lundi 18 mars 2013

VICTORIA EMILIE








Petit cœur qui bat dans un ventre rond
Plongé dans la lymphe, tu vis déjà
Par le premier signe de la création
Petit corps qui vit par un cœur qui bat
La nature progresse impose sa loi
Au sein d'un espace dans une position
Immense, la place ici préparée pour toi.

Poussée de l'ombre vers la lumière,
Tu apparais, c'est ton premier jour,
Sans un point, sans un seul repère,
Tu perçois le bruit qui t'entoure,
Prends le souffle de notre atmosphère,
Tu échanges un sanglot très court,
Contre ta première bouffée d'air.

Petit bout de flamme, dans la somnolence,
Bercée dans le calme et par la douceur,
De bras maternels diffusant en silence,
L'union solennelle, tendresse et chaleur,
Petit bout de larme qui supplie la pitance,
En son, tu réclames l'énergie vitale,
Un coulis de miel, une tiède substance,
Absorbant l'essentiel, en succions infernales.

Passée de l'ombre à la lumière,
Tu apprivoises la nuit et le jour,
Avec soin, tu prends tes repères,
Et perçois les formes tout autour,
Dépendante de cet univers,
Tu consommes déjà le parcours,
 De la vie consentie sur terre.

Petit bout de soleil qui s'épanouit,
Même si le sommeil fuse le néant,
Tu exprimes ton réveil heureux gazouillis,
Les mains vers le ciel, les yeux souriants,
Petit bout de tendresse, petit bout de ma vie,
Que longue soit la caresse, nombreux tes printemps,
Que règne en richesse aux confins de ce paradis,
Le bonheur sans cesse sous le toit de ton firmament.


                                          M  PIERRON


Copyright © M. Pierron

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LE JOUR DE LA ST VALENTIN




Ce jour où fleurit le matin
Nous irons tous les deux
Respirer main dans la main
Les coeurs unis et amoureux
La fleur pourpre au délicat parfum.

Sous l'ombrage de ce feuillage
Nous trouverons l'endroit et le silence
Dans la douceur pure de ce paysage
Nous consommerons avec aisance
Le repos au vert de ce pâturage.

Dans cet espace où la nature
A conservé l'origine de ses droits
Au gré de cette aventure
Je retiendrai serré contre-moi
Ton corps, je te le jure.

Mon visage auprès du tien
Je déposerai passionnément
Sur tes lèvres roses satin
Un baiser sensuel et brûlant
En ce jour de la St Valentin.

                          M Pierron

Copyright © M. Pierron

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L’ÂME DU PEINTRE





Il s'exprime sans son sans voix
Diffuse sans feu, la chaleur
Détermine le ton au gré de son choix
S'abuse au jeu des couleurs.

Le reflet de son imagination
Épouse formes et nuances
Enrichissant en application
Sous la brosse, la grâce substance.

D'un mouvement de la main
Sur la toile glisse son pinceau
Lentement dans un va-et-vient
Il dévoile la beauté d'un tableau.

Il inflige sur la texture entière
La splendeur réfléchie, mais chimérique
Utilisant l'art et la manière
Pour impliquer le sujet de sa réplique.

Consentir la nature à sa loi
A sa faim nourrir la romance
Sentir vibrer son coeur chaque fois
Qu'il peint si joli le silence.

                                 

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TERRE EN FIEVRE




L'obscurité est à la nuit,
La lumière au jour,
Le souffle à la vie,
Le temps est un parcours.

L'homme est à la terre,
L'étoile au firmament,
L'espace, une atmosphère,
Pour un monde de vivants.

Notre planète, un paradis,
La nature, un environnement,
Son respect est en oubli,
Agressée par ses habitants.

L'eau est une source vitale,
L'air, l'élément que l'on respire,
Mais l'impact est fatal,
Sur l'écosystème et son avenir.

A ce monde auquel j'appartiens,
Un espace harmonieux de partage,
Sous la menace du genre humain,
L'espèce animal !! Victime de carnage.

Même rien est épargné,
Jusqu'à la fibre de sa racine,
La flore par un sol infecté,
Agonise sous la substance toxine.

La nuit est une obscurité,
Le jour encore une lumière,
La vie, un souffle répété,
L'homme, un virus pour la terre.

