lundi 28 juillet 2014

FLAGRANT DESTIN




Il y a des destins, qui se croisent inconnus.
Le charme subtil, sur des fronts gracieux.
Quand le désir, ose à l'angle d'une rue,
Frôler le hasard, divin et mystérieux.

Pour un regard, abusant de vouloir,
Il y a des cœurs, qui perdent la raison.
Quand le bonheur, surgit sur un trottoir,
Et que la joie, ennoblit l'émotion.

Il y a des espoirs, qui se promènent,
Pensifs, sur des lambeaux de plaisir.
Quand l'illusion, souffle son haleine.
Que sa douceur, est un dais de soupir.

Va agile et vif, s'immiscer le sentiment,
Dans un sourire, jusqu'à sa délicatesse.
Et sur les traits, fragiles et innocents,
La passion, déverse ses caresses.

Ainsi, l'amour glisse sur les cœurs,
Un jour, quelque part sur un chemin,
L'inconnu se perd, l'envie demeure.
Et la raison, se jette sur le destin. 
                                                                                            


                                                                           M PIERRON                                                               Copyright © M. Pierron

jeudi 26 juin 2014

BOULEVARD DES MOTS

   
Je me balade, sur le boulevard des mots.
Entre les vers rétrospectifs, les quatrains.
En strophes, sur des poésies Victor Hugo,
Je bois la rime, m’enivre de ses Alexandrins.

Meus l'esprit, dans les œuvres littéraires. 
A l'encre des lignes, imbibées de romance.
L'itinéraire poétique, de Charles Baudelaire,
Ennobli mes heures, de ses riches stances.

Sur les pages d'un recueil, que j'ai ouvert,
Les syllabes, me courtisent de tendresse.
La foison romantique, de jacques Prévert,
M'inspire et ses sonnets, je les caresse.

Je tarde, me faufile, dans la philosophie,
A glaner la douceur, issue de son encrier. 
Que tous ces songes, font joliment écrits,
Les consonances, de Théophile Gautier.

Je m'égare, sur les fables de La Fontaine.
Trébuche, sur les mémoires, de Chateaubriand
Me prélasse, dans les poèmes, de Verlaine,
Finis ma balade, sur les vers de Maupassant.

Ce monde feutré de mots, noyé de poésies,
Colorie de silence, chacun de mes émois.
Quand l'ombre de la plume, m'offre en récit,
L'oeuvre, de ces grands poètes d'autrefois.


                                                           M PIERRON


Copyright © M. Pierron

                            

   


samedi 21 juin 2014

SENSUELLE - DEMOISELLE




Ô bleu de son regard, un éclat de douceur,
Aiguisant, son futile et délicieux sourire,
Qu'elle jette et vient cogner, sur mon cœur, 
Quand sa lèvre comblée, rougit de désir.

Le cheveu long, rangé dans un chignon,
Libère son profil, humble, mais délicieux.
Que la jeunesse, ruisselle sur son front
Et la tendresse, se noie dans ses yeux.

Sa nuque se relève, douce et sensuelle.
Un rayon de merveille, marque sa figure.
Et son écho sur sa peau, ambre et naturelle,
En reflets, éclabousse sa féminine texture.

Elle m'offre son geste, câlin et gourmand 
Effleure et touche le bout de mes doigts.
Son soupir, me caresse chaque instant,
Quand s'enlace sa chaleur, contre moi.

Son infinie beauté, est un long voyage.
L’œil, un reflet d'ombre et de lumière
Et le silence, accroché sur son visage,
Ravi, sa joue de charme et de mystère.

Dans cet instant, infiniment, épanoui,
Je bois, cette unique et fugitive joliesse.
Son éblouissante splendeur, exalte ainsi,  
J'aime son secret et je lui confesse.


                                          M PIERRON 

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dimanche 8 juin 2014

FLÂNERIE NOCTURNE




Il y a des ombres, des lambeaux de jour,
Qui épousent, les pavés des boulevards.
Et le silence, horizontal des faubourgs,
S'opacifie, sous un crachin de brouillard.

Je me balade, le pas errant le trottoir.
L'âme ravie, sous le berceau obscure.
Seul, je vais dans l'intimité du soir,
Flâner les lieux, le talon en aventure.

