mardi 12 janvier 2016

TON CHEMIN










Comme nos chemins sont différents,
Souviens-toi !! Que ton destin est inconnu
Même si ton âme va libre d'un pas lent, 
Le temps fuit le présent que tu as parcouru.

Longue, peut être aussi ébloui de lumière,
Ta vie est un sentier à la croisée d'une route.
Le pied allant impossible retour en arrière
Tu suis la voie sans une ombre et un doute.

A l'aube éblouissante, tu ramasses la joie
Dans le sillon naissant du nouveau jour
Ton esprit baigne et ton cœur se noie
Dans l'immense splendeur, qui t'entoure.

Chaque instant, tu avances sous les cieux 
Respirant l'éther vital dans tes poumons
Et la beauté du monde te remplit les yeux,
De la couleur éternelle de ses rayons.

Dans cette expansion de douceurs infinies,
Tu arpentes les minutes, escalades les heures.
Sur les parois vertigineuses de ta vie 
Tu jettes de la tendresse dans ton bonheur.

A la lisière du temps s'enfuit ton chemin.
Les ans sous ton pas les traits sur ta figure,
Parce que l'avenir dans les lignes de ta main,
A prédit la fin certaine de ton aventure. 

                        
                                           M. PIERRON
                 


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lundi 30 novembre 2015

ELLE ÉTAIT SI JOLIE




Elle était si jolie et ses yeux dominants
Offraient vainqueurs l'ineffable douceur
Je voyais pur que le bonheur naissant
En son âme s'épanouissait telle une fleur.

Sur ma joue elle usait infini son regard
Ne laissant nul mots briser nos silences
Nuls espoirs s'échouer tristes et hagards
Seul en son cœur un feu de concupiscence.

Elle était rose sur son pétale de velours
Au long de sa tige j'étais son épine
Notre printemps doux était fleuri d'amour
Notre jardin embaumé de tendresse divine.

Mes sentiments réchauffaient ses désirs
Sous son sein lourd palpitant d'émoi
A ma bouche sa lèvre régalait mon plaisir
Son haleine je buvais chaude et douce à la fois.

Elle était si jolie avec l'azur dans les yeux
A l'heure où son sourire se pendait à mon cou
Si forte notre extase sous nos fronts heureux
Elle était si jolie sa tête posée sur mes genoux.


                                                                       
                                      M. PIERRON

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mardi 24 novembre 2015

L'HIVER AU MARKSTEIN




Une brume légère opacifie l'horizon
Dans le silence par ces lieux désolés
Mon pied lourd au penchant du vallon
S'essouffle sur les sentes enneigées.

Plus haut encore dans l'épais frimas
Par ces heures blanches matinales
Je respire dans chacun de mes pas
La douceur de ce froid hivernal.

L'abondance ouaté a couronné les bois
Et la solitude a creusé les chemins
Quelques bruits m'effraient parfois
Puis tout se tait dans cet hiver sans fin.

Le clapotis incessant d'un filet ruisselant
Qui naturellement naissant sous la terre
M'offre l'infini refrain de son jet fuyant
Sinueux entre la mousse et les pierres.

Immense beauté de ces hauts alsaciens
Aussi, je poursuis plus loin mon aventure
Vers la froide altitude de ce massif vosgien
Entre l'ombre, la lumière et l'air pur.


                                 M. PIERRON


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mercredi 18 novembre 2015

LES FENÊTRES



                                   
Il y a des fenêtres qui portent des rideaux
Quand vu de l’extérieur aux yeux indiscrets
Elles cachent intime derrière leurs carreaux
Des intérieurs et tous leurs petits secrets.

Parées en longues étoffes ou fins voilages
Jamais ne laissent rentrer l'indiscrétion
Seule la lumière pénètre le vitrage
Pour éclabousser l'ombre dans la maison.

Il y a des fenêtres qui sont toutes dévêtues
Qui ouvrent leur intérieur sur l’extérieur
Déparées, sans plus aucun tissu
Exaltent impunément l’œil inquisiteur.