                             M  PIERRON 

Copyright © M. Pierron

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PRÉLIMINAIRES SENSUELS

 




Il la prend sur ses bras la soulève
L'emporte et la pose sur la couche
Le satin blanc qu'il dégrafe et enlève
Laisse apparaître lorsqu'il la touche
Une peau sensuelle qui éveille et relève
Un frisson à l'effleurement de sa bouche.

Elle sait à cet instant bien précis 
Dans ce préliminaire de mots de caresses
Que ses désirs lui seront servis
Que l'amour est un partage une richesse
Sans contrainte libre sans défis
Une communion de sens en esprit  de tendresse.

La main câline s'éprend de ses seins nus
Aux revers des rondeurs et des confins
Il puise la divine chaleur absolue
La main glisse s'échoue au bas des reins
Butinant la délicatesse de pointes tendue
Dans une offrande sous le regard féminin.

Il sait à ce moment bien défini
Dans ce prélude d'échanges corporels
Que la distance désormais qui les unis
Ne conjugue l'illusion artificielle
Que le sentiment naît et se nourrit
De l'amour respectif, le don perpétuel.


                                                                                    
Copyright © M. Pierron
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dimanche 17 mars 2013

SOUFFRANCE




  
Sans un cri, sans un appel
De sa nuit silencieuse éternelle,
La mort implacable et cruelle,
Et venue la prendre coup habituel.

Le courage et la volonté n'ont pas suffi,
Pour crever le mal en combat sans merci,
Dans la souffrance, le corps meurtri,
D'un dernier souffle, elle a expiré sa vie.

Dans ce néant mystérieux sans décor,
Plongé dans le froid l'immobile de son corps,
Dans l'infini des ténèbres s'engloutit sans aurore,
La vie a succombé à la mort.


                                M PIERRON                                                             


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MON ETOILE





Dans un ciel nocturne de juillet
Aux confins de cet infini scintillant
Mille météores illuminent en reflets
Les ténébres dans un univers dominant.

Dans l'immensité, chaque soir
Comme une toile de papillotes nacrées
Apparaît au plus profond du noir
Ces éclats de lumières argentées.

Sous la voûte obscure et animée
Mon regard a retenu prisonnière
La culminante étoile colorée
Éloignée à des années-lumières.

Les yeux fixes levés vers le ciel
L'incandescente  de sa voie lactée
M'offre son immuable rituel
D'oscillations vives et cadencées.

La rutilante active noctambule
Reine dans sa constellation
Influe sur mes pensées crédules
La fluorescence de son illumination.

Toujours présente à mon égard
Je la sublime comme un présage
Quand la nébuleuse est au brouillard
Mon étoile s'éclipse dans les nuages.


                                    M Pierron

Copyright © M. Pierron

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TSUNAMI (chanson)




Un tremblement de terre a chargé le destin
Choisissant pour enfer l'océan marin 
Au delà de nos frontières une vague sans fin
Folle et meurtrière engloutissant sur son chemin
Maisons  et clairières tuant l'être humain.
Terrible est la douleur d'un seul coup soudain
La joie et le bonheur basculent dans le chagrin
Les larmes dans les pleurs, la tête entre les mains
Priant le seigneur pour retrouver les Siens.

Plongés dans la douleur le coeur démoli 
Recherchant l'existence dans les gravats et débris
Avec cette espérance que tout n'est pas détruit 
 La vie en équilibre d'un appel ou un bruit
 L'espoir est invisible le silence s'en suit.

                  REFRAIN
Oh terre , terre qui tourne dans les cieux
De par cet univers immense et silencieux
Que règne ta lumière que ton ciel reste bleu
Apaise ta colère qui a défié mon Dieu
Oh terre , terre si belle et si profonde
Protège ton paradis les âmes de ce monde
Donne -nous aujourd'hui sur ta planète ronde
Un soleil infini dans une vie féconde.

Faire reculer le temps d'un temps en arrière
Remplacer le présent par le passé d'hier
Pour que soit moins poignant moins amer
L'espace de cet instant piégé dans cet enfer
Aux yeux de cet enfant qui voit mourir son père.

Apporter l'essentiel par un geste d'amour
Un élan fraternel sans paroles sans discours
Afin que ces appels ne crient plus au secours
Et que soit moins cruel le silence qui l'entoure.

