Le jour s'appuyait, sur un éclat de lumière.
Et l'aube, gavée du caprice matinal,
Et l'aube, gavée du caprice matinal,
Soupirait, dans les bouffées printanières,
Son crachin de douceur sur le végétal.
Son crachin de douceur sur le végétal.
Le pas pris dans cet excés de nature
Foulant le verger et son herbe froissée
Dans la douceur florale sous l'azur
Mon souffle expirait le long de l'allée.
Dans la douceur florale sous l'azur
Mon souffle expirait le long de l'allée.
Au bout du chemin un portail chancelant
S'ouvrait humble sur un bouquet de fleurs
Gracieux, un arbuste et un lierre grimpant
S'inclinaient, faisant mon entrée d'honneur.
L'iris excellait en la margelle du jardin.
Le glaïeul blanc et ses bords vermillon
Semblait épouser l'arôme du jasmin
Dans un panache de fleurs et de boutons.
Le jargon d'un mainate brisait le silence.
Et son gazouillis subjuguait les lieux.
Tel, un privilège d'une joie sa cadence
Animait le courtil de son élan mélodieux.
Animait le courtil de son élan mélodieux.
Aux premiers plis colorés du levant
L'âme autant ravi dans le berceau fleuri
Comme il était doux cet effluve troublant
Épicé de fleurs et sucré de fruits mûris.
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