Parfois ouvertes, elles laissent s’évaporer
Les bruits familiers et les joies vers l'azur
Les mots s'envolent et se font attraper
Par l'ouïe passagère qui les capture.

Il y a des fenêtres derrière leurs volets
Que l'on ne peut lorgner ni apercevoir
Avec leurs tulles dans le noir complet
Ne laissent à la vue pas une ombre choir.

Dans la fin du jour envahie de lumière
De fins voiles dissimulent l'intimité
Derrière sa fenêtre, l'impudeur entière
Offre au passant son intérieur et sa beauté.


                                                                             
                                    M. PIERRON



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dimanche 15 novembre 2015

13 NOVEMBRE 2015



C'est pourtant un soir au bord de la nuit,
Que sur l'infâme destin, leurs rêves se sont tus
Et l'ombre sous leurs paupières a tressailli,
Supprimant la lumière, qu'ils ne reverront plus.

Ils étaient hommes, femmes, libres comme toi.
Avec pour seule et unique arme l'innocence,
Seule défense l'amour, seul combat la joie,
Avant qu'ils ne sombrent dans l'infini silence.

Leur jeune âge brillait dans leur cœur,
Paisible,la vie éblouissait leurs yeux
Et leurs âmes, penchées sur le bonheur,
Jetait sur le temps leurs jours heureux.

C'est pourtant un soir que tout s'est arrêté,
Que la haine a violé leur paix par rafales,
Et les tirs sans pitié exécutant leur liberté
Ont laissé inerte, leur vie criblée de balles.

Ils étaient êtres chers, frères, parents, ou sœurs.
Quelle angoisse sous ce ciel, quand la vie s'en va.
Grande est la peine immense la douleur,
Lorsque la réalité, n'est plus au bruit d'un pas.


                                    M.PIERRON

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lundi 26 octobre 2015

JE NE VOUS DIRAI PAS TOUT




Je vous avouerai, que lascive est sa voix.
Que les mots qu'elle pose sur ses silences,
Sont des éclats d'échos, des morceaux de joie
Une émotion, dans un flot de confidences.

Que sa bouche et ma lèvre qui l'effleure, 
Reste un instant, purifié de plaisir.
Que ses sentiments, ont capturé mon cœur.
Que fidèle, sont nos mains, sans se désunir.

Mais je ne vous dirai pas ma joie intense,
Tous ses désirs, blottis entre mes bras.
Je ne vous dirai pas tout ce que je pense,
De nos regards, qui se parlent tout bas.

Je vous livrerai en secret mes mystères.
Les traits chéris, qui séduisent son visage.
Le feu de son désir et ses douces chimères.
Je vous dévoilerai le miroir de son image.

Je vous confierai que l'extase est sensuelle
A nos étreintes, nos haleines confondues 
Que nos souffles courts, sont fusionnels
Dans ces instants suprêmes et absolus.

Mais je tairai ses pénétrants frissons,
A la naissance de notre apogée extatique,
Tout ce que nous avons bu à l'unissons,
Au creux de nos reins, nos corps obliques.

Je vous raconterai immense est sa tendresse,
Quand fort mon amour, s'appuie contre le sien.
Que son sourire se reçoit comme une caresse
Et que son cœur s'enlace autour du mien.

Je vous déclarerai sa flamme aussi.
Qu'elle est tombée pour moi d'amour,
Que ce petit bonheur que j'ai cueilli.
Fleuri dans mon jardin au jour le jour.

Mais je ne vous dirai pas mon essentiel.
Tous ses désirs, blottis entre mes bras.
Je ne vous dirai pas qu'elle est mon ciel.
Que le bonheur glisse sous nos pas.

  

vendredi 23 octobre 2015

LUMIERE


Puisses baigner le monde de son effervescence,
Fissurant l'ombre d'une immense illumination,
Mon œil, que pénètre son vif éclat de silence,
M'offre infinie, la douceur de son effusion.