Hommes, femmes, enfants, victimes, innocents
Ma pensée est bien profonde les mots insuffisants
Pour étrangler ta peine en ton coeur battant
Que ton futur s'imprègne d'un soleil brillant
Que ta blessure qui saigne cicatrise avec le temps.

                      REFRAIN 
Oh terre , terre qui tourne dans les cieux
De par cet univers immense et silencieux
Que règne ta lumière que ton ciel reste bleu
Apaise ta colère qui a défié mon Dieu
Oh terre , terre si belle et si profonde
Protège ton paradis les âmes de ce monde
Donne -nous aujourd'hui sur ta planète ronde
Un soleil infini dans une vie féconde.


                                       M  Pierron

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LE SANS ABRI




Assis sur un sol de pierres
Le regard vide la main tendue
Immobile des heures entières
Méprisé prisonnier de la rue
Il repousse chaque instant la misère
D'une aumône mettant son coeur à nu.

Rattrapé par le souvenir d'un passé
D'une vie aux rêves les plus fous
Il a succombé d'un amour brisé
Au quotidien qui tient à un sou
Dans un univers où la mendicité
Prime au-dessus de tout.

La main modeste ,quelquefois, se replie
La générosité d'une âme charitable
Sur son visage étique et assombri
Laisse échapper à cet instant agréable
Un sourire en signe de merci
Pour un sou tout est acceptable.

Fidèle à son espace toujours présent
Soumis aux caprices des saisons
Sa main se ferme sa main se tend
Une survie sans pitié sans pardon
Pour l'homme que la rue de tous les temps
Abrite sous les porches ou les ponts.


                                  M  Pierron

Copyright © M. Pierron

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samedi 16 mars 2013

PROMESSE




Je ferai en ton coeur, pénétrer exquisément,
La chaleur intense de mes sentiments.
J'unirai le temps et l"amour,
Pour vivre notre passion au fil des jours.

Par ce lien harmonieux de tendresse
Dominé de plaisir, soumis de caresses,
Sous une pluie de désirs, un vent de douceur
Je t'offrirai des instants inouis de bonheur.

Je crierai au clair de tes grands yeux
D'un regard confident et amoureux
Le secret de mes mots le silence de mes pensées
En l'étreinte de nos corps enlacés.

Dans cet espace intime et fusionnel,
A nos souffles fertiles, émotionnels
Que nos émois puissent éclore
Au crépuscule de nos aurores.

                                                          
                                               M  Pierron

Copyright © M. Pierron

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PROMENADE SOLITAIRE






D'un pas souple, elle progresse sa cadence,
Sur un rythme de gestes répétés.
Ses hanches roulent, ses bras se balancent.
Sa marche d'une allure modérée,
Soumets aux jambes qui s'élancent
L'effort qui en toute simplicité,
Consomme le temps et la distance.

Son pied se pose sur un sentier de bois,
Assurant sur une terre de pluie,
L'empreinte successive du pas sous son poids.
Sous le feuillu d'arbres infinis,
Le silence harmonise au gré de sa loi,
Les bruits divers, de feuilles et de gazouillis,
Qu'elle ouï et l'effraye parfois.

Sous cet azur serein et sympatique,
Elle s'engage dans un étroit travers,
Ralentissant son avancée frénétique, 
Elle achemine sans nulle autre manière
L'arpent sinueux et chaotique,
Dont l'issue se boucle sur une clairière
Aux tissus verdoyants mais désertique.

Cet espace isolé à l'abri des regards,
L'apaise dans la décision de son choix
Elle s'élance, plus rien ne la sépare
De cet intervalle dissimulé des bois
D'un pas ferme sans écarts,
Ayant élu la discrétion le soleil à la fois 
Elle se pose à cet endroit de hasard.

Allongée sur la douce matière
D'un couvre-sol soigneusement étendu
La chevelure jetée en arrière
Elle s'exhibe sans aucune retenue
Faisant glisser la robe entière
L'intimité intégrale de son nu
Sous un ciel dessiné de lumière.

En ce lieu de solitude et d'exil
Les rayons d'un soleil zénithal
Sur son corps velouté et gracile
Offre le plaisir d'un effet estivale
Aiguisant vive sa chaleur subtile
Sur l'exubérance profuse optimale
De ses douce formes et son joli profil.

