Sur la berge d'un étang dormant,
Dans les reflets d'une onde claire,
Un saule pleureur, le rachis arquant,
Lorgnait sa mine à se complaire.
Le rhizome, émergé dans l'eau,
La douceur du câlin zéphyr,
Charmait un gracieux roseau,
Oscillant, à l'ordre de ses soupirs.
A ces heures, exquises matinales,
La silhouette du géant feuillu,
Éprouvée de chaleur estivale,
Éventait sa tignasse drue.
Frêle de tige, stricte d'allure,
Du pied à son épi velouté,
Sous la somptuosité de ramure,
Le roseau captivait, l'éclat ombragé.
Le silence déchirait le marécage,
En ces lieux, ivres de solitude,
Les compères liés de voisinage,
Fleurissaient leur mine de plénitude.
L'apogée d'aquilon radieux,
Exprimait la saison idéale,
De soleil et de jours heureux,
Prospérant leur fibre végétale.
Pas âmes en berge dépeuplée,
Dans le retrait de sol mouvant,
Un saule un roseau à son côté,
Et puis de l'eau, parfois du vent.
5 commentaires:
Très joli blog Michel, merci pour vos partages :-)
La nature a ses poèmes ressourceants
très joli poème
merci pour ce partage
bon dimanche bisous
très jolie poème sur la nature les mots sont magnifiques j'adore
Magnifique, rien de plus à ajouter , continuez !
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