L'abondance glisse dans le berceau de l'humanité,
Comme toute sa splendeur, rayonne sur la terre
Et sur ma lèvre mi-close, va l'indicible volupté,
Déposer les légers reflets de sa tendre lumière.

La nymphe lumineuse, jusqu'au bord des cieux,
Couchée sur l'horizon, se lève douce sur l'aurore
Et la clarté féconde, de son frisson radieux,
Envahit l'empyrée, l'obscurité s'évapore.

Dans cet espace incandescent sous l'azur,
La terre éclaboussée, de lumière s'embellit.
Palpitent en mon âme, ses chauds murmures,
Quand l'univers verse du ciel ses rayons de vie.   
            
                                            M.PIERRON   




mardi 13 octobre 2015

VOS MAINS


Vos mains, sont tendres comme l'amour,
Vos pâles paumes, galbées de tendresse.
Idéales, le charme ruisselle sur leur contour.
Vos mains, sont remplies de caresses.                                 

Vos mains,douces, exquises, sont la joie.
 L'âme de vos pensées, le jeu de vos désirs
Voluptueuses, fines jusqu'au bout des doigts
Vos mains, qui me sentent, que je respire.

Sensuelles, que vos mains sont gracieuses.
Quand chacun de vos doigts si fragiles,
Souple et légères, parfois baladeuses, 
Vos mains sur ma peau sont habiles.

Mystérieuses, vos mains sont suprêmes.
Elles sont l'instant sublime qui m'effleure.
Vos mains que j'écris comme un poème
Et que je serre contre mon cœur.

Ainsi, chaudes, dans les miennes enlacées.
Je baise vos mains affectueuses et tendres.
Sous mes lèvres, vos mains embrassées,
Je les prends, pour ne plus vous les rendre.

                             M. PIERRON 


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jeudi 8 octobre 2015

LE PETIT BANC DE BOIS




Ô combien d'âmes en délicates joies,
Ont versé, sur leurs plus tendres sentiments,
Leur amour, assis sur le petit banc de bois,
Les cœurs chauds, enlacés infiniment.

Ils sont venus s'asseoir, tout en sagesse.
Comme ces amants, discrets et solitaires.
Savourant leurs mots et leurs caresses,
Les lèvres jointent, à ne plus se défaire.

Par les soirs, sous les vapeurs estivales,
Ils ont posé sur le petit banc leurs yeux.
Ne laissant nulle place, ni intervalle,
A tout inconnu ou d'autres amoureux.

Ils ont bu leurs souffles, sur des baisers doux.
Unissant leurs mains et croisant leurs doigts.
Le bonheur acquis, joue contre joue,
Blottis de désir, sur le petit banc de bois.

Ils se sont aimés jusqu'à n'en plus finir.
Respirant ainsi leur voluptueuse beauté.
L'émoi triomphant, sur leurs doux soupirs,
Dans l'étreinte, de leurs bouches régalées.

Ô! Combien d'âmes en leurs délicates joies,
Le bonheur sur leur visage de miel,
Ont laissé sur le petit banc de bois,
L'ultime odeur, de leur amour sensuel?

                             M PIERRON              

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mardi 29 septembre 2015

L'AUTOMNE EN ALSACE




Ainsi, vais-je par les sentes solitaires,
Ecouter le silence, de l'été qui expire.
Sa dernière lueur chaude dans l'air,
En éclat de douceur, va bientôt mourir.

Vallons et ravines, dans les aubes pâles.
La saison apporte son premier frimas
Et sur l'ombre des heures, va son long râle,
Écourter les jours, sans bruit,ni fracas.

Je pose le pied dans le matin frileux.
L'automne est là froissant la feuille.
Sous les lambeaux d'un vent vigoureux,
Dépouillée, la nature nue, est en deuil.

J'entends ses sons et ses murmures.
Son souffle,au plus profond des bois.
Même, sur le plus petit brin de verdure,
L'humeur automnale, jette son froid.

