lundi 11 mai 2015

SANGLOTS DE PLAISIR




Que le sourire vient s'épanouir,
Sur les traits, de son front gracieux.
Ainsi, en silence, déborde de plaisir,
Une larme, sur le bord de ses yeux.

La douceur s'incline, sur son visage.
Au cristallin, de ses tendres pleurs.
Quand vive la joie, laisse en naufrage,
L'amour, dans un océan de bonheur.

L'espoir glisse sur son beau sein,
Par le secret, retenue prisonnière,
Impulsive, l'émotion jusqu'à sa fin, 
Va diluer le désir, sous sa paupière.

Chaque sentiment, imbibe sur sa joue,
Le trouble en gouttes émotionnelles.
Délicat, de deviner cet amour fou, 
Jaillir, de ses grands yeux bleu ciel.

Aussi, les mots échouent sur sa raison.
L'écho velouteux, d'un long baiser,
Éclabousse, sous sa chaude sensation,
Des sanglots, que le plaisir va évincer.


                                 M PIERRON

samedi 2 mai 2015

L'ADIEU

                                  

Toi mon père, si beau et si fort à la fois.
J'ai marché, dans l'empreinte de tes pas.
J'étais ton éclat, l'amour notre joie,
Dans la chaleur suprême, de tes bras.

Ce que fut ton regard, confit de tendresse.
Mes yeux de te voir, mon cœur de t'aimer.
Les instants près de toi, étaient des caresses,
Par tes sentiments, que tu as su me donner.

Je n'oublie pas ta bonté, qui m'a fait grandir.
Ces instants si forts, nos mots tendres partagés.
Tu m'as donné du bonheur, j'ai reçu du plaisir.
Qu'il était doux père, de vivre à tes côtés.

Ton silence s'accroche à mes heures.
Que le souffle de ton âme, si peu refroidi,
S'immisce en ma peine, sèche mes pleurs.
Ô père, je suis ton enfant, l'autre bout de ta vie.


                                             M. PIERRON


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dimanche 12 avril 2015

FANTASMES EN DENTELLES



Un noble satin, peaufiné de dentelles.
Des fils d'amour, sur des brins de soie.
Broderie de fantasmes, en plis rebelles.
Fragile, en finesse, glisse sous le doigt.

Charme délicat, d'un chic transparent.
Petit tissu blanc, de rouge ou de noir.
Cousu de pudeur, tressé de sentiments.
Aux lacets audacieux, abusés de pouvoir.

Jeux coquin exquis, en tenue féminine.
Attachantes bretelles, soutenues de désirs.
Quand les courbes, excellent la soie fine.
Le nu sous la guipure, frétille de plaisir.

Festin de joliesse, paré de fantaisies.
Que la cuisse, transcende de douceur.
Osant libre, sous ses fins dessous chéris.
La concupiscence, dévêtir ses vives ardeurs.


                                         M. PIERRON





samedi 4 avril 2015

L'AGE D'OR



C’était hier, il n'y a pas bien longtemps.
Le bonheur juvénile, riait sur mon front,
Mais filait entre mes doigts, le temps,
L'an soufflant mon âge, sur les saisons.

Mes rêves neufs, dans ces aubes pures,
Berçaient ainsi, ma radieuse jeunesse.
Et mes plus hautes joies, sur ma figure,
Me frappaient de leurs tendres caresses.

Les jours heureux, festoyaient mes heures. 
Aux bruits courts, de ces instants fuyants, 
Je respirais, chaque petit bout de douceur,
Jetant mon âme, dans mes plaisirs d'enfant.

En ce temps-là, je me laissais grandir.
L'ingénuité, usant mon éphèbe esprit.
N'imaginant, que l'on pouvait vieillir,  
Je croquais avide, les bienfaits de la vie.

La pensée fidèle, à mes folâtres chimères.
J'enlaçais infinies, mes jeunes aurores.
Au matin ainsi, son rayon de lumière,
Usait son écho doux sur mon âge d'or.

