Tel, un voyage sur les flots, qu'il accompli.
La mature hissée, la voile goinfrée de vent,
Chahuté de remous, mais libre sur l'infini,
Il bat l'eau en écume et ses reflets d'argent.
Solitaire mille lieux en ce désert absolu,
Il vogue sur le silence, en nœud et d'allure.
L'étrave glorifiante, et la vague déchue,
Flagelle la nef, influencée d'aventure.
Majestueux, osant les flux océaniques,
Il conquiert sous l'azur, l'empire d'eau.
Quand la rancune, en lames euphoriques,
Noie de tyrannie, le bastingage du vaisseau.
Le souffle du vent, est le lien qui le guide,
Tel, un nageur, brassant la fluidité de l'océan,
Il s'empare, les bras ouverts, la quille avide
De ces instants, qui l'emporte vers l'avant.
2 commentaires:
Belle aventure que ce vent dans ces voiles.....superbement racontée !!
superbe voyage au grès du vent magnifiquement dit Michel l texte est superbe je ferme les yeux et je m'y voie merci de me faire voyager avec de si beaux mots
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