Des clartés, qui vacillent dans la nuit.
Il y a des lumières, sur les avenues.
Rien ne bouge, le bruit s'est endormi,
Sur le nocturne, dans les petites rues.

Je pose le pied, le long des quais déserts.
A l'issue, d'un escalier sur un chemin,
Qui me pousse près du bord de mer, 
Sur une plage, recouverte de sable fin.

Il y a des vagues, la mer qui soupire.
Ses flots, qui meurent sur le rivage.
Sur l'onde un chaleureux zéphyr,
Me gave, de son haleine sauvage.

Sur la rade, entre l'eau et le ciel,
Il y a la ville, ses reflets lumineux.
Il y a la mer, ses effets sensoriels.
Et ma promenade, entre les deux.


                                 M PIERRON

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jeudi 5 juin 2014

JEU DE CŒUR



Tu viens blottir, ton joli cœur contre moi. 
Ton regard me frôle, mes yeux te touchent.
Quand ta lèvre, chaude et humide à la fois, 
Pose en douceur, un baiser sur ma bouche.

Tu m'offres l'amour en toi, que je respire.
Ton festif effluve, me prend et me capture.
Si ton joli cœur, succombe à mes désirs,
La tendresse, sourit sur ta figure.

Je garde ton bonheur, j'ouvre les bras.
Ta main sur ma main, douce est légère.
Et l'espace, qui s'enfuit sous nos pas,
Unis, nos doigts et les resserre.

Ton corps, se penche sur ma passion. 
Ton charme, m'envahie de sentiments.
Et tes formes, en rebelle séduction, 
Que je bois, absorbe infiniment.

Le désir, souffle nos étreintes fertiles.
Ton cœur contre moi, reste blotti.
Et ton visage immense, doux et fragile,
Que je Caresse et que je chérie.


                                       M PIERRON




jeudi 29 mai 2014

MURMURES EXQUIS




Il est cet amour, sensible et intense.   
Nu de saveurs, sous un voile de nuit.
Quand le plaisir, ivre se roule immense,
Sur un lit, les cœurs enlacés, dans l’infini .                                                                                                                                                                            
L'âme délice, cet exquis balbutiement.
Parce que s'éclot le frisson, en douceur.
Quand la main, feutrée de sentiments,
Verse en caresses, son regain de chaleur.

Que le râle déchire ces instants, stériles.
Un gémissement, enchevêtré d'émotions,
Pour que soit, les silences plus subtils,
Et les pensées, nourries de passions.

Sur son front, un reflet de tendresse.
Par son éclat d'envie, qui se respire.
Que sa lèvre, en baiser de délicatesse,
Mi-close, se laisse conquérir.

Dans ce régal, en frôlement de corps.
Ces intentions secrètes, qui se capturent,
Par une haleine chaude, un souffle fort,
Il est de ces amours, qui se murmurent. 

                                        M PIERRON 




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mardi 13 mai 2014

AIMER



Aimer un regard et puis ressentir,
L'instant d'une suprême émotion. 
Aimer ce voyage et pousser le plaisir,
Plus loin là, où éclot le frisson.

Trempée, dans un bain de douceur,
L'âme innocente, émue de tendresse,
Ose, dans un balbutiement de bonheur,
Aimer la main, son regain de caresses.

Étendu sur un rêve, le désir en folie,
Va même au-delà, aimer plus encore, 
La douce vertu, dans ces bras unis,
Et ces longs émois, enlacés très fort. 

Aimer, jusqu'au bout d'un murmure.
Entre des mots, supprimer les silences.
Pour que l'amour, retenu en capture,
Libère son souffle d'effervescence.

Qu'importe si pleine, la joie est avare.
Toute une vie est embrassée d'amour,
Quand le sentiment, né loin du hasard,
Se partage comme au premier jour. 


                             M PIERRON



mardi 22 avril 2014

PUISQUE TU T'EN VAS



Puisque tu t'en vas, ton dernier soupir.
Le bruit de ton pas, s'enfuit loin de moi. 
Puisque tu t'en vas, sans un mot à dire.
Étouffant de son, l'écho de ta voix.
Parce que je reste là, juste pour souffrir,
Par les larmes, le cœur éloigné de toi .

