samedi 2 novembre 2013

LE JOUR DE LA TOUSSAINT



Novembre humide, le long du mur de pierre.
Ce lieu de silence, parmi les stèles et les croix.
Je vais le pas recueilli, sur l'allée du cimetière,
Où nous marchions, bien souvent autrefois.

L'âme torturée, les bras remplis de fleurs,
Humble, je viens dans l'infini de ton repos,
Déposer sur le marbre, en brin de douceur,
Des chrysanthèmes et une bruyère en pot.

La pensée engloutie, dans les souvenirs,
Je me rapproche prés de toi maintenant.
Et même si le vide, m'a volé ton sourire,
Je garde en moi, les sentiments d'avant.

Jamais, de ce qui fut nous, rien ne revivra,
Mais tu es là, tu restes l'ombre de ma vie,
Tu es mon guide, le pas de mon pas,
La douce blessure, qui me déchire aussi.

Je m'éloigne, dans l’œil le chagrin amer, 
Les bras vides, je t'ai apporté des fleurs.
Ma solitude, referme le grand portail de fer,
Sur l'espace de ta dernière demeure.


                                    M PIERRON



  Copyright © M. Pierron

6 commentaires:

Unknown a dit…

C'est un beau poème très émouvant.
Merci Michel.
Amitiés
Chantal

Pouvez-vous vous mettre en rapport avec moi à l'adresse suivante :
labelouette@yahoo.fr

Unknown a dit…

Bonsoir à vous
Superbe est votre déclaration
Impossible que celle ci n'est pas transcendée la terre à l'approche de votre corps, le sien en son esprit
Perceptible à la lecture tout comme le suivi d'un cours métrage
Je vous souhaite le bonsoir Michel.

Fleur de corail Jeannine Toiron-Vaquié a dit…

Très beau poème et beaucoup de douceur aussi !

Unknown a dit…

Très beau et émouvant. Mes amitiés Michel <3

Unknown a dit…

tes mots sont tristes, émouvants remplies de douceur bises Antoinette

Elizabeth Magnus a dit…

Bonsoir
Effectivement il est magnifique Ron poème
Bonne soirée avec douceur.
Bises