Promenade un dimanche sous juillet
Avec pour seule et unique complainte
Le susurrement invisible de la haute forêt
D'un pas léger acceptant la contrainte
Elle quitte l'univers sauvage à regret
Laissant la marque de son empreinte
Sur les herbes innocentes de juillet.


                                      M  Pierron

Copyright © M. Pierron

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LA VIE



La vie demeure un grand mystère,
Sans savoir si demain, sera comme hier, 
Elle offre, ici-bas, sur cette terre, 
Un paradis, quelquefois un enfer,
Le bien-être, parfois la misère. 
Mais elle ne revient, jamais en arrière.

Énigmatique, la vie est une aventure,
Sans savoir, ni connaître son futur,
Sous cette immensité bleu azur,
Elle est un bonheur, parfois une blessure,
Un lien, quelquefois une rupture,
Elle est un aller, son retour en capture.

La vie est une source individuelle,
D'énergie, dans un espace rationnel
C'est un souffle, qui n'est pas éternel,
Une existence, aux dimensions réelles,
Dans un temps assassin et cruel
Mais la vie n'est pas immortelle. 



                               M PIERRON


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PLEINE LUNE





                           

                                    Sous son épais manteau de nuit

                                    Lune entière en reflets ardents

                                    Dans un silence immortel d'infini

                                    Apparaît au nocturne naissant



                                    Bondée de sa riche lumière

                                    Jusque sous la voûte ténébreuse

                                    Elle offre quelques heures sur la terre

                                    La réverbération de sa clarté lumineuse.



                                    Fidèle de toute sa splendeur

                                    A chaque cycle comme un rituel

                                    Elle impose sa pleine rondeur

                                    Dans un rendez-vous mensuel.



                                    Lune pleine de son incandescence

                                    Noctambule de ce néant céleste

                                    Influant l'esprit et les apparences

                                    A ces effets ici-bas qui se manifestent.



                                                                                              M  PIERRON



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APRES MOI





                                  Suivre entre tes bras le chemin

                                  Consommer l'espace du temps

                                  Sur l'inconnu de notre destin

                                  A nos jours en être vivants



                                  Vivre sur et certain ce voyage

                                  Jusqu'à la fin de ma dernière heure

                                  Déposer éternellement sur ton visage

                                  Un ultime adieu en baiser de douceur



                                  Quand mon temps à ne plus être

                                  Renfermera le vide entre tes bras

                                  Que le chagrin douloureux qui te pénètre

                                  Perlera tes larmes NE PLEURES PAS.



                                  Vis un autre amour après ma fin

                                   Gardes en faits nos souvenirs

                                   Sans interrompre ton chemin

                                   Pour le meilleur pas pour le pire.



                                                                                     M  PIERRON



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MA BEAUTÉ ÉPHÉMÈRE







Mes yeux voulaient me voir,
Curieux de lorgner mon image,
Aux réflexes d'un miroir,
Je leur ai balancé mon visage.

Mes yeux n'ont pas souri,
En mesurant l'importance,
D'une mine assombrie,
Figurée par une existence.

La glace qui glace et m'inflige,
Me disgrâce et me déshabille,
Dans un face-à-face, ne néglige,
Aucune trace ou un plis.
Le miroir réfléchit et projette,
A l’œil la copie exemplaire,
De rides en sursis, qui m’inquiète.
La beauté est éphémère.

Ma main aussi peu rassurée,
Baladeuse, à flatter mon anatomie,
Dans le jeu d'une psyché,
J'ai exhibé mon corps, sans habits.

Touché-ciblé de mes doigts,
Experts et gourmands,
Sur ma peau flasque, par endroits,
Se sont attardés un instant.

La glace qui glace et m'attriste,
Me disgrâce et me dénude,
D'un face-à-face réaliste,
M'accablent de vicissitudes.
Le miroir en éclat me jette,
A l’œil la copie exemplaire,
De rides fines et secrètes,
La beauté s’efface et se perd.

Décidé d'engager un combat,
Les lotions ont eu ma peau,
Tartinant, du haut jusqu'en bas,
Des solutions de haut niveau.

Des prouesses, pas des miracles,
Rien n'élimine, ni atténue,
L'épiderme reste flasque,
L'adultération continue.