Ils sont immenses, par toute une vie, 
Ces instants stériles, désertés d'amour
Et ces départs, que jamais on oublie,
Quand l'exil fuit, sans esprit de retour,
Laissant sur des sentiments, refroidis,
L'âme fissurée et la peine autour.

Puisque tu t'en vas, le regard en silence,
Sans te retourner, sur le temps passé.
Puisque tu t'en vas, dans l'indifférence.
Oubliant déjà, que l'on s'est aimé.
J'aurais tant voulu crier ton absence,
Sur les maux, qui nous ont séparé.

Taire le bonheur, ou le laissé choir,
Parce que le rêve est de mauvaise odeur.
Dans son haleine, un fiel de désespoir
Et sur l'écart, qui a déchiré les cœurs,
Va le souvenir, heurter la mémoire,
Laissant froid l'amour, se tordre de douleur.


                                 M PIERRON


                                


vendredi 11 avril 2014

RETOUR DE SOUVENIRS



Le temps mort, a réchauffé les souvenirs,
Par-delà les pensées, rangées dans l'oubli,
Réveillant les songes, ébouriffés de désirs,
Que le passé a minutieusement enseveli.

Le suprême retour, emmiellé de tendresse.
Jusqu'au délire, va par les illusions perdues,
Souffler sur la conscience, ranimer l'ivresse,
De ses émotions jadis, joyeusement vécues.

Vains préjugés de mots, étouffés de silence.
Les visions fanées, enfouies dans la mémoire,
Vont réchauffer sans parole, l'effervescence,
Du sentiment, qui naguère, fut nourri d'espoir.

Nostalgiques, ainsi, s'écoulent bien entières, 
Les joies successives sur les pas du temps.
Comme un regard clos, sur le courant d'hier,
Qui soudain, vient se jeter sur le présent.


                                           M PIERRON         

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vendredi 4 avril 2014

L'ABEILLE



Blonde envolée, au printemps de douceur,
Elle va de son aiguillon, aspirer le butin,
S'enivrant dans l'océan, parfumé des fleurs,
Boire la sève, dans les calices de jardin.

Fidèle, errante sur le chemin de la nature, 
Dans ces profonds pistils, qu'elle rapine,
Va de fleurs, jusqu'aux fruits bien mûrs
Active, se gaver de la substance divine.

Dans la saison fleurie, à l'heure estivale,
Aguerrie, de tiges et leur corolle sauvage,
Elle butine sans répit, la diversité florale,
Flânant les coteaux, longeant les feuillages.

Souveraine, dans ces vergers environnants.
Et son effet bénéfique, d'une pollinisation. 
Quand la vie sur ses crochets, s'agglutinant,
En la faveur de grain et leur fécondation.

Elle m'offre onctueux, le succulent plaisir
De son sucre doux, d'un nectar naturel,
Que je déguste, lent et que je respire,
Festoyant ma bouche, d'un coulis de miel.

Ingénieuse, dans son pillage et son labeur,
Son bonheur, un pétale, le mal un pesticide.
L'ouvrière innocente, intoxiquée se meurt,
Du poison humain, redoutable insecticide.


                                           M PIERRON



samedi 29 mars 2014

LE SOLDAT




 Dans le silence, le vide ira se nourrir, 
De son adieu sur un quai de départ. 
L'ineffable tristesse, avant de partir, 
Usera de larmes, les tendres regards.

 Il s'en va, même s'il ne l'a pas voulu,
 Le cœur, serré sous ses paupières closes.
 Sa dulcinée, blottie entre ses bras nus, 
 Au baiser doux, sur la lèvre qu'il dépose.

 Il part comme un héros, laissant derrière lui,
 L’écho poignant, sous le bruit de son pas.
 Esseulée dans l'angoisse, la femme attendrie,
 Bannie l'insupportable, odeur du trépas.

 Sur un cri, s'exclame infinie la détresse.
 Il se bat en soldat, pour repousser la mort,
 Mais sans jamais oublier la tendresse,
 Qui l'attend là bas et qui l'aime très fort.