                                           M.PIERRON    


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jeudi 19 mars 2015

A FLEUR D'EMOI



Lorsqu'un charme vous ébloui,
Par un visage, doux et beau à la fois.
Que le frisson, vous parcourt à l'infini.
Votre cœur battant, est battu d'émoi.

Quand le désir, est le fruit du hasard.
Au mystère, qui vous tend les bras.
Que la tendresse, vous poursuit du regard,
Ivre, la joie s’immisce, en chacun de vos pas.

Parce qu'une douceur discrète, vous inspire,
Sur une fin de geste, que vous avez voulu. 
Un parfum, qui vous croise et vous respire,
Et votre plaisir, se jette sur l'inconnu.

A ces yeux silencieux, qui vous touchent.
Ces mains dociles, aussi, qui vous voient. 
Quand votre lèvre, sur le bord d'une bouche,
Unie, la chaleur, à des élans de joie.

Ces chauds silences, qui vous caressent.
Comme une envie, qui vous sublime.
L’œil et la joue, conquis de prouesses,
Usent de ces bienfaits, tendres et intimes.

Ainsi, ce sourire jusqu'à son apothéose,
Pousse l'espoir, au fond de votre cœur.
Que les sentiments, en éclats, explosent,
Glorifiant d'amour, vos instants de bonheur.


                                           M. PIERRON  



                        


             

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dimanche 8 mars 2015

SAISONS EN PROSE



Mes vers tanguent sur les saisons,
Trébuchant, sur les mois du temps. 
Et la rime en éclats d'émotions,
Soupire l'an, ses doux gémissements.

Ma strophe ainsi, sur la feuille morte,
Griffonne, dans les frimas, de l'automne
Et son sanglot, à mes mots rapporte,
L'écho, d'une longue période, monotone.

Froide pesanteur, l'hiver, âpre et gelé,
Recouvre, le thème de ma composition.
Ma stance frileuse, sur le papier glacé,
Glisse silencieuse, va mon inspiration. 

Dans les tièdes haleines, d'aubes claires,
Que les aurores, charment ma romance.
Quand le printemps, postillonne dans l'air,
Ma prose fleurie, à la vive renaissance.

Par les bois jolis d'ombre et de verdure,
Juin suffoque, sous l'averse de lumière,
Ses vapeurs chaudes, aux reflets d'azur,
Réchauffent mon âme romancière.


                               M PIERRON

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dimanche 22 février 2015

VIRTUEL AMOUR




Le hasard, se pose sur leur joli profil.
Et le destin, va, sur les âmes inconnues,
Glorifier de désir, ces instants versatiles, 
Poussant le plaisir, sur leurs mots mis à nu.

Écris tout bas, prodigues confidences.
L’émoi, luit sur les lambeaux d'espoir.
Heurtant les joies, remplies de silence,
Rangées secrètes, en coin de mémoire.

Née, l'affinité, d'une impérieuse douceur,
Les sentiments sont versés, sur un écran.
Quand la sensualité, au fil des heures,
Tresse le lien,  unissant les Cyber-amants.

Intimes aveux, en l'instant qui chavire,
Par les touches d'un clavier, courtois.
Le mot subtil choisit, va séduire,
Et le verbe, déborder de joie.

Doux échanges, sur les parois de la nuit,
Qui vont s'éteindre, sur le bord du jour.
Quand l'orgasme, aura pénétré les esprits, 
Cesseront les souffles d'amour.

Idéal mental, que le rêve se laisse emporter.
Dans un univers, où l'ombre est virtuelle.
Et où les cœurs, ne peuvent se toucher,
Sous cet empire, artificiel.


                                         M. PIERRON
   

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lundi 2 février 2015

NATURE - ELLE




Il y a sur sa lèvre, un délicat sourire.
Un dais de douceur, fleure sur sa figure.
Et son teint chaud, conçois d'embellir,
Le satin de joue, que sa beauté capture.

L’œil angélique et le front ravi,
A l'aube, de son regard rayonnant.
Il y a un océan, de tendresse infini,
Dans le silence, de ses yeux béants.  

