Ils ont des années ces mûrs de pierres
Sous leur toit de tuiles rouges ou grises
Ils se posent alignés, tel sur la terre
De front inégale, les maisons se rivalisent
Ils se posent alignés, tel sur la terre
De front inégale, les maisons se rivalisent
Leurs ombres furtives couvrent le parterre
Au silence de ces intervalles qui les divisent.
Au silence de ces intervalles qui les divisent.
Certaines l’œil fuyant et l'ossature avachie
Outragées par le supplice des saisons.
Outragées par le supplice des saisons.
Souffrent meurtries, le visage usé de vie
Et leur face désolée, infinie d'abandon,
Laissent, sous un vieux lierre qui les envahit,
Et leur face désolée, infinie d'abandon,
Laissent, sous un vieux lierre qui les envahit,
Apparaître, quelques morceaux de leur pignon.
Le dédale de la rue et son petit trottoir
Convaincs le temps autrefois consommé,
Que son pavé passé, lézardé d'histoire,
Se débordait; sans cesse d'être piétiné
De pas pauvres, où de pieds notoires,
Au talon nourri, accusant le caillou de gré.
Comme une rue, promenant ses passants,
Sur son dallé, allant le long des murailles,
La galoche écorchée, le sabot claquant,
Poussaient jadis, l'écho dans les entrailles
Silencieuses de la rue où chaque instant,
Infligeait, une finalité de chocs sur la rocaille.
Poussaient jadis, l'écho dans les entrailles
Silencieuses de la rue où chaque instant,
Infligeait, une finalité de chocs sur la rocaille.
La pierre est déserte, les usagers ne sont plus.
Je marche dans l'abandon du faubourg,
Les pas confondus, et leurs bruits se sont tus
Sur le pavé d'antan, harcelé tous les jours,
Ci-gît, sous mon pied, une fébrilité disparue,
Qui fut autrefois, noble dans la rue de la tour.
Les pas confondus, et leurs bruits se sont tus
Sur le pavé d'antan, harcelé tous les jours,
Ci-gît, sous mon pied, une fébrilité disparue,
Qui fut autrefois, noble dans la rue de la tour.
M PIERRON
2 commentaires:
A ma première lecture, ce poème m'a bien plu.
Il faut que je le relise plusieurs fois pour qu'il devienne pour moi comme une musique ou comme le bruit d'une cascade.
Merci pour la poésie
Lydie Mapuce
ton poème est une promenade dans cette rue tes mots sont magiques et nous entraîne dans tes pensées et bruit de la cascade merci Michel ton amie bises
Enregistrer un commentaire