Plaines et monts, je foule l'herbe froissée.
Des versants, jusqu’aux coteaux Alsaciens.
Le regard ébloui, de rouge au jaune coloré.
La fraîche rosée, perlant mes escarpins.

                                M. PIERRON



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mercredi 5 août 2015

JE VOUDRAIS LUI DIRE




J'imagine mes sentiments sur une page,
J'écris la saveur de son corps.
Les traits sont fins pour son visage,
Dans mon dessin que je colore.

Autant de mots, je désirais lui écrire,
Mon cœur n'a pas osé.
Ecouter la tendresse de son sourire,
Et le silence de ses pensées.

Je voudrais lui dire mes sentiments d'aimer,
Oser l'inaccessible, mon cœur contre le sien.
Juste quelques mots d'amour, dans un baiser.
Faire que notre désir, soit notre lien.

Je voudrais lui dire que rien est impossible.
Que chaque instant, peut être une éternité.
Lorsque les regards, se touchent indivisibles,
Faire de l'amour le rêve de la réalité.

Mais laisser s'échapper le bonheur,
Je ne peux le concevoir.
Que ma raison s'appuie, sur sa douceur
Et le désir, sur mon espoir.

Je ferais tout pour avoir en retour,
Une place entre ses bras.
Donnerais la joie, lui offrirais l'amour,
Pour vivre dans ses pas.

Je voudrais lui dire mes sentiments d'aimer,
Perdre l'équilibre, tomber dans son destin.
Juste quelques mots d'amour, dans un baiser.
Que le plaisir, soit maître de nos mains.

Je voudrais lui dire immense est sa lumière.
Dans sa sensualité, mes émotions, sont enlacées.
Que les silences secrets, sous ses paupières,
S'enroulent autour de mes pensées.

J'irais sur sa bouche, poser ma douce fièvre.
Boire toutes ses ardentes vertus,
Mes morceaux d'amour, au bord de ses lèvres,
Que j'ai laissé et ne reprendrai plus.

Je voudrais lui dire mes sentiments d'aimer.
Oser l'inaccessible, son cœur contre le mien. 
Juste quelques mots d'amour, dans un baiser
Faire que le désir, soit notre lien.

Je voudrais lui dire mes sentiments d'aimer.
Que le plaisir, soit maître de nos mains. 
Juste quelques mots d'amour, dans un baiser.
Que le bonheur, soit l'aube sur nos matins.

                                         M.PIERRON


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lundi 20 juillet 2015

A UNE DAME



                               
Vos yeux clairs, ont tant de choses à dire.
Et leur profond silence, de bleu azur,
Soulève, dans votre regard, que je respire,
Le reflet humble, de votre âme pure.

Votre sourire épanoui, va triomphant,
Fleurir votre lèvre, chaude et sensuelle.
Et mon désir, aussi fort demeurant,
Use, de votre argutie charnelle.

Votre cœur battant est rempli de mystère.
Le charme, sur la tendresse que je bois,
Reflète votre visage et m'offre sincère,
La satiété, d'une délicieuse joie.

Ingénu, votre parfum candide est délicat.
La douceur s'enivre, de votre pâle sein,
Qui se dresse narguant, tel un appât,
Dans son doux cocon de satin.

Votre bouche a des paroles exquises.
Et vos mains leurs gestes gracieux.
Ample vertu, que votre grâce aiguise,
Quand l'amour, à la couleur de vos yeux.

Heurtant, le front sur des rêves tendres.
A vos silences, je confie mes espoirs.
Saurez-vous, mes mots les entendre,
Leurs échos, sauront ils vous émouvoir.


                                    M PIERRON

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dimanche 28 juin 2015

LE VIOLONISTE



L 'archet coule son mélodieux scherzo,
Au rythme sensible, de sa main artiste.
 Le revers plaintif, d'un lancinant vibrato,
Soupir, sous le doigt maître, du violoniste.

La rumeur, sur les cordes de son violon,  
S'abreuve, par des sanglots de musique.
Et la complainte l'ennoblit d'émotions,
Dans la douceur, des fusions acoustiques.

