Posant furtif, son pied souple et fragile,
Elle pousse l'instant de son aventure,
Sur un chemin, en sous-bois qui se faufile,
Dans l'inconnu ombragé, sous la ramure.
Sur un chemin, en sous-bois qui se faufile,
Dans l'inconnu ombragé, sous la ramure.
Jouissant, de cette agréable quiétude,
La douce haleine, d'un soleil de juin,
La douce haleine, d'un soleil de juin,
Crache son effluve, chaud de gratitude,
Venant caresser son tendre féminin.
Venant caresser son tendre féminin.
Une marche tantôt paisible, en dandinant,
Pose son pas, le long d'une berge fleurie,
En contrebas, d'un long cours ruisselant
Et l'eau claire, vers la plaine qui s'enfuit.
Pose son pas, le long d'une berge fleurie,
En contrebas, d'un long cours ruisselant
Et l'eau claire, vers la plaine qui s'enfuit.
Un épais tapis d'herbe et de mousse.
Debout, les pieds dans l'onde liquide.
D'un geste, sa robe, elle retrousse,
Trempant son nu, dans le nid limpide.
Douce et dévêtue, elle plonge entière,
L'arrogance, de sa nudité sensitive,
Dans le tourment agité, de la rivière,
Noyant son sein, au fil de l'eau vive.
Sa fesse blanche, se roule effeuillée
Et la beauté, en intégral abandon,
Se vautre sur la verdure, ensoleillée.
Sa cuisse osant une idéale position.
Laissant glisser son voile de désir,
Le pied souple, comme elle est venue,
Quitte l'endroit, qui a bu son plaisir,
Et la douceur, qui a baigné son nu.
Et la douceur, qui a baigné son nu.
M PIERRON