La glace qui glace et m'inflige,
Me disgrâce et me déshabille,
Dans un face-à-face ne néglige,
Aucune trace ou un pli.
Le miroir réfléchit et projette,
A l’œil la copie exemplaire,
De rides en sursis, qui m'inquiète,
La beauté est éphémère.

Le temps passe et s'enfuit,
L'emprunte reste et demeure,
Et la distance d'une vie,
Contraste formes et couleurs.

La réalité gomme la texture,
Mon regard considère la valeur,
Au miroir qui me défigure,
Ma jeunesse s'enlaidit se meurt,
La beauté reste dans le cœur.

La glace qui glace et me définit,
Me disgrâce et me libère,
Le face-à-face est accompli,
La beauté est éphémère.
Le miroir en effet rétro vise,
A l’œil la copie exemplaire,
Des rides, que le charme harmonise,
La beauté s’efface et se perd.

  
       
                                 M  PIERRON


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LE FUNAMBULE





                                    Sa vie se tient sur un fil

                                    Tendu au-dessus du vide

                                    Assurant en pieds souples et agiles

                                    Sa progression sur le lien qui le guide.



                                    Son corps se soumet au balan du filin

                                    Maître d'un parfait équilibre

                                    Il use de ses hanches ses bras et ses mains

                                    Fidèle sur la ligne qu'il doit suivre.



                                    Rien ne le retient ivre de hauteur

                                    Consommant l'horizontale flexible

                                    Il élimine la crainte oublie la peur

                                    Évaluant la tension du support sensible.



                                    Funambule des grandes altitudes

                                    Réaliste à courir le risque

                                    Qui marche sur le doute et l'incertitude

                                    Que le filin te porte à ton exploit mirifique.


                                                                                                   M  PIERRON


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vendredi 15 mars 2013

LIAISON INTIME






                                    Une belle symphonie de nos corps

                                    Unis mélangés pris d'efforts

                                    Croisés dessous dessus bien encore

                                    Étirés serrés très fort

                                    S'adonnent à la passion d'un rapport

                                    En va et vient rythmer d'un même accord.



                                   De tout ton être, tu me demandes

                                   De tout ton corps, tu cherches désir

                                   En bouche à bouche, tu commandes

                                   Tu me prends, me caresses, me respires

                                   Je te serre te possède au gré de tes soupirs

                                   Pour t'emporter à l'extrême du délire.



                                   Alors que tes yeux, doucement se ferment

                                   Lentement, tes mains se resserrent

                                   Sur ta peau douce satin de femme

                                   Le fruit du plaisir coule et se perd

                                   D'une voix sensuelle chaude et suprême

                                   Tu me susurres me dis, je t'aime.



                                                                                        M PIERRON

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VENT





                            C'est toi qui donnes la vie aux arbres

                            Les  feuilles frémissent sous tes caresses

                            Les roseaux se plient sous ton charme

                            Même les eaux mortes perdent leur paresse

                            Alors que les océans se déchaînent

                            La plus petite fleur devient ton esclave

                            Au gré de ton souffle, tu l’enchaînes

                            Tu es le vent, et même les nuages

                             Ne résiste pas sur ton passage.




                             Tu es tempête dans un ouragan

                             D'une plainte en multiples rafales

                             Tu cingles en maître de tes élans

                             Simoun, cyclone ou bien mistral

                             La nature présente de tous ces éléments

                             Qui souffre par l'effet de l'acte brutal

                             Sous ton passage et ton acharnement

                             Alors épuisées bourrasques infernales

                             Tu t'esquisses et t'endormir au-delà du néant.


                                                                           M  PIERRON 



Copyright © M. Pierron

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INCESTE PATERNEL






                                Condamné à l'ordre et la soumission

                                Obéir est-ce encore le bonheur

                                Quand l'emprise et l'obligation

                                Détruit jusqu'à l’intérieure

                                Un corps abusé de possession.



                                Le geste infâme et vicieux

                                Suscite la pensée maléfique

                                Quand l'acte impur et incestueux

                                Trahit par un père diabolique

                                L'innocence d'un enfant à son jeu.



                                 Irruption de fantasmes et de perversité 

                                 Instigateur jusqu'à la séduction

                                 Usant de stratégies les plus variées

                                 Il va aux fins de ses pulsions

                                 Détruire l'être qu'il a procrée.



