jeudi 21 mars 2013

HONORINE ANNA PAULA




Mon enfant, ma fille,  mon amour,
Une nuit en avril au printemps,
Tu apparais sous ton premier jour,
D'un souffle de vie bien précisément,
En poussant des cris, saccadés, très courts,
Tu pénètres l'espace à consommer le temps.

Petit bout de vie, petit cœur qui bat,
Tu réclames l'essentiel, appréciant le meilleur,
D'un lait maternel au creux de ces bras,
Tu absorbes la substance prodigue chaleur,
Par intermittence dégustes le tiède repas,
D'une onctueuse laitance suprême douceur.

Petit bout de soleil, aux rayons de tendresses,
Tu prends tes repères mesurant tes écarts,
De l'ombre et la lumière va et vient progresse,
Assurant la manière au reflex de ton regard,
Les yeux levés vers le ciel, tu découvres en souplesse
L'effet superficiel qui éperdument s'égare.

Petit bout de bonheur, dans ce grand paradis,
Tes yeux rieurs de joies de plaisirs,
T'emportes avec ferveur dans un heureux gazouillis,
Communiquant la splendeur avec un beau sourire,
Tu offres le bonheur pour recevoir aussi,
De la main la caresse avant de t'endormir.

 Mon enfant, ma fille, mon amour,
 Que fleurissent infiniment tes printemps,
 Que chaque instant, que chaque jour,
 Porte au travers de ton temps,
 L'harmonie du sentiment et de l'amour,
 Et que longue soit la lumière de ton firmament.



                               M  PIERRON



Copyright © M. Pierron

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AU CLAIR DE LA LUNE





 Sous un ciel de lune pleine,
 Par une nuit étoilée,
 Au pied d'un grand chêne,
 Nous nous sommes reposés,
 Bercés par la douce rengaine,
 Du froissement, d'un feuillage outragé.

Au profond du haut de ces bois,
Harmonisant pour unique festin,
Le silence est l'obscurité à la fois,
Nous avions le désir de nos mains,
Pour unir et croiser nos doigts,
Et conjuguer au futur nos lendemains.

Sous la voûte parsemée de lumières,
Dans la pénombre de ces lieux boisés,
Aux reflets nuancés d'une lune entière,
Blottis, nos corps dans nos bras enlacés,
Nous écoutions assis sur la terre,
Nos cœurs sentimentalement se parler.


                                         M PIERRON



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LE FRANC





 Ô France liberté chérie,
 Drapée sous l'emblème tricolore,
 Fidèles âmes de la patrie,
 De la pièce argentée au Louis d'or,
 Ils ont pour en tirer profit,
 Troqué sans nul remord,
 Le franc par l'euro unit.

Effondrement de billets et de cent,
Que jadis, des hommes ont fait valoir,
Ils ont sans scrupule avidement,
Substitué à notre vie et l'histoire,
L'identité frappée de nos francs.

La valeur en monnaie unique,
Pour une Europe à l'unisson,
Effacée sous coup numérique,
Aux enchères de leurs spéculations,
D'un Euro tuant la république.

                              M PIERRON



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mercredi 20 mars 2013

MAI





Joli brin de mai d'effluves manants,
De ces rameaux éclos de bourgeons,
A la vierge feuille en rejet naissant,
La nature en suprême floraison,
Apparaît au nouveau renaissant.

Sous l'effet brise douce passagère,
A ces bouquets de grappes florales,
Bercés, dans la plénitude printanière,
Mai, sous la senteur corolles pétales,
S'épanouit à la florissante saisonnière.

La bienfaisance, en rayon de chaleur,
Des plus humbles sarments végétaux,
D'un aiguillon équilibrant la douceur,
A leurs besoins essentiels et vitaux,
Offre l'éclat de leurs vives couleurs.

De sentiers déserts et sauvages,
Dans l'aurore du matin qui s'éveille,
La perle rosée imprègne le pâturage,
Sous la brume évaporée au soleil,
La clarté sublime mai à ce paysage.