Ainsi penché sur son visage,
La suavité coquette, use de séduction.
Quand le désir, retenu en otage, 
Va le charme, se goinfrer d'émotion.

Il y a plein d'amour, dans son cœur.
Ses mains, sont remplies de tendresse,
Pour que chaque éclat de bonheur,
Frappe son ardente jeunesse.

L’âme douce et le geste fragile,
Sa voix claire, pose sensuelle. 
Sous ses traits tièdes et subtils,
Il y a cette femme si naturelle.


                           M. PIERRON



samedi 10 janvier 2015

JE SUIS CHARLIE


                                         



Parce que simple, le mot fuit la pensée.
Quand sur le silence, d'un papier écrit, 
Vont les lettres, en phrases bien aiguisées,
Conjuguer le verbe, librement choisi.

Je suis Charlie.

Caricaturer l'article, d'un zeste d'humour, 
Plaisanter la page, illustrée au crayon. 
Une facétie et un pamphlet très court,
Dans un langage, raillant l'expression.

Je suis Charlie.

L'art de la subversion, en mode satirique,
Faire parler l'image, parodiste penseur.
Idéal, inversé et personnalités publiques,
Chargés d'ironie, sur des traits moqueurs.

Je suis Charlie.
                                
Sourire avec les mots, dessiner la joie.
Que l'expression libre reste éternelle.
Pour que la parole et l'humour à la fois,
Soit le symbole, de la liberté universelle.

Je suis Charlie.


                                   M PIERRON
                                                         
        

       

samedi 20 septembre 2014

L’ÂME DE L' UNIVERS



Immensité infinie, animée de mystères.
Profond céleste, en océan qui s'étire, 
Dans ses flots, fluctuant de matière,
L'ordre d'un monde, en vie qui respire.

Univers palpitant et son astre doré.
Que ses rayons, allument nos aurores.
Quand le nocturne, aux étoiles argentées,
Éteint l'empyrée, sa lumière s'évapore. 

Mais il est des sons, perçant le silence.
L'harmonie des sphères, en langage éternel.
Dans ce néant bouge, riche l’effervescence, 
La main créatrice, fait chanter le ciel.

Pulsions astrales, souffles de mélodies.
Les ondes, s'expriment dans les cieux.
Et leurs mélopées, animent la galaxie,
Par l'effet, de sons merveilleux.


                                M PIERRON
    

vendredi 8 août 2014

NUE DE DOUCEUR



Tous ses désirs, sur moi sont étendus.
Des petits mots d'amour, osés tout bas.
Le cœur battant, sont âme est dévêtue,
Bercée par le silence, entre mes bras.

Mon rêve sur son sein, s'est appuyé.
Sournoise, l'intimité nue de douceur,
M'éclabousse, de son opulente beauté,
Abusée et ravie, de ma tendre fureur.

A l'ébauche, de ses formes généreuses.
Je bois le contour, de ses divins ourlets.
Que ma bouche gourmande, va baladeuse,
Festoyer le secret, de ses plis douillets.

Comblé, le frisson se cambre de plaisir.
En plainte solennelle, sa lèvre gémissante,
Libère l'extase, en délicieux soupirs,
La tendresse, glissant sa cuisse béante.

Suprême, fuit le regard sous sa paupière.
Un charme doux, caresse son beau visage.
Et le corps, célébré d'une exquise lumière,
Succombe, dans un savoureux naufrage.

A coups, de sentiments dans l'âme, 
Le bonheur, s'enroule entre ses doigts. 
Mon cœur, baise l'infini de sa flamme.
Et sa chaleur, se blottit contre moi.


                               M PIERRON
          

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lundi 28 juillet 2014

FLAGRANT DESTIN




Il y a des destins, qui se croisent inconnus.
Le charme subtil, sur des fronts gracieux.
Quand le désir, ose à l'angle d'une rue,
Frôler le hasard, divin et mystérieux.

Pour un regard, abusant de vouloir,
Il y a des cœurs, qui perdent la raison.
Quand le bonheur, surgit sur un trottoir,
Et que la joie, ennoblit l'émotion.