Par son noble chant, submergé de joie,
La note s'évapore et son timbre se fige.
Poussant l'accord, dans un état d'émoi
Que la passion du violoniste inflige.

Suraigu ainsi, s'élève l'écho vertueux.
Quand le silence suffoque et se brise,
Dans l'allégresse, des sons mis en jeu,
La musique et le Bonheur s'harmonisent.

                             M PIERRON     

                               

                                

samedi 20 juin 2015

L"ETE






L'été souffle ses chaudes vapeurs,
Aux reflets clairs, étouffant l'horizon,
La nature, dans ce bain de splendeur,
Fleurie les pâquis, mûrie les moissons.

Tout est parfum de fleur, tout est fruit.
Ravissements de bruits et éclats de joie.
Par monts et campagnes,sentes fleuries,
L'été verse sa clarté, sur l'ombre des bois.

Juin, les hautes herbes, sous les cieux,
En la verte parure, où je suis allongé,
La douce plénitude, me ferme les yeux,
L'âme éblouie, le cœur ensoleillé.

Chaviré, par ces suprêmes instants,
Mon bonheur, s'étend dans la verdure.
Les doux aveux, d'un aquilon rayonnant,
Penchée à mon front, glisse sur ma figure.

Tout est frémissant, tout est tendre et absolu.
En fête, la nature semble épouser la terre.
Suivant ces longs chemins, bordés de vertus,
Je déguste les bienfaits, qui me sont offert.

                                                                        M. PIERRON













                                 

samedi 6 juin 2015

LE BAISER








Quand ma lèvre, ose épouser ta bouche,
Au désir fragile, d'un baiser brûlant.
Que chaude, mon haleine te touche,
A notre croyance, nos rêves s'unissant.

Je bois le reflet, de ta pleine ardeur.
Sous ton regard, mes yeux te respirent.
Ta lèvre inondée, d'une vive douceur,
M'émeut et ton délicieux soupir.

J'embrasse le silence, de ta volupté.
Ton cœur sur le mien, l'instant réjoui,
Tu retiens contre toi, le bonheur charmé.
La paupière mi-close, l’œil dans l'infini.

Peux-tu tendrement aimer le baiser,
Sur ta lèvre fine, débordée d'amour,
Que le sentiment secret, est venu poser,
Laissant la tendresse, mordre le contour.


lundi 11 mai 2015

SANGLOTS DE PLAISIR




Que le sourire vient s'épanouir,
Sur les traits, de son front gracieux.
Ainsi, en silence, déborde de plaisir,
Une larme, sur le bord de ses yeux.

La douceur s'incline, sur son visage.
Au cristallin, de ses tendres pleurs.
Quand vive la joie, laisse en naufrage,
L'amour, dans un océan de bonheur.

L'espoir glisse sur son beau sein,
Par le secret, retenue prisonnière,
Impulsive, l'émotion jusqu'à sa fin, 
Va diluer le désir, sous sa paupière.

Chaque sentiment, imbibe sur sa joue,
Le trouble en gouttes émotionnelles.
Délicat, de deviner cet amour fou, 
Jaillir, de ses grands yeux bleu ciel.

Aussi, les mots échouent sur sa raison.
L'écho velouteux, d'un long baiser,
Éclabousse, sous sa chaude sensation,
Des sanglots, que le plaisir va évincer.


                                 M PIERRON

samedi 2 mai 2015

L'ADIEU

                                  

Toi mon père, si beau et si fort à la fois.
J'ai marché, dans l'empreinte de tes pas.
J'étais ton éclat, l'amour notre joie,
Dans la chaleur suprême, de tes bras.

Ce que fut ton regard, confit de tendresse.
Mes yeux de te voir, mon cœur de t'aimer.
Les instants près de toi, étaient des caresses,
Par tes sentiments, que tu as su me donner.

