La porte lourde d'un bruit sourd se referme,
Le verrou agressif s'enclenche, emprisonne,
Condamné sous le pouvoir dans un système,
Où l'interdit abolit le droit, l'indiscipline s'abandonne,
Dans un régime pénitentiaire où poussé à l'extrême,
La soumission efface la dignité de l'homme.
Détenu, sous surveillance journalière,
D'un œil intempestif aux aguets du maton,
Faisant glisser sans une autre manière,
Le cache ovalisé qui recouvre l’œilleton,
Jetant un aperçu sur la cellule entière,
Abusant de contrôles perpétuels observations.
La vie tient et demeure concentrée,
Dans un cachot, surmonté d'une lucarne,
Où l'ombre cingle la lumière pour l'obscurité,
Sur une cellule encrassée, où le temps s'acharne,
Dans des heures qui s’allongent nourrissant la pensée,
Entre l'espoir inespéré et le rêve qui flâne.
Emprisonné, innocent par erreur,
Plongé dans un univers carcéral,
La personnalité a perdu sa valeur,
Lorsque diminué dans un espace infernal,
La discrimination affecte tout honneur,
Un numéro, un matricule identité vitale.
Aux griffes abusives d'une justice,
La répression vient gratter le pognon,
Jamais au centre de ce service,
On oubliera ni effacera ton nom,
Une administration aux années de sévices,
Qui nourrit la délinquance et remplit les prisons.
M PIERRON
Copyright © M. Pierron
certificat : 000568365
2 commentaires:
Tien un nouveau blog ?????
Oui je viens dans cette communauté partager mes écrits et mes sentiments
merci mon ami pour ton com
poétiquement
michel
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