Il y a des espoirs, qui se promènent,
Pensifs, sur des lambeaux de plaisir.
Quand l'illusion, souffle son haleine.
Que sa douceur, est un dais de soupir.

Va agile et vif, s'immiscer le sentiment,
Dans un sourire, jusqu'à sa délicatesse.
Et sur les traits, fragiles et innocents,
La passion, déverse ses caresses.

Ainsi, l'amour glisse sur les cœurs,
Un jour, quelque part sur un chemin,
L'inconnu se perd, l'envie demeure.
Et la raison, se jette sur le destin. 
                                                                                            


                                                                           M PIERRON                                                               Copyright © M. Pierron

jeudi 26 juin 2014

BOULEVARD DES MOTS

   
Je me balade, sur le boulevard des mots.
Entre les vers rétrospectifs, les quatrains.
En strophes, sur des poésies Victor Hugo,
Je bois la rime, m’enivre de ses Alexandrins.

Meus l'esprit, dans les œuvres littéraires. 
A l'encre des lignes, imbibées de romance.
L'itinéraire poétique, de Charles Baudelaire,
Ennobli mes heures, de ses riches stances.

Sur les pages d'un recueil, que j'ai ouvert,
Les syllabes, me courtisent de tendresse.
La foison romantique, de jacques Prévert,
M'inspire et ses sonnets, je les caresse.

Je tarde, me faufile, dans la philosophie,
A glaner la douceur, issue de son encrier. 
Que tous ces songes, font joliment écrits,
Les consonances, de Théophile Gautier.

Je m'égare, sur les fables de La Fontaine.
Trébuche, sur les mémoires, de Chateaubriand
Me prélasse, dans les poèmes, de Verlaine,
Finis ma balade, sur les vers de Maupassant.

Ce monde feutré de mots, noyé de poésies,
Colorie de silence, chacun de mes émois.
Quand l'ombre de la plume, m'offre en récit,
L'oeuvre, de ces grands poètes d'autrefois.


                                                           M PIERRON


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samedi 21 juin 2014

SENSUELLE - DEMOISELLE




Ô bleu de son regard, un éclat de douceur,
Aiguisant, son futile et délicieux sourire,
Qu'elle jette et vient cogner, sur mon cœur, 
Quand sa lèvre comblée, rougit de désir.

Le cheveu long, rangé dans un chignon,
Libère son profil, humble, mais délicieux.
Que la jeunesse, ruisselle sur son front
Et la tendresse, se noie dans ses yeux.

Sa nuque se relève, douce et sensuelle.
Un rayon de merveille, marque sa figure.
Et son écho sur sa peau, ambre et naturelle,
En reflets, éclabousse sa féminine texture.

Elle m'offre son geste, câlin et gourmand 
Effleure et touche le bout de mes doigts.
Son soupir, me caresse chaque instant,
Quand s'enlace sa chaleur, contre moi.

Son infinie beauté, est un long voyage.
L’œil, un reflet d'ombre et de lumière
Et le silence, accroché sur son visage,
Ravi, sa joue de charme et de mystère.

Dans cet instant, infiniment, épanoui,
Je bois, cette unique et fugitive joliesse.
Son éblouissante splendeur, exalte ainsi,  
J'aime son secret et je lui confesse.


                                          M PIERRON 

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dimanche 8 juin 2014

FLÂNERIE NOCTURNE




Il y a des ombres, des lambeaux de jour,
Qui épousent, les pavés des boulevards.
Et le silence, horizontal des faubourgs,
S'opacifie, sous un crachin de brouillard.

Je me balade, le pas errant le trottoir.
L'âme ravie, sous le berceau obscure.
Seul, je vais dans l'intimité du soir,
Flâner les lieux, le talon en aventure.

Des clartés, qui vacillent dans la nuit.
Il y a des lumières, sur les avenues.
Rien ne bouge, le bruit s'est endormi,
Sur le nocturne, dans les petites rues.

Je pose le pied, le long des quais déserts.
A l'issue, d'un escalier sur un chemin,
Qui me pousse près du bord de mer, 
Sur une plage, recouverte de sable fin.

