mardi 9 juillet 2013

REGRETS


Les repentis, flagellent le vide de silence,
Quand la pensée, jetée dans la mémoire,
Va s'enrouler, autour de la conscience.
L'angoisse se soulève et fuit le désespoir.

Un rêve, étendu sur les sentiments, parfois,
Pris, jusque dans le berceau de la raison,
Va dans l'amertume, ou va dans la joie,
Sur le sentier du temps, mûrir l'imagination.

Le front s'incline, sur des jours disparus,
Tel, un passage, par où la vie s'enfuit,
Au regard tendre, que l'on ne verra plus,
A jamais et dont l'amour, en fut le fruit.

Charme du passé, impossible retour,
En soirs l'ombre et matins d'éclats,
Chaque souvenir, fait son parcours,
L'émotion se tord, le désir s'en va.

L'esprit tourmenté, de vains pleurs,
Geint, le langage interdit de remords,
Quand la nostalgie, se vêt en bonheur,
Le regret de chagrin, subsiste encore.


                           M . PIERRON