, que tu as su me donner.

Je n'oublie pas ta bonté, qui m'a fait grandir.
Ces instants si forts, nos mots tendres partagés.
Tu m'as donné du bonheur, j'ai reçu du plaisir.
Qu'il était doux père, de vivre à tes côtés.

Ton silence s'accroche à mes heures.
Que le souffle de ton âme, si peu refroidi,
S'immisce en ma peine, sèche mes pleurs.
Ô père, je suis ton enfant, l'autre bout de ta vie.


                                             M. PIERRON

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