Quelle angoisse pour la vie
Qui sombre et appelle au secours
Lorsqu'en filament la maladie
A tissé sa toile au jour le jour
Dans un corps faible et meurtri
Ne laissant plus aucun recours.
Quelle souffrance pour celui qui apprend
Ayant lutté en vue d'une guérison
Que le combat mené s'est révélé perdant
Et que la chaire envahie de lésions
N'exprime plus l'espoir de prolonger le temps
Pour une issue vers d'autres horizons.
Quel désespoir lorsque la vie s’effondre
Diminué par le mal à être condamné
De ne plus recevoir ne plus répondre
A tous ses chers ses êtres bien-aimés
Et de savoir ne plus jamais se confondre
Dans ce monde de vivants et de réalités.
Immense solitude, l'humain en perdition
Qui supplie demande la délivrance
Et qui garde avant l'ultime séparation
Une volonté face à une impuissance
Derrière une cruauté sans pardon
D'un cancer qui l'ensevelit en l'éternel silence.
M PIERRON
Copyright © M. Pierron
certificat : 000568365
3 commentaires:
J'aime beaucoup ce poème
Magnifique ce texte Michel oui quel dure réalité de la vie.
Bonne journée et merci pour ce beau partage.
Sublime texte décrivant un dure réalité cette maladie
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