 Glorieux devoir, jusque dans la bataille.
 C'est un soir que l'horrible douleur,
 A déchiré son cœur, brûlé ses entrailles,
 Éteignant son corps sur un champ d'honneur.


                                                               M PIERRON

 

samedi 22 mars 2014

APOGÉE EXTATIQUE


                                                           


Je suivrai votre ombre qui s'efface,
Sur le plus doux destin de vos pas.
Le cœur plein d'amour sur vos traces,
Réduirai,l'espace entre vous et mes bras.

Je marcherai derrière votre innocence.
Comme unique, seul héros de vos rêves.
Etre le vertige de vos instants de silence,
Quand fuit le songe, que l'illusion s'achève.

 Au clair de vos yeux, je boirai vos regards.
 Dans la douceur, baiserai vos lèvres chéries.
 Que naisse avant qu'il ne soit trop tard
 L'émotion, sur la beauté de vos plis.

Je reposerai mon âme au lit de vos désirs.
La main en folie remplie de caresses,
Frappera d'émoi tous vos cris de plaisirs,
Et nos doigts, s'enlacerons de tendresse.

J'aimerai jusqu'à la pointe de votre sein,
La sève acre sur ma bouche régalée.
Vous m'offrirai votre suprême festin,
Quand votre extase, sera à son apogée.

Plus chaude serrée, votre vie contre moi,
Je sentirai en éclat soupirer votre chaleur.
Vos pensées secrètes et votre délicate joie,
S'enrouleront ainsi, autour de mon cœur.

                                                                                         M.PIERRON.



                                       

jeudi 13 mars 2014

ÉMOTION SUR LA BERGE DU RHIN





La nuit s'engouffre dans leurs cheveux,
Et comme, retenue l'obscurité en otage,
Va son halé, assombri et ténébreux,
Traîner l'opacité noire, sur le paysage.

Les âmes, enlacées sur le bord du Rhin,
De pas complices, en l'heureuse saison,
Vont les sentiments, unissant leur instinct,
Vivre l'instant, en secret leurs émotions.

C'est là, à l'orée de ces fiers rameaux,
Il y a peu de temps, la première fois,
Que l'amour, a glissé sur leur peau
Et leur cœur tendre, caressé l'émoi.

Les corps, posés sur l'herbe du soir,
Ils retrouvent cet endroit paisible,
Où la tendresse, osant s'émouvoir,
De leurs échanges, doux et sensibles.

En leurs ébats, roulés sur la mousse,
Enchevêtrés, leurs ombres étendues,
Usant, de l'amour qui les éclabousse,
Aux baisers, sur leurs lèvres tendues.

 Leurs soupirs rythmés et brûlants,
 Soufflent sur leurs désirs affermis,
 Laissant dans leur bonheur haletant,
 Un gémissement de plaisir aussi.


                                    M  PIERRON 

 Copyright © M. Pierron

 

mardi 4 mars 2014

RELATION SECRETE








La dulcinée s'est vautrée dans la passion 
Le cœur serré entre ces deux bras tendus
Et ses chauds désirs prisonniers d'émotions
Ont glissé le sentiment sur sa cuisse dévêtue.

Les mots en paroles ont bercé la tendresse 
L'ingénieuse illusion confite d'espérance
A laissé sensuelles ses courbes en délicatesse
Pénétrer l'amour et chevaucher l'innocence.

Émerveillés aux baisers de leurs bouches
Elle était sa maîtresse étendue sur le lit 
Il était son amant renversé sur la couche
Ils étaient deux exténuant leurs ébats interdits.

Les esprits suaves emmiellés de plaisir
Délectaient leur festin tendre et fougueux
Lorsque la caresse unissait leurs soupirs
Que l'orgasme éteignait leurs yeux.

Le temps s'arrêtait sur sa fesse vagabonde
Quand l'envie roulait son corps effeuillé 
Et l'étreinte dans leurs heures fécondes 
Gardait en secret leurs coeurs enlacés.

Le frisson parcouru sur son pâle sein 
Fut l'ivresse d'une extase dernière 
Et l'amour flagellé d'un brusque chagrin
Laissait choir leur relation particulière.


