Ainsi, vais-je par les sentes solitaires,
Ecouter le silence, de l'été qui expire.
Sa dernière lueur chaude dans l'air,
En éclat de douceur, va bientôt mourir.
Vallons et ravines, dans les aubes pâles.
La saison apporte son premier frimas
Et sur l'ombre des heures, va son long râle,
Écourter les jours, sans bruit,ni fracas.
Je pose le pied dans le matin frileux.
L'automne est là froissant la feuille.
Sous les lambeaux d'un vent vigoureux,
Dépouillée, la nature nue, est en deuil.
J'entends ses sons et ses murmures.
Son souffle,au plus profond des bois.
Même, sur le plus petit brin de verdure,
L'humeur automnale, jette son froid.
Plaines et monts, je foule l'herbe froissée.
Des versants, jusqu’aux coteaux Alsaciens.
Le regard ébloui, de rouge au jaune coloré.
La fraîche rosée, perlant mes escarpins.