Il n'importe peu, l'épave endormie,
En la grève s'appuyant sur son flanc.
Rongée d'abandon, l'âme engourdie,
A enlisé sa quille dans le sable blanc.
En la grève s'appuyant sur son flanc.
Rongée d'abandon, l'âme engourdie,
A enlisé sa quille dans le sable blanc.
Planté, dans les tessons de la solitude,
Le temps, s'est engouffré plus amer,
Accablant, ses années de vicissitudes,
Sur l'étrave, délaissée par la mer.
Ce grand mât, jadis, gonflé de noblesse,
Roulant les eaux, apprivoisant les climats,
A laissé glisser sur l'océan sa jeunesse.
Bercé par les flots, dans les épais frimas.
Loin des mondes, à finir son aventure,
En naufrage exilé, sur un rivage stérile,
Que le supplice des ans, banni l'ossature,
Et dans la voile lacérée, le vent s'enfile.
L'armature avachie, se heurte aux saisons.
Une péninsule désespérée, nue d'existence,
Sans cri lointain, dans un unique horizon,
Le martyre souffre sa vie, au bruit du silence
Le vétuste pavois, en sa dernière demeure,
Sur un sable, que l'eau vient lécher parfois,
Quand le soleil furieux, engloutira les heures,
Cesseront les soupirs, de ses haubans et ses bois.
M PIERRON
3 commentaires:
Aucun commentaire ?
Et pourtant ta plume est riche de belles images qui je l'espère résisteront au temps
Amitiés
Christian
Fort belle Vidéo,Merci Michel pour une si jolie musique,J'ai le COEUR PLAINT DE SOUVENIR MERCI A TOI Simone Merlin Sisafra@hotmail.com
Fort,beel
Michel de ce beau voyage en vidéo et en paroles ton amie
Enregistrer un commentaire