                                  En Multi-récidives ses assauts

                                  D'un paradis font un enfer

                                  De ses désirs, cet horrible salaud

                                  Se régalant de son sang et sa chaire

                                  Laisse meurtrir un corps en sursaut.



                                  Viol en silence sous la menace

                                  Contraint d'accepter l' harcèlement

                                  Aux attouchements les plus tenaces

                                  En larmes, les yeux de cet enfant

                                  Bannis l'homme qui l'enlace.



                                           

                                  Vulnérable sous ses excès violents

                                  Perpétuels sans aucune issue

                                  Petit enfant deviendra grand

                                  Traumatisé par un père déchu

                                   Mais plus rien ne sera comme avant.



                                                                                           M   PIERRON


Copyright © M. Pierron 

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CHARMEUSE





                    Au plaisir de mes yeux, tu joues de ton charme

                    Amoureux mon coeur se noue et s'enflamme

                    Mystérieuse sensible tu restes fleur de la nature

                    Ma délicieuse irrésistible créature.



                    Tu es cette douce caresse

                    Tu réchauffes d'amour de tendresse

                    Comme un rayon de soleil

                    L’abîme de mon corps en éveil.



                    Même ton regard en plein pouvoir

                    Pour mieux me dire mieux me voir

                    Provocateur abus de tous mes sens

                    Exprime le désir en silence.



                    Sur tes lèvres, attiré et gourmand

                    Je dépose en baiser doux et violent

                    La fièvre exquise du sentiment

                    Qu'elle demeure en ton coeur battant.


                                                             M  PIERRON 



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AU REVOIR







                                 Faire reculer le temps en arrière

                                 Remplacer le présent au passé d'hier

                                 Avec pour unique et seul retour

                                 Nos espoirs et la passion de notre amour

                                 Chercher plus au sein de nos corps aimants

                                 Encore la chaleur la vérité du sentiment

                                 Seuls nos subconscients à jamais unis

                                 Consentirons que notre histoire est infinie

                                 Au revoir, je sais que tu m'attends.



                                              A Francesca :    1958 / 2003


                                                                                              M  PIERRON



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SÉPARATION




                               Pour un simple besoin d'affection

                               Je n'ai pas su attendre l'amour

                               Le miracle de la passion

                               Je l'ignorais jusqu'à ce jour.



                              Victime d'un manque de tendresse

                              J'ai basculé ma jeunesse

                              Et me suis donné à coeur perdu

                              Pour un regard et deux bras tendus.



                              N'ayant pas assez d'expérience

                              Je n'ai pas fait la différence

                              Et c'est en me berçant d'illusions

                              Que j'ai supporté ma prison.



                               Le temps a conçu les écarts

                               Les paupières fermées, les regards

                               Sur la femme et l'amour déchu

                               Déliant les coeurs que l'on unira plus.


             
                                                                                          M  PIERRON



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jeudi 14 mars 2013

CRUAUTÉ FATALE





                                  Quelle angoisse pour la vie

                                  Qui sombre et appelle au secours

                                  Lorsqu'en filament la maladie

                                  A tissé sa toile au jour le jour

                                  Dans un corps faible et meurtri

                                  Ne laissant plus aucun recours.


           

                                  Quelle souffrance pour celui qui apprend

                                  Ayant lutté en vue d'une guérison

                                  Que le combat mené s'est révélé perdant 

                                  Et que la chaire envahie de lésions

                                  N'exprime plus l'espoir de prolonger le temps

                                  Pour une issue vers d'autres horizons.


                                          

                                  Quel désespoir lorsque la vie s’effondre

                                  Diminué par le mal à être condamné

                                  De ne plus recevoir ne plus répondre

                                  A tous ses chers ses êtres bien-aimés

                                  Et de savoir ne plus jamais se confondre

                                  Dans ce monde de vivants et de réalités.



                                          

                                  Immense solitude, l'humain en perdition

                                  Qui supplie demande la délivrance

                                  Et qui garde avant l'ultime séparation

                                  Une volonté face à une impuissance

                                  Derrière une cruauté sans pardon

                                  D'un cancer qui l'ensevelit en l'éternel silence.



                                                                                                  M  PIERRON



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