Elle n'a jamais vu la mer que sur des photos.
Là où le désert n'est qu'une étendue d'eau
Un rêve imaginaire de vague et de flots
Ni respiré cet air qui vous colle à la peau
Pas même foulé la poussière tapis de sable chaud.
Elle n'a jamais vu la montagne que dans les magazines.
Ni senti le vertige qui gagne au plus haut des collines
Bloquée dans sa campagne au fond de sa cuisine
Même rien ne l'épargne ces tâches que l'on imagine.
Les vacances estivales où l'on pense à partir
Émotions idéales qu'elle ne pouvait s'offrir
L'issue originale du temps et du plaisir
A privé son journal de photos souvenirs.
Les voyages n'ont pas fleuri ses printemps.
Portée par les images sur d'autres continents
Ces rêves ont fait naufrage sur un soleil absent.
Privant son journal de photos événements.
Elle a fait de sa passion l'amour de ces enfants.
Acceptant la raison sans nulle différence
Une vie exemplaire de soucis de tourments
Unissant l'art et la manière au prix d'une patience.
Les battements de son cœur, pulsions d'affections
Concentré de bonheur à l'insu de ses nourrissons
Elle avait cette femme une source intérieure.
Diffusant cette flamme qui nourrit la chaleur
Attendrissant les larmes, essuyant les pleurs
Pour faire que ces instants se noient de bonheur.
Destiner toute son existence à consacrer sa vie
Privant son aisance à ceux qu'elle a recueillis
Les enfants de l'assistance adoptés pour ses petits
D'un amour immense portait son ciel à l'infini.
Née dans un coin de terre un jour de printemps
Elle a reçu la lumière et le premier frisson.
Dans ce petit coin de terre usée par le temps
Elle a fermé ses paupières pour un sommeil profond.
Dans les mots de ma prière, son souvenir reste présent.
Et mes pensées nourrissent mes sentiments.
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