Je n'oublie pas ta bonté, qui m'a fait grandir.
Ces instants si forts, nos mots tendres partagés.
Tu m'as donné du bonheur, j'ai reçu du plaisir.
Qu'il était doux père, de vivre à tes côtés.

Ton silence s'accroche à mes heures.
Que le souffle de ton âme, si peu refroidi,
S'immisce en ma peine, sèche mes pleurs.
Ô père, je suis ton enfant, l'autre bout de ta vie.


                                             M. PIERRON


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dimanche 12 avril 2015

FANTASMES EN DENTELLES



Un noble satin, peaufiné de dentelles.
Des fils d'amour, sur des brins de soie.
Broderie de fantasmes, en plis rebelles.
Fragile, en finesse, glisse sous le doigt.

Charme délicat, d'un chic transparent.
Petit tissu blanc, de rouge ou de noir.
Cousu de pudeur, tressé de sentiments.
Aux lacets audacieux, abusés de pouvoir.

Jeux coquin exquis, en tenue féminine.
Attachantes bretelles, soutenues de désirs.
Quand les courbes, excellent la soie fine.
Le nu sous la guipure, frétille de plaisir.

Festin de joliesse, paré de fantaisies.
Que la cuisse, transcende de douceur.
Osant libre, sous ses fins dessous chéris.
La concupiscence, dévêtir ses vives ardeurs.


                                         M. PIERRON





samedi 4 avril 2015

L'AGE D'OR



C’était hier, il n'y a pas bien longtemps.
Le bonheur juvénile, riait sur mon front,
Mais filait entre mes doigts, le temps,
L'an soufflant mon âge, sur les saisons.

Mes rêves neufs, dans ces aubes pures,
Berçaient ainsi, ma radieuse jeunesse.
Et mes plus hautes joies, sur ma figure,
Me frappaient de leurs tendres caresses.

Les jours heureux, festoyaient mes heures. 
Aux bruits courts, de ces instants fuyants, 
Je respirais, chaque petit bout de douceur,
Jetant mon âme, dans mes plaisirs d'enfant.

En ce temps-là, je me laissais grandir.
L'ingénuité, usant mon éphèbe esprit.
N'imaginant, que l'on pouvait vieillir,  
Je croquais avide, les bienfaits de la vie.

La pensée fidèle, à mes folâtres chimères.
J'enlaçais infinies, mes jeunes aurores.
Au matin ainsi, son rayon de lumière,
Usait son écho doux sur mon âge d'or.

                                           M.PIERRON    


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jeudi 19 mars 2015

A FLEUR D'EMOI



Lorsqu'un charme vous ébloui,
Par un visage, doux et beau à la fois.
Que le frisson, vous parcourt à l'infini.
Votre cœur battant, est battu d'émoi.

Quand le désir, est le fruit du hasard.
Au mystère, qui vous tend les bras.
Que la tendresse, vous poursuit du regard,
Ivre, la joie s’immisce, en chacun de vos pas.

Parce qu'une douceur discrète, vous inspire,
Sur une fin de geste, que vous avez voulu. 
Un parfum, qui vous croise et vous respire,
Et votre plaisir, se jette sur l'inconnu.

A ces yeux silencieux, qui vous touchent.
Ces mains dociles, aussi, qui vous voient. 
Quand votre lèvre, sur le bord d'une bouche,
Unie, la chaleur, à des élans de joie.

Ces chauds silences, qui vous caressent.
Comme une envie, qui vous sublime.
L’œil et la joue, conquis de prouesses,
Usent de ces bienfaits, tendres et intimes.

Ainsi, ce sourire jusqu'à son apothéose,
Pousse l'espoir, au fond de votre cœur.
Que les sentiments, en éclats, explosent,
Glorifiant d'amour, vos instants de bonheur.


                                           M. PIERRON  



                        


             

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dimanche 8 mars 2015

SAISONS EN PROSE



Mes vers tanguent sur les saisons,
Trébuchant, sur les mois du temps. 
Et la rime en éclats d'émotions,
Soupire l'an, ses doux gémissements.

