Elle exprimait en secret, sous sa jupe blanche,
La pudeur ingénieuse, de ses fiers contours.
Enroulant d'insolence, le jeu de sa hanche,
Le flanc chaud, de désir d'appel en amour.
Enroulant d'insolence, le jeu de sa hanche,
Le flanc chaud, de désir d'appel en amour.
En ce temps-là, Lucie me versait ses yeux.
J'usais ma joie fidèle, à suivre ses jupons.
Nous avortions, des heures sous les cieux,
A brûler nos envies et vivre nos émotions.
Ainsi, nous, allions par les chemins verts,
Le pas élancé, l'extase à nos fronts rustiques,
Cueillir en douceur, nos fugaces chimères,
Prenant appui, sur nos pensées idylliques.
Complice, l'espoir chevauchait le bonheur.
J'aurais arrêté le temps bien précisément,,
Quand Lucie, chaud dans mon cœur,
Versait, l'intégralité de ses sentiments.
J'aurais arrêté le temps bien précisément,,
Quand Lucie, chaud dans mon cœur,
Versait, l'intégralité de ses sentiments.
En ces heures choisit, à l'orée des taillis,
Nous étions seuls, à l'abri du passage.
Lucie, éclaboussait ses formes resplendis,
M'offrant sublime, le nu sous son corsage.
J'aurais hurlé, afin que ne cesse le festin
Et que ne s'éteigne, ce morceau de jour,
Quand ma lèvre, avide respirait son sein,
Se gavant de chaleur, sur sa peau de velours.
Lucie était heureuse, je l'étais avec elle.
La saveur de sa bouche, je l'avais cueilli
La saveur de sa bouche, je l'avais cueilli
Et notre plaisir, coulait en illusions nouvelles.
Mais nos pas dans le temps ne se sont pas suivis.
Mais nos pas dans le temps ne se sont pas suivis.
M PIERRON