Dans le silence, le vide ira se nourrir,
De son adieu sur un quai de départ.
L'ineffable tristesse, avant de partir,
Usera de larmes, les tendres regards.
De son adieu sur un quai de départ.
L'ineffable tristesse, avant de partir,
Usera de larmes, les tendres regards.
Il s'en va, même s'il ne l'a pas voulu,
Le cœur, serré sous ses paupières closes.
Sa dulcinée, blottie entre ses bras nus,
Au baiser doux, sur la lèvre qu'il dépose.
Il part comme un héros, laissant derrière lui,
L’écho poignant, sous le bruit de son pas.
Esseulée dans l'angoisse, la femme attendrie,
Bannie l'insupportable, odeur du trépas.
Sur un cri, s'exclame infinie la détresse.
Il se bat en soldat, pour repousser la mort,
Mais sans jamais oublier la tendresse,
Qui l'attend là bas et qui l'aime très fort.
Glorieux devoir, jusque dans la bataille.
C'est un soir que l'horrible douleur,
A déchiré son cœur, brûlé ses entrailles,
Éteignant son corps sur un champ d'honneur.
M PIERRON