Le soir s'avançait sous un ciel cendre,
Un zéphyr, agglutiné de mélancolie,
Crachotait, en haleine de vapeur tendre,
L'embrun iodé, sur l'écharpe de la nuit.
Le soleil couchant, emmitouflé d'ombre,
Éclipsait, ravit, sa clarté sous l'horizon,
Dessinant les cieux, de lueurs sombres,
Fissurant l'éclat, de ses derniers aiguillons.
La fièvre s'évaporait et l'obscure épaisseur,
Brouillait l'azur, jusqu'à le tacher de noir.
Le nocturne, salivait sa fraîche moiteur,
Son postillon, sur ma peau, venant choir.
Telle, une odeur, vint se coller, douce et amère,
Sur mes lèvres closes, l'agréable goût salé.
Dans la nuit convulsive, montait la mer,
Son soupir fuyait, le reflux en la grève échoué.
Allongé, sur le sable en la dune solitaire,
Le songe noyé, dans les bruits du rivage,
J'écoutais, les remous et l'écho dans l'air,
La vague, giflant le récif, le limon en naufrage.
Sous ce compromis, dilué de lumière,
Frémissait l'écume, de ces flots infinis.
La mer mourante, sur le bord de la terre,
M'offrant l'orgueil de ses replis.
2 commentaires:
beau poème autour de la nature belle image que tu es fait on se promènerais bien comme toi
j'adore tes mots sont splendides merci a toi
Simplement magnifique poésie
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