                                                       M PIERRON









dimanche 2 mars 2014

LE SENTIER



Un petit sentier de terre, étroit et fleurit.
Dans la clarté pâle, à l'éclosion matinale,
Libre, se faufile ambitieux et sans bruit,
Sous le bleu marbré, d'un ciel estival.

En bordure, des buissons d'aubépines,
Éveillent leurs sépales, de rose et blanc
Et la brise, ennoblissant mes narines,
M'éclabousse, de son bienfait odorant.

Frémissante, sur les herbes et les fleurs,
L'ombre, étend sa fraîcheur versatile
Et la lumière, épanouie de splendeurs,
Gave la nature, de sa saveur subtile.

Je déambule, le pied prit d'évasion, 
Sur le pâturage vert, de mon aventure,
La douceur, épanchée sur mon front,
Et ses vertus heurtant ma figure.

Le pas flâneur, dans la touffeur de l'été,
Je respire, le bonheur qui m'est offert
En la communion, dont je suis invité,
Lorsque mon talon se pose sur la terre.


                                            M PIERRON


Copyright © M. Pierron

mercredi 19 février 2014

AU BORD DU RUISSEAU



Posant furtif, son pied souple et fragile,
Elle pousse l'instant de son aventure,
Sur un chemin, en sous-bois qui se faufile,
Dans l'inconnu ombragé, sous la ramure.

Jouissant, de cette agréable quiétude,
La douce haleine, d'un soleil de juin,
Crache son effluve, chaud de gratitude,
Venant caresser son tendre féminin.

Une marche tantôt paisible, en dandinant,
Pose son pas, le long d'une berge fleurie,
En contrebas, d'un long cours ruisselant 
Et l'eau claire, vers la plaine qui s'enfuit.

Un épais tapis d'herbe et de mousse.
Debout, les pieds dans l'onde liquide.
D'un geste, sa robe, elle retrousse,
Trempant son nu, dans le nid limpide.

Douce et dévêtue, elle plonge entière, 
L'arrogance, de sa nudité sensitive,
Dans le tourment agité, de la rivière,
Noyant son sein, au fil de l'eau vive.

Sa fesse blanche, se roule effeuillée
Et la beauté, en intégral abandon,
Se vautre sur la verdure, ensoleillée.
Sa cuisse  osant une idéale position.

Laissant glisser son voile de désir,
Le pied souple, comme elle est venue,
Quitte l'endroit, qui a bu son plaisir, 
Et la douceur, qui a baigné son nu.


                                      M  PIERRON

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dimanche 16 février 2014

LISE ET MOI





                             
Nous partagions, le secret de nos désirs.
Lise et moi étions beaux et jeunes à la fois
Et nos purs sentiments, aimaient nourrir,
La tendresse, qui consumait nos émois.

Les pas cheminant, la sente ombragée,
Nous écoulions ces instants, substantiels,
Dans la plénitude, de nos après-midi d'été,
Les yeux enlacés, sur nos regards fidèles.

Nos bouches, remplies de mots doux,
Laissaient par nos illusions, profondes,
Couler le bonheur, sur nos joues,
Unissant chaudes, nos lèvres fécondes.

Lise affectueuse, me donnait son cœur.
Son visage fragile  dont je m'étais épris,
M'offrait sublime, la caresse en douceur,
De son sourire et son charme aussi.

Nos étreintes, en langoureux vertiges.
Versant nos baisers, tendres et courts,
Attendaient que notre plaisir se fige, 
Pour se jeter, dans notre acte d'amour.

Je m'enivrais, de ses suprêmes vertus. 
Lise concevait son bras, sous le mien.
Heureux, le pas libre vers l'inconnu,
Nous allions mon cœur prés du sien .


                                 M  PIERRON

Copyright © M. Pierron


mercredi 12 février 2014

LIBERTE D' EXPRESSION


Aux armes liberté, interdit l'expression. 
Ils veulent canaliser, notre franc-parlé.
Soumettre la pensée, dans une restriction. 
Faire de la parole, une voix réglementée.

Abroger les mots, filtrer les échanges.
Ils vont oser, jusqu'à leur avantage,
Sanctionner la phrase, qui les dérange.
Que soit le vocabulaire, à leur usage.