Il y a des vagues, la mer qui soupire.
Ses flots, qui meurent sur le rivage.
Sur l'onde un chaleureux zéphyr,
Me gave, de son haleine sauvage.

Sur la rade, entre l'eau et le ciel,
Il y a la ville, ses reflets lumineux.
Il y a la mer, ses effets sensoriels.
Et ma promenade, entre les deux.


                                 M PIERRON

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jeudi 5 juin 2014

JEU DE CŒUR



Tu viens blottir, ton joli cœur contre moi. 
Ton regard me frôle, mes yeux te touchent.
Quand ta lèvre, chaude et humide à la fois, 
Pose en douceur, un baiser sur ma bouche.

Tu m'offres l'amour en toi, que je respire.
Ton festif effluve, me prend et me capture.
Si ton joli cœur, succombe à mes désirs,
La tendresse, sourit sur ta figure.

Je garde ton bonheur, j'ouvre les bras.
Ta main sur ma main, douce est légère.
Et l'espace, qui s'enfuit sous nos pas,
Unis, nos doigts et les resserre.

Ton corps, se penche sur ma passion. 
Ton charme, m'envahie de sentiments.
Et tes formes, en rebelle séduction, 
Que je bois, absorbe infiniment.

Le désir, souffle nos étreintes fertiles.
Ton cœur contre moi, reste blotti.
Et ton visage immense, doux et fragile,
Que je Caresse et que je chérie.


                                       M PIERRON




jeudi 29 mai 2014

MURMURES EXQUIS




Il est cet amour, sensible et intense.   
Nu de saveurs, sous un voile de nuit.
Quand le plaisir, ivre se roule immense,
Sur un lit, les cœurs enlacés, dans l’infini .                                                                                                                                                                            
L'âme délice, cet exquis balbutiement.
Parce que s'éclot le frisson, en douceur.
Quand la main, feutrée de sentiments,
Verse en caresses, son regain de chaleur.

Que le râle déchire ces instants, stériles.
Un gémissement, enchevêtré d'émotions,
Pour que soit, les silences plus subtils,
Et les pensées, nourries de passions.

Sur son front, un reflet de tendresse.
Par son éclat d'envie, qui se respire.
Que sa lèvre, en baiser de délicatesse,
Mi-close, se laisse conquérir.

Dans ce régal, en frôlement de corps.
Ces intentions secrètes, qui se capturent,
Par une haleine chaude, un souffle fort,
Il est de ces amours, qui se murmurent. 

                                        M PIERRON 




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mardi 13 mai 2014

AIMER



Aimer un regard et puis ressentir,
L'instant d'une suprême émotion. 
Aimer ce voyage et pousser le plaisir,
Plus loin là, où éclot le frisson.

Trempée, dans un bain de douceur,
L'âme innocente, émue de tendresse,
Ose, dans un balbutiement de bonheur,
Aimer la main, son regain de caresses.

Étendu sur un rêve, le désir en folie,
Va même au-delà, aimer plus encore, 
La douce vertu, dans ces bras unis,
Et ces longs émois, enlacés très fort. 

Aimer, jusqu'au bout d'un murmure.
Entre des mots, supprimer les silences.
Pour que l'amour, retenu en capture,
Libère son souffle d'effervescence.

Qu'importe si pleine, la joie est avare.
Toute une vie est embrassée d'amour,
Quand le sentiment, né loin du hasard,
Se partage comme au premier jour. 


                             M PIERRON



mardi 22 avril 2014

PUISQUE TU T'EN VAS



Puisque tu t'en vas, ton dernier soupir.
Le bruit de ton pas, s'enfuit loin de moi. 
Puisque tu t'en vas, sans un mot à dire.
Étouffant de son, l'écho de ta voix.
Parce que je reste là, juste pour souffrir,
Par les larmes, le cœur éloigné de toi .

