C’était hier, il n'y a pas bien longtemps.
Le bonheur juvénile riait sur mon front.
Mais filait entre mes doigts le temps.
L'an soufflant mon âge sur les saisons.
Mais filait entre mes doigts le temps.
L'an soufflant mon âge sur les saisons.
Mes rêves neufs dans ces aubes pures
Berçaient, ainsi ma radieuse jeunesse.
Et mes plus hautes joies sur ma figure
Me frappaient de leurs tendres caresses.
Les jours heureux, illuminaient mes heures.
Aux bruits courts de ces instants fuyants
Je respirais chaque petit bout de douceur.
Jetant mon âme dans mes plaisirs d'enfant.
En ce temps-là, je me laissais grandir.
L'ingénuité usant mon éphèbe esprit.
N'imaginant pas que l'on pouvait vieillir
Je croquais avide les bienfaits de la vie.
N'imaginant pas que l'on pouvait vieillir
Je croquais avide les bienfaits de la vie.
La pensée fidèle à mes folâtres chimères.
J'enlaçais infinies mes jeunes aurores.
Au matin ainsi son rayon de lumière
Usait, son écho doux sur mon âge d'or.
M.PIERRON
5 commentaires:
que de jolis mots
L'avancée inexorable de l'âge, ça donne parfois beaucoup d'amertume, la seule consolation est quand on se remémore son enfance. Moi je l'ai ressenti plus durement ( 71 ans en juin prochain ) que j'en suis venu à dire : Le comble du comble est de garder un cœur jeune et un esprit alerte tous deux enfermés dans une vieille guimbarde .
Merci du partage . J'ai adoré
Abid
Surtout ne vieillis pas !!!
tes mots sont si beaux !!!
j'adore ce poème sur l'enfance et ces souvenirs un bonheur a lire , tes mots sont plein de nostalgie , mais de douceur merci a toi Michel ton amie bises
Plein de bonheur en barre dans ces souvenirs ....un hier qui fait conjuguer le passé au tamis de la tendresse!! bien joli...bisous
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