Qu'il est doux ce printemps,  
Chaque instant né de velours,
Quand la nature si humblement,
Éclos, son fruit de ses beaux jours,
En mai douillet d'ensoleillement,
C'est un éden qui nous entoure.

                                     M  PIERRON 


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ÉPILOGUE A L'AMOUR

  




Une peau satin de velours,
Frémissante main qui court,
D'une chaleur en caresse,
Au corps en soif de tendresse.

Bouche d'aimant chevaleresque,
En baisers rimés ou de presque,
Assouvissant buccal désir,
A ces lèvres tendues de plaisir.

Fièvre douce suprême festin,
D'une langue en pointes de seins,
Délectant le délice d'une possession,
Au féminin d'un corps hors tension.


                         M  PIERRON



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RUPTURE

Quand un amour, s’imprègne d'indifférence,
Que les sentiments, régressent et reculent,
Que chaque instant, n'a plus d'importance,
Et que le mot en gestes ridicules,
S'échangent et s'expriment en silence.
Il ne reste rien aimer, s'efface et s'annule.

Quand les yeux, foudroient du regard,
Que le mépris, déforme un visage,
Que chaque pensée et le fruit d'un écart,
Et que le plaisir, fuyant le partage,
Désunis deux cœurs et les égards,
Il ne reste rien, aimer chavire sans naufrage.

Quand une main d'une main, se retire,
Que les doigts, se décroisent, se libèrent,
Appréciant le vide, à ne plus revenir,
Que l'art, n'est plus à la manière,
Et que l'envie, refoule le désir,
Il ne reste rien, aime disparaît se perd

Quand un amour, désemparé se meurt,
Que s'écroule, aux fins tout un empire,
Que la différence, fait battre les cœurs,
Que l'un fait mal, l'autre doit souffrir,
Et que la douleur, dévore à l'intérieur,
Il ne reste rien, aimer n'est plus que souvenir.



                                              M  PIERRON




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mardi 19 mars 2013

L' OCEAN




Immensité en eau profonde,
Désert de vagues et de flots,
Jusqu'à l'autre bout du monde,
Il se meurt, où la terre s'éclot.

Dans la lymphe de ces fonds marins,
Où l'univers sombre et de silence,
Il ressource à l'infini de ses confins,
Une flore, animée d'une existence.

Horizon de grande étendue,
Sarcasmes hauts déferlants,
Qui se soulèvent dans le chahut,
Chaotique déboussolé du vent.

Euphories de lames verticales,
Extrêmes scélérates envahissantes,
Soumises au tourment infernal,
En eau coléreuse et assaillante.

Combien d'âmes et de navires,
Pris au piège dans son berceau,
Combattants jusqu'à l'ultime soupir,
On périt sous son empire d'eau.

Dans ses entrailles tel un coffre-fort,
Par des siècles de léthargie,
Il renferme d'opulents trésors,
Aux épaves éternellement ensevelies.


                                 M  PIERRON



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INTIMITE






Ce soir, dans le silence de ta nuit,
Amoureusement, je viendrai sans bruit,
Entre les draps parfumés et fleuris,
Me glisser dans la tiédeur de ton lit.

Tombé dans un profond sommeil,
Ton corps fragile et dévêtu,
Parviendra lentement à son réveil,
Que lorsque mon nu collera ton nu.

Au gré de mes désirs,
Sur ta peau velouté ma main,
Subtilement va caresser et découvrir,
La chaleur intime de ton féminin.

Sous l'empire de mon masculin,
Ton corps va soudain basculer,
Pour chevaucher et posséder le mien,
Consommant en va et vient ma virilité.

Lèvres à lèvres, baiser brûlant,
Les yeux fermés, le cœur battant,
L'amour va nous porter et nous offrir,
Le fruit de l'orgasme et du plaisir.


