Trébuchant, sur les mois du temps.
Et la rime en éclats d'émotions,
Soupire l'an, ses doux gémissements.
Et la rime en éclats d'émotions,
Soupire l'an, ses doux gémissements.
Ma strophe ainsi, sur la feuille morte,
Griffonne, dans les frimas, de l'automne
Et son sanglot, à mes mots rapporte,
L'écho, d'une longue période, monotone.
Froide pesanteur, l'hiver, âpre et gelé,
Recouvre, le thème de ma composition.
Ma stance frileuse, sur le papier glacé,
Glisse silencieuse, va mon inspiration.
Dans les tièdes haleines, d'aubes claires,
Que les aurores, charment ma romance.
Quand le printemps, postillonne dans l'air,
Ma prose fleurie, à la vive renaissance.
Par les bois jolis d'ombre et de verdure,
Juin suffoque, sous l'averse de lumière,
Ses vapeurs chaudes, aux reflets d'azur,
Réchauffent mon âme romancière.
Ses vapeurs chaudes, aux reflets d'azur,
Réchauffent mon âme romancière.
M PIERRON