Ils sont immenses, par toute une vie, 
Ces instants stériles, désertés d'amour
Et ces départs, que jamais on oublie,
Quand l'exil fuit, sans esprit de retour,
Laissant sur des sentiments, refroidis,
L'âme fissurée et la peine autour.

Puisque tu t'en vas, le regard en silence,
Sans te retourner, sur le temps passé.
Puisque tu t'en vas, dans l'indifférence.
Oubliant déjà, que l'on s'est aimé.
J'aurais tant voulu crier ton absence,
Sur les maux, qui nous ont séparé.

Taire le bonheur, ou le laissé choir,
Parce que le rêve est de mauvaise odeur.
Dans son haleine, un fiel de désespoir
Et sur l'écart, qui a déchiré les cœurs,
Va le souvenir, heurter la mémoire,
Laissant froid l'amour, se tordre de douleur.


                                 M PIERRON


                                


vendredi 11 avril 2014

RETOUR DE SOUVENIRS



Le temps mort, a réchauffé les souvenirs,
Par-delà les pensées, rangées dans l'oubli,
Réveillant les songes, ébouriffés de désirs,
Que le passé a minutieusement enseveli.

Le suprême retour, emmiellé de tendresse.
Jusqu'au délire, va par les illusions perdues,
Souffler sur la conscience, ranimer l'ivresse,
De ses émotions jadis, joyeusement vécues.

Vains préjugés de mots, étouffés de silence.
Les visions fanées, enfouies dans la mémoire,
Vont réchauffer sans parole, l'effervescence,
Du sentiment, qui naguère, fut nourri d'espoir.

Nostalgiques, ainsi, s'écoulent bien entières, 
Les joies successives sur les pas du temps.
Comme un regard clos, sur le courant d'hier,
Qui soudain, vient se jeter sur le présent.


                                           M PIERRON         

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vendredi 4 avril 2014

L'ABEILLE



Blonde envolée, au printemps de douceur,
Elle va de son aiguillon, aspirer le butin,
S'enivrant dans l'océan, parfumé des fleurs,
Boire la sève, dans les calices de jardin.

Fidèle, errante sur le chemin de la nature, 
Dans ces profonds pistils, qu'elle rapine,
Va de fleurs, jusqu'aux fruits bien mûrs
Active, se gaver de la substance divine.

Dans la saison fleurie, à l'heure estivale,
Aguerrie, de tiges et leur corolle sauvage,
Elle butine sans répit, la diversité florale,
Flânant les coteaux, longeant les feuillages.

Souveraine, dans ces vergers environnants.
Et son effet bénéfique, d'une pollinisation. 
Quand la vie sur ses crochets, s'agglutinant,
En la faveur de grain et leur fécondation.

Elle m'offre onctueux, le succulent plaisir
De son sucre doux, d'un nectar naturel,
Que je déguste, lent et que je respire,
Festoyant ma bouche, d'un coulis de miel.

Ingénieuse, dans son pillage et son labeur,
Son bonheur, un pétale, le mal un pesticide.
L'ouvrière innocente, intoxiquée se meurt,
Du poison humain, redoutable insecticide.


                                           M PIERRON



samedi 29 mars 2014

LE SOLDAT




 Dans le silence, le vide ira se nourrir, 
De son adieu sur un quai de départ. 
L'ineffable tristesse, avant de partir, 
Usera de larmes, les tendres regards.

 Il s'en va, même s'il ne l'a pas voulu,
 Le cœur, serré sous ses paupières closes.
 Sa dulcinée, blottie entre ses bras nus, 
 Au baiser doux, sur la lèvre qu'il dépose.

 Il part comme un héros, laissant derrière lui,
 L’écho poignant, sous le bruit de son pas.
 Esseulée dans l'angoisse, la femme attendrie,
 Bannie l'insupportable, odeur du trépas.

 Sur un cri, s'exclame infinie la détresse.
 Il se bat en soldat, pour repousser la mort,
 Mais sans jamais oublier la tendresse,
 Qui l'attend là bas et qui l'aime très fort.

 Glorieux devoir, jusque dans la bataille.
 C'est un soir que l'horrible douleur,
 A déchiré son cœur, brûlé ses entrailles,
 Éteignant son corps sur un champ d'honneur.