                       M  PIERRON

 

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BALADE AU BOIS

 



Nous irons par les bois, sous le maquis ombragé,
Fouler-toi et moi d'un pas souple et cadencé,
Ces sentiers si étroits, tapis de terre mouillé.
Nous irons par les bois, sous un ciel d'azur,
Respirer à la fois, le silence et l'air pur,
Harmoniser nos joies au gré de la nature.

Nous irons, c'est certain, emprunter ce bocage,
Ecouter le refrain, de ce joyeux ramage,
Main dans la main, sous ce taillis sauvage,
Nous irons, c'est certain, sous le feuillu vertical
Et si tu le veux bien, en journée estivale,
Expier nos chagrins, en rêve sentimental.

Nous irons, je suis sur, arpenter ces chemins
Et faire de notre allure, ton bras sous le mien,
Une balade dans la verdure, paysage serein.
Nous irons, je suis sur, parcourir ces clairières,
Où l’ombre se fissure, épousant la lumière
Et dans cette aventure, de branches et de fougères,
Nos cœurs, je te l'assure ne pourront se défaire.


                                                M  PIERRON

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MÈRE D'ADOPTION








Elle n'a jamais vu la mer que sur des photos, 
Là où le désert, n'est qu'une étendue d'eau,
Un rêve imaginaire de vague et de flots,
Ni respiré  cet air, qui vous colle à la peau,
Pas même foulé la poussière, tapis de sable chaud.    

Elle n'a jamais vu la montagne, que dans les magazines,
Ni sent  le vertige, qui gagne au plus haut des collines,
Bloquée dans sa campagne, au fond de sa cuisine,
Même rien ne l'épargne, ces tâches que l'on imagine.

Les vacances estivales où l'on pense à partir,
Émotions idéales, qu'elle ne pouvait s'offrir,
L'issue originale du temps et du plaisir,
A privé son journal, de photos souvenirs.

Les voyages n'ont pas fleuri ses printemps,
Portée par les images, sur d'autres continents,
Ces rêves ont fait naufrage, sur un soleil absent,
Privant son journal de photos événements.

Elle a fait de sa passion, l'amour de ces enfants,
Acceptant la raison, sans nulle différence,
Une vie exemplaire de soucis de tourments,
Unissant l'art et la manière, au prix d'une patience.

Les battements de son cœur, pulsions d'affections,
Concentré de bonheur, à l'insu de ses nourrissons,
Elle avait cette femme une source intérieure,
Diffusant cette flamme, qui nourrit la chaleur,
Attendrissant les larmes, essuyant les pleurs,
Pour faire que ces instants se noient de bonheur.

Destinée toute son existence à consacrer sa vie,
Privant son aisance à ceux qu'elle a recueillis,
Les enfants de l'assistance, adoptés pour ses petits,
D'un amour immense portait son ciel à l'infini.

Née dans un coin de terre, un jour de printemps,
Elle a reçu la lumière et le premier frisson,
Dans ce petit coin de terre, usée par le temps,
Elle a fermé ses paupières, pour un sommeil profond,
Dans les mots de ma prière, son souvenir reste présent,
Et mes pensées nourrissent mes sentiments.

                                                     M  PIERRON



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lundi 18 mars 2013

LA NEIGE





Elle a enseveli nos lieux villes et villages,
De son flocon de poudre de cristal,
Dissimulant tous repères sur son passage,
Sous la blancheur d'un tapis épais et glacial.

Impertinente, en folles giboulées,
Recouvrant le toit de nos chaumières,
Qu'elle coiffe de son satin ouaté,
D'un haut chapeau blanc d'hiver.

D'un immense tablier de froidure,
L'intruse en plis immaculés,
S'est répandue captivant la nature,
De son bouclier âpre et gelé.

Son blanc manteau frigide en silence,
A bouleversé plaines et montagnes,
Déformant le relief de son extravagance,
Papillonnant l'horizon de nos campagnes.

 Éternelle, dans les hautes altitudes,
 Régnant sur ces points culminants,
 Impassible en toute ingratitude,
 De se diluer pour un joli printemps.