Aux âmes en liberté, parole prisonnière.
Va la pensée libre, avant de l'écrire,
De style en forme, dans sa manière,
Etre censurée, le verbe le raccourcir.

Liberté qui frémit, à l'ordre sous la loi,
L'espion aux aguets, traque et te poursuit.
Quand la syllabe et la voyelle à la fois,
Fait un écho et que leur son est interdit.

Homme libre, hurles très haut et fort.
Que l'expression, ne soit pas abstenue
Et que la liberté, plus ivre encore,
Bave de mots, la phrase ininterrompue. 


                                     M  PIERRON
               



dimanche 9 février 2014

AUDACE POLISSONNE







Jubilant, sur un décolleté chaleureux,
J'ai enfoui, jusqu'au plus profond,
L'audace ahurissante, de mes yeux,
Dans le sage insolent du joli cocon.


Un secret chaud, osé d'impertinence
Que ma vue, contemple ces rondeurs,
Et mon régal, à la délicieuse opulence,
Se bâfre, dans ce festin de douceur.

Comme extra, cette malingre vertu,
Ravie, dans le nid de son corsage,
Un silence palpitant, le charme tendu,
De ses seins, frémissants sous le voilage.

Dans le vertige, de cette intimité câline,
Mon œil, baise ses succulents contours.
Poussé, le désir s'agrippe sur la poitrine,
Osant l'émotion, à se glisser autour.

Un univers feutré, durcit de tendresse,
Qui m'est offert, d'un humble hasard.
Ses formes généreuses, que je caresse
Et leur beauté, que je bois du regard.



                                      M  PIERRON


Copyright © M. Pierron


mardi 4 février 2014

LA VIEILLE FEMME



                                     
Elle est assise, sur le revers du temps. 
Figée de silence, comme une statue.
Les illusions fanées, depuis longtemps.
La lèvre close, de mots qui se sont tus. 

Elle laisse la vie, enjamber ses jours.
Enveloppée, dans une épaisse solitude
Et l'affront du vide, qui l'entoure,
Agace d'ennui, sa constante lassitude.

Le pied incertain, elle marche à tâtons
De front bas, voûté sur ses hanches
Appuyée lourde sur son vieux bâton
Le regard vide sous sa tignasse blanche.

Ainsi, ses gestes toujours les mêmes,
Tel, un rituel qu'elle aurait consenti,
De matins tristes et de soirs blêmes,
Dans un quotidien, gavé de mélancolie.

Son temps en recul, esclave d'un passé.
Que ses pensées, réveillent les souvenirs
Et quand les rêves émus, sont réchauffés,
Vont paisible dans son cœur, se rendormir.

Elle attend, assise sur le revers du temps,
La griffe sévère, qui saisira son heure.
Un jour d'été, d'hiver ou de printemps,
L'âme usée, quittera sa demeure.


                                 M  PIERRON


Copyright © M. Pierron


mardi 28 janvier 2014

LA MISERE



Cachée, sous ses haillons de tristesse,
La pauvreté, en lambeaux de douleurs,
Couvre, derrière un sanglot de détresse,
Une misère, empiffrée de malheurs.

Solitaire, elle foule le pavé de la rue 
Se couche la nuit, sur les trottoirs,
Affublée en guenilles et vieux tissus,
Elle rampe, affamée de désespoir.

Lugubre, sous son voile infortuné,
Elle gifle les âmes, les plus fébriles,
Se vautre, impartiale dans la pitié
Écrasant le rêve, devenu immobile.

Nourrie d'angoisse, sa lourde peine,
S'essouffle, d'une muette colère,
Et le chagrin de mauvaise haleine,
Va cracher miséreux, son glaviot amer.

Au visage, une larme qu'elle essuie.
Meurs son regard, difficile de sourire.
Quand les bienfaits, jetés dans l'oubli,
Ne laisse que l'espoir pour mourir.


                                        M  PIERRON




mercredi 22 janvier 2014

EFFIGIE





Elle se lève oubliée, dans un parc desert,
Le piédestal plongé, dans l'eau d'un bassin,
Qui depuis des temps, le corps découvert,
Mire dans l'onde, le reflet de son féminin.

