REGRETS
Les repentis flagellent le vide de silence
Quand la pensée jetée dans la mémoire
Va s'enrouler autour de la conscience
L'angoisse se souléve et fuit le désespoir.
Un rêve étendu sur les sentiments parfois
Pris jusque dans le berceau de la raison
Va dans l'amertume ou va dans la joie
Sur le sentier du temps mûrir l'imagination.
Le front s'incline sur des jours disparus
Tel, un passage par où la vie s'enfuit
Au regard tendre que l'on ne verra plus
A jamais et dont l'amour en fut le fruit.
Charme du passé impossible retour
En soirs l'ombre et matins d'éclats
Chaque souvenir fait son parcours
L'émotion se tord le désir s'en va.
L'esprit tourmenté de vains pleurs
Geint, le langage interdit de remords
Quand la nostalgie se vêt en bonheur
Le regret de chagrin subsiste encore.
M . PIERRON