mardi 2 avril 2013

ARROGANCE CHARNELLE

   

L'arrogante au pli en tenue légère
Épousées, de courbes justes et rebelles,
A ses reins et leur chute outrancière,
Ose féminin, sa volupté sensuelle,
Suscitant le désir et sa beauté singulière,
A l’œil viril, usant son argutie charnelle.

L'extravagante en demi -Effeuillage,
De ses jambes, habillées de résille,
Aux jarretelles, retenues en otage,
Rehaussée sur ses talons aiguilles,
Offre à ces mains, câlines et sauvages,
Son intimité entière, qu'elles déshabillent.

Psalmodie au feu des plaisirs,
Et la pointe de ses seins tendus,
A la bouche qui les fait frémir,
Emmiellée dans la douce vertu,
Elle donne en ultime soupir,
A son amant, l'intégral de son nu .

Dans une chambre, au milieu d'un lit,
Les cuisses, hautes et conquérantes,
Cambrée, la tête à l'avant du roulis,
A l'afflux de flatteries abondantes,
Elle s'enivre du baiser qui unit,
Ses lèvres à la langue assaillante.

En l'instant, caressé de douceur,
Renversée sur la couche drapée,
Son râle brûlant écrié de chaleur,
Au masculin, jusqu'en sa féminité,
Glorifie en son corps et son cœur,
La quintessence du délire éprouvé.


                            M PIERRON


  

1 commentaire:

Christian BAILLY a dit…

Merci à toi poète de l'amour !