Toujours debout, le tronc inerte et froid,
Une jambe affranchie, l'autre dévêtue
Offre chaude beauté, sublimant à la fois,
La douceur antique de sa cuisse nue.

Le regard profond, autant de charme figé,
Dans un visage, deux lèvres en alignements,
Sur une bouche, que le silence à sculpté,
Ne laissant nulles paroles et balbutiements.

Une vie immobile, dans les ourlets du temps.
Ivre solitude, entre les joncs parmi les fleurs,
Seul un feuillage, si peu bercé par le vent,
Ose geindre, quelques éclats d'humeurs.

Elle est belle, reine de pierre immortelle.
Séculaire, mais sans changer d'expression,
Sous le ciel, elle se dresse l'inflexible éternelle,
Même, sans jamais bouger dans sa position.




                                                      M PIERRON

                             


                   



                      

        




mardi 14 janvier 2014

GRAIN DE BEAUTE

 




Je me présente, comme un petit point.
Je ne suis peut-être pas le plus beau,
Souvent discret, caché dans un recoin,
Je suis minuscule, grain sur la peau.

Audacieux, je vis sous la dentelle, 
Dans les endroits, les plus intimes,
Sur une cuisse, sous une aisselle,
Toujours au chaud, je le confirme.

En fine touche, là où l'on me désire.
Sur un visage, au bord d'une bouche.
Grain de charme, en point de mire.
Où dans un air, de sainte-nitouche.

Sur un nu, mon aspect se dessine,
Je me régale, sur une douce fesse,
Sur le galbe, d'une jolie poitrine,
Je plais, on me nourrit de caresses.

Je suis quelques fois, difficile à voir.
Unique sous des poils, me dissimuler,
Une vie entière, étouffée dans le noir.
On me devine, petit grain au toucher.

 En fine touche là, où l'on me désire.
Sur un visage, au bord d'une bouche.
Grain de charme, en point de mire,
Ou dans un air, de sainte-nitouche.

Grain de peau, sur le bord de la joue,
Je me satine, en l'élégance féminine.
Sur le basané doré, d'un profil doux,
Bistré, j'excelle une coquette mine.

Ainsi, sensible, suis point de décor,
Sollicité, par la moisson des regards.
Qu'on me lorgne, encore, puis encore,
Suis le grain, que vous trouvez bizarre.

En fine touche là, où l'on me désire.
Sur un visage, au bord d'une bouche.
Grain de charme, en point de mire,
Où dans un air de sainte-nitouche.


                                        M PIERRON




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mercredi 8 janvier 2014

RUE DE LA TOUR

                                                



Ils ont des années ces mûrs de pierres
Sous leur toit de tuiles rouges ou grises
Ils se posent alignés, tel sur la terre  
De front inégale, les maisons se rivalisent 
Leurs ombres furtives couvrent le parterre
Au silence de ces intervalles qui les divisent.

Certaines l’œil fuyant et l'ossature avachie
Outragées par le supplice des saisons.
Souffrent meurtries, le visage usé de vie
Et leur face désolée, infinie d'abandon, 
Laissent, sous un vieux lierre qui les envahit,
Apparaître, quelques morceaux de leur pignon.

Le dédale de la rue et son petit trottoir
Convaincs le temps autrefois consommé,
Que son pavé passé, lézardé d'histoire,
Se débordait; sans cesse d'être piétiné
De pas pauvres, où de pieds notoires,
Au talon nourri, accusant le caillou de gré.

Comme une rue, promenant ses passants,
Sur son dallé, allant le long des murailles,
La galoche écorchée, le sabot claquant,
Poussaient jadis, l'écho dans les entrailles
Silencieuses de la rue où chaque instant, 
Infligeait, une finalité de chocs sur la rocaille.

La pierre est déserte, les usagers ne sont plus.
Je marche dans l'abandon du faubourg,
Les pas confondus, et leurs bruits se sont tus
Sur le pavé d'antan, harcelé tous les jours,
Ci-gît, sous mon pied, une fébrilité disparue,
Qui fut autrefois, noble dans la rue de la tour.


                                               M PIERRON

                                 

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