Elle a blanchi branches et feuillages,
De son étoffe de froidure hivernale,
Étouffant le vert de nos pâturages,
De sa couverture de flocons de cristal.


                           M  PIERRON 



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VICTORIA EMILIE








Petit cœur qui bat dans un ventre rond
Plongé dans la lymphe, tu vis déjà
Par le premier signe de la création
Petit corps qui vit par un cœur qui bat
La nature progresse impose sa loi
Au sein d'un espace dans une position
Immense, la place ici préparée pour toi.

Poussée de l'ombre vers la lumière,
Tu apparais, c'est ton premier jour,
Sans un point, sans un seul repère,
Tu perçois le bruit qui t'entoure,
Prends le souffle de notre atmosphère,
Tu échanges un sanglot très court,
Contre ta première bouffée d'air.

Petit bout de flamme, dans la somnolence,
Bercée dans le calme et par la douceur,
De bras maternels diffusant en silence,
L'union solennelle, tendresse et chaleur,
Petit bout de larme qui supplie la pitance,
En son, tu réclames l'énergie vitale,
Un coulis de miel, une tiède substance,
Absorbant l'essentiel, en succions infernales.

Passée de l'ombre à la lumière,
Tu apprivoises la nuit et le jour,
Avec soin, tu prends tes repères,
Et perçois les formes tout autour,
Dépendante de cet univers,
Tu consommes déjà le parcours,
 De la vie consentie sur terre.

Petit bout de soleil qui s'épanouit,
Même si le sommeil fuse le néant,
Tu exprimes ton réveil heureux gazouillis,
Les mains vers le ciel, les yeux souriants,
Petit bout de tendresse, petit bout de ma vie,
Que longue soit la caresse, nombreux tes printemps,
Que règne en richesse aux confins de ce paradis,
Le bonheur sans cesse sous le toit de ton firmament.


                                          M  PIERRON


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LE JOUR DE LA ST VALENTIN




Ce jour où fleurit le matin
Nous irons tous les deux
Respirer main dans la main
Les coeurs unis et amoureux
La fleur pourpre au délicat parfum.

Sous l'ombrage de ce feuillage
Nous trouverons l'endroit et le silence
Dans la douceur pure de ce paysage
Nous consommerons avec aisance
Le repos au vert de ce pâturage.

Dans cet espace où la nature
A conservé l'origine de ses droits
Au gré de cette aventure
Je retiendrai serré contre-moi
Ton corps, je te le jure.

Mon visage auprès du tien
Je déposerai passionnément
Sur tes lèvres roses satin
Un baiser sensuel et brûlant
En ce jour de la St Valentin.

                          M Pierron

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L’ÂME DU PEINTRE





Il s'exprime sans son sans voix
Diffuse sans feu, la chaleur
Détermine le ton au gré de son choix
S'abuse au jeu des couleurs.

Le reflet de son imagination
Épouse formes et nuances
Enrichissant en application
Sous la brosse, la grâce substance.

D'un mouvement de la main
Sur la toile glisse son pinceau
Lentement dans un va-et-vient
Il dévoile la beauté d'un tableau.

Il inflige sur la texture entière
La splendeur réfléchie, mais chimérique
Utilisant l'art et la manière
Pour impliquer le sujet de sa réplique.

Consentir la nature à sa loi
A sa faim nourrir la romance
Sentir vibrer son coeur chaque fois
Qu'il peint si joli le silence.

                                 

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TERRE EN FIEVRE




L'obscurité est à la nuit,
La lumière au jour,
Le souffle à la vie,
Le temps est un parcours.

L'homme est à la terre,
L'étoile au firmament,
L'espace, une atmosphère,
Pour un monde de vivants.

Notre planète, un paradis,
La nature, un environnement,
Son respect est en oubli,
Agressée par ses habitants.