Ma strophe ainsi, sur la feuille morte,
Griffonne, dans les frimas, de l'automne
Et son sanglot, à mes mots rapporte,
L'écho, d'une longue période, monotone.

Froide pesanteur, l'hiver, âpre et gelé,
Recouvre, le thème de ma composition.
Ma stance frileuse, sur le papier glacé,
Glisse silencieuse, va mon inspiration. 

Dans les tièdes haleines, d'aubes claires,
Que les aurores, charment ma romance.
Quand le printemps, postillonne dans l'air,
Ma prose fleurie, à la vive renaissance.

Par les bois jolis d'ombre et de verdure,
Juin suffoque, sous l'averse de lumière,
Ses vapeurs chaudes, aux reflets d'azur,
Réchauffent mon âme romancière.


                               M PIERRON

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dimanche 22 février 2015

VIRTUEL AMOUR




Le hasard, se pose sur leur joli profil.
Et le destin, va, sur les âmes inconnues,
Glorifier de désir, ces instants versatiles, 
Poussant le plaisir, sur leurs mots mis à nu.

Écris tout bas, prodigues confidences.
L’émoi, luit sur les lambeaux d'espoir.
Heurtant les joies, remplies de silence,
Rangées secrètes, en coin de mémoire.

Née, l'affinité, d'une impérieuse douceur,
Les sentiments sont versés, sur un écran.
Quand la sensualité, au fil des heures,
Tresse le lien,  unissant les Cyber-amants.

Intimes aveux, en l'instant qui chavire,
Par les touches d'un clavier, courtois.
Le mot subtil choisit, va séduire,
Et le verbe, déborder de joie.

Doux échanges, sur les parois de la nuit,
Qui vont s'éteindre, sur le bord du jour.
Quand l'orgasme, aura pénétré les esprits, 
Cesseront les souffles d'amour.

Idéal mental, que le rêve se laisse emporter.
Dans un univers, où l'ombre est virtuelle.
Et où les cœurs, ne peuvent se toucher,
Sous cet empire, artificiel.


                                         M. PIERRON
   

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lundi 2 février 2015

NATURE - ELLE




Il y a sur sa lèvre, un délicat sourire.
Un dais de douceur, fleure sur sa figure.
Et son teint chaud, conçois d'embellir,
Le satin de joue, que sa beauté capture.

L’œil angélique et le front ravi,
A l'aube, de son regard rayonnant.
Il y a un océan, de tendresse infini,
Dans le silence, de ses yeux béants.  

Ainsi penché sur son visage,
La suavité coquette, use de séduction.
Quand le désir, retenu en otage, 
Va le charme, se goinfrer d'émotion.

Il y a plein d'amour, dans son cœur.
Ses mains, sont remplies de tendresse,
Pour que chaque éclat de bonheur,
Frappe son ardente jeunesse.

L’âme douce et le geste fragile,
Sa voix claire, pose sensuelle. 
Sous ses traits tièdes et subtils,
Il y a cette femme si naturelle.


                           M. PIERRON



samedi 10 janvier 2015

JE SUIS CHARLIE


                                         



Parce que simple, le mot fuit la pensée.
Quand sur le silence, d'un papier écrit, 
Vont les lettres, en phrases bien aiguisées,
Conjuguer le verbe, librement choisi.

Je suis Charlie.

Caricaturer l'article, d'un zeste d'humour, 
Plaisanter la page, illustrée au crayon. 
Une facétie et un pamphlet très court,
Dans un langage, raillant l'expression.

Je suis Charlie.

L'art de la subversion, en mode satirique,
Faire parler l'image, parodiste penseur.
Idéal, inversé et personnalités publiques,
Chargés d'ironie, sur des traits moqueurs.

Je suis Charlie.
                                
Sourire avec les mots, dessiner la joie.
Que l'expression libre reste éternelle.
Pour que la parole et l'humour à la fois,
Soit le symbole, de la liberté universelle.

Je suis Charlie.


                                   M PIERRON