                                                               M PIERRON

 

samedi 22 mars 2014

APOGÉE EXTATIQUE


                                                           


Je suivrai votre ombre qui s'efface,
Sur le plus doux destin de vos pas.
Le cœur plein d'amour sur vos traces,
Réduirai,l'espace entre vous et mes bras.

Je marcherai derrière votre innocence.
Comme unique, seul héros de vos rêves.
Etre le vertige de vos instants de silence,
Quand fuit le songe, que l'illusion s'achève.

 Au clair de vos yeux, je boirai vos regards.
 Dans la douceur, baiserai vos lèvres chéries.
 Que naisse avant qu'il ne soit trop tard
 L'émotion, sur la beauté de vos plis.

Je reposerai mon âme au lit de vos désirs.
La main en folie remplie de caresses,
Frappera d'émoi tous vos cris de plaisirs,
Et nos doigts, s'enlacerons de tendresse.

J'aimerai jusqu'à la pointe de votre sein,
La sève acre sur ma bouche régalée.
Vous m'offrirai votre suprême festin,
Quand votre extase, sera à son apogée.

Plus chaude serrée, votre vie contre moi,
Je sentirai en éclat soupirer votre chaleur.
Vos pensées secrètes et votre délicate joie,
S'enrouleront ainsi, autour de mon cœur.

                                                                                         M.PIERRON.



                                       

jeudi 13 mars 2014

ÉMOTION SUR LA BERGE DU RHIN





La nuit s'engouffre dans leurs cheveux,
Et comme, retenue l'obscurité en otage,
Va son halé, assombri et ténébreux,
Traîner l'opacité noire, sur le paysage.

Les âmes, enlacées sur le bord du Rhin,
De pas complices, en l'heureuse saison,
Vont les sentiments, unissant leur instinct,
Vivre l'instant, en secret leurs émotions.

C'est là, à l'orée de ces fiers rameaux,
Il y a peu de temps, la première fois,
Que l'amour, a glissé sur leur peau
Et leur cœur tendre, caressé l'émoi.

Les corps, posés sur l'herbe du soir,
Ils retrouvent cet endroit paisible,
Où la tendresse, osant s'émouvoir,
De leurs échanges, doux et sensibles.

En leurs ébats, roulés sur la mousse,
Enchevêtrés, leurs ombres étendues,
Usant, de l'amour qui les éclabousse,
Aux baisers, sur leurs lèvres tendues.

 Leurs soupirs rythmés et brûlants,
 Soufflent sur leurs désirs affermis,
 Laissant dans leur bonheur haletant,
 Un gémissement de plaisir aussi.


                                    M  PIERRON 

 Copyright © M. Pierron

 

mardi 4 mars 2014

RELATION SECRETE








La dulcinée s'est vautrée dans la passion 
Le cœur serré entre ces deux bras tendus
Et ses chauds désirs prisonniers d'émotions
Ont glissé le sentiment sur sa cuisse dévêtue.

Les mots en paroles ont bercé la tendresse 
L'ingénieuse illusion confite d'espérance
A laissé sensuelles ses courbes en délicatesse
Pénétrer l'amour et chevaucher l'innocence.

Émerveillés aux baisers de leurs bouches
Elle était sa maîtresse étendue sur le lit 
Il était son amant renversé sur la couche
Ils étaient deux exténuant leurs ébats interdits.

Les esprits suaves emmiellés de plaisir
Délectaient leur festin tendre et fougueux
Lorsque la caresse unissait leurs soupirs
Que l'orgasme éteignait leurs yeux.

Le temps s'arrêtait sur sa fesse vagabonde
Quand l'envie roulait son corps effeuillé 
Et l'étreinte dans leurs heures fécondes 
Gardait en secret leurs coeurs enlacés.

Le frisson parcouru sur son pâle sein 
Fut l'ivresse d'une extase dernière 
Et l'amour flagellé d'un brusque chagrin
Laissait choir leur relation particulière.


                                                       M PIERRON