L'eau est une source vitale,
L'air, l'élément que l'on respire,
Mais l'impact est fatal,
Sur l'écosystème et son avenir.

A ce monde auquel j'appartiens,
Un espace harmonieux de partage,
Sous la menace du genre humain,
L'espèce animal !! Victime de carnage.

Même rien est épargné,
Jusqu'à la fibre de sa racine,
La flore par un sol infecté,
Agonise sous la substance toxine.

La nuit est une obscurité,
Le jour encore une lumière,
La vie, un souffle répété,
L'homme, un virus pour la terre.

                             M  PIERRON 

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PRÉLIMINAIRES SENSUELS

 




Il la prend sur ses bras la soulève
L'emporte et la pose sur la couche
Le satin blanc qu'il dégrafe et enlève
Laisse apparaître lorsqu'il la touche
Une peau sensuelle qui éveille et relève
Un frisson à l'effleurement de sa bouche.

Elle sait à cet instant bien précis 
Dans ce préliminaire de mots de caresses
Que ses désirs lui seront servis
Que l'amour est un partage une richesse
Sans contrainte libre sans défis
Une communion de sens en esprit  de tendresse.

La main câline s'éprend de ses seins nus
Aux revers des rondeurs et des confins
Il puise la divine chaleur absolue
La main glisse s'échoue au bas des reins
Butinant la délicatesse de pointes tendue
Dans une offrande sous le regard féminin.

Il sait à ce moment bien défini
Dans ce prélude d'échanges corporels
Que la distance désormais qui les unis
Ne conjugue l'illusion artificielle
Que le sentiment naît et se nourrit
De l'amour respectif, le don perpétuel.


                                                                                    
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dimanche 17 mars 2013

SOUFFRANCE




  
Sans un cri, sans un appel
De sa nuit silencieuse éternelle,
La mort implacable et cruelle,
Et venue la prendre coup habituel.

Le courage et la volonté n'ont pas suffi,
Pour crever le mal en combat sans merci,
Dans la souffrance, le corps meurtri,
D'un dernier souffle, elle a expiré sa vie.

Dans ce néant mystérieux sans décor,
Plongé dans le froid l'immobile de son corps,
Dans l'infini des ténèbres s'engloutit sans aurore,
La vie a succombé à la mort.


                                M PIERRON                                                             


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MON ETOILE





Dans un ciel nocturne de juillet
Aux confins de cet infini scintillant
Mille météores illuminent en reflets
Les ténébres dans un univers dominant.

Dans l'immensité, chaque soir
Comme une toile de papillotes nacrées
Apparaît au plus profond du noir
Ces éclats de lumières argentées.

Sous la voûte obscure et animée
Mon regard a retenu prisonnière
La culminante étoile colorée
Éloignée à des années-lumières.

Les yeux fixes levés vers le ciel
L'incandescente  de sa voie lactée
M'offre son immuable rituel
D'oscillations vives et cadencées.

La rutilante active noctambule
Reine dans sa constellation
Influe sur mes pensées crédules
La fluorescence de son illumination.

Toujours présente à mon égard
Je la sublime comme un présage
Quand la nébuleuse est au brouillard
Mon étoile s'éclipse dans les nuages.


                                    M Pierron

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TSUNAMI (chanson)




Un tremblement de terre a chargé le destin
Choisissant pour enfer l'océan marin 
Au delà de nos frontières une vague sans fin
Folle et meurtrière engloutissant sur son chemin
Maisons  et clairières tuant l'être humain.
Terrible est la douleur d'un seul coup soudain
La joie et le bonheur basculent dans le chagrin
Les larmes dans les pleurs, la tête entre les mains
Priant le seigneur pour retrouver les Siens.

Plongés dans la douleur le coeur démoli 
Recherchant l'existence dans les gravats et débris
Avec cette espérance que tout n'est pas détruit 
 La vie en équilibre d'un appel ou un bruit
 L'espoir est invisible le silence s'en suit.

                  REFRAIN
Oh terre , terre qui tourne dans les cieux
De par cet univers immense et silencieux
Que règne ta lumière que ton ciel reste bleu
Apaise ta colère qui a défié mon Dieu
Oh terre , terre si belle et si profonde
Protège ton paradis les âmes de ce monde
Donne -nous aujourd'hui sur ta planète ronde
Un soleil infini dans une vie féconde.

Faire reculer le temps d'un temps en arrière
Remplacer le présent par le passé d'hier
Pour que soit moins poignant moins amer
L'espace de cet instant piégé dans cet enfer
Aux yeux de cet enfant qui voit mourir son père.

Apporter l'essentiel par un geste d'amour
Un élan fraternel sans paroles sans discours
Afin que ces appels ne crient plus au secours
Et que soit moins cruel le silence qui l'entoure.

Hommes, femmes, enfants, victimes, innocents
Ma pensée est bien profonde les mots insuffisants
Pour étrangler ta peine en ton coeur battant
Que ton futur s'imprègne d'un soleil brillant
Que ta blessure qui saigne cicatrise avec le temps.

                      REFRAIN 
Oh terre , terre qui tourne dans les cieux
De par cet univers immense et silencieux
Que règne ta lumière que ton ciel reste bleu
Apaise ta colère qui a défié mon Dieu
Oh terre , terre si belle et si profonde
Protège ton paradis les âmes de ce monde
Donne -nous aujourd'hui sur ta planète ronde
Un soleil infini dans une vie féconde.


                                       M  Pierron

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LE SANS ABRI




Assis sur un sol de pierres
Le regard vide la main tendue
Immobile des heures entières
Méprisé prisonnier de la rue
Il repousse chaque instant la misère
D'une aumône mettant son coeur à nu.

Rattrapé par le souvenir d'un passé
D'une vie aux rêves les plus fous
Il a succombé d'un amour brisé
Au quotidien qui tient à un sou
Dans un univers où la mendicité
Prime au-dessus de tout.

La main modeste ,quelquefois, se replie
La générosité d'une âme charitable
Sur son visage étique et assombri
Laisse échapper à cet instant agréable
Un sourire en signe de merci
Pour un sou tout est acceptable.

Fidèle à son espace toujours présent
Soumis aux caprices des saisons
Sa main se ferme sa main se tend
Une survie sans pitié sans pardon
Pour l'homme que la rue de tous les temps
Abrite sous les porches ou les ponts.


                                  M  Pierron

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samedi 16 mars 2013

PROMESSE




Je ferai en ton coeur, pénétrer exquisément,
La chaleur intense de mes sentiments.
J'unirai le temps et l"amour,
Pour vivre notre passion au fil des jours.

Par ce lien harmonieux de tendresse
Dominé de plaisir, soumis de caresses,
Sous une pluie de désirs, un vent de douceur
Je t'offrirai des instants inouis de bonheur.

Je crierai au clair de tes grands yeux
D'un regard confident et amoureux
Le secret de mes mots le silence de mes pensées
En l'étreinte de nos corps enlacés.

Dans cet espace intime et fusionnel,
A nos souffles fertiles, émotionnels
Que nos émois puissent éclore
Au crépuscule de nos aurores.

                                                          
                                               M  Pierron

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PROMENADE SOLITAIRE






D'un pas souple, elle progresse sa cadence,
Sur un rythme de gestes répétés.
Ses hanches roulent, ses bras se balancent.
Sa marche d'une allure modérée,
Soumets aux jambes qui s'élancent
L'effort qui en toute simplicité,
Consomme le temps et la distance.

Son pied se pose sur un sentier de bois,
Assurant sur une terre de pluie,
L'empreinte successive du pas sous son poids.
Sous le feuillu d'arbres infinis,
Le silence harmonise au gré de sa loi,
Les bruits divers, de feuilles et de gazouillis,
Qu'elle ouï et l'effraye parfois.

Sous cet azur serein et sympatique,
Elle s'engