Quelquefois bien long, le temps va,
Laissant en regret et non- retour,
Le passé mort, qui s'enfuit déjà,
Le temps va, bien souvent trop court,
Emportant chaque instant au-delà,
Le présent qui se gomme en jour.
Le temps va, de ses heures perdues,
Si longues mais brèves parfois,
En rythmes, d'intervalles disparus,
Le temps va, littéral à sa loi,
D'une durée qui n'en finit plus,
De n' être passé et futur à la fois.
Le temps va, infini d'espaces,
De l'obscurité, jusqu'à la lumière,
Où jours et nuits se remplacent,
Le temps va, de minutes régulières,
Son cycle demeure et s'efface,
Mais jamais ne revient en arrière.
Le temps va, infidèle et fuyant,
Son emprunte telle une nostalgie,
Confit, le souvenir d'antan,
Le temps va, muet sans bruit,
Et son silence nous rappelant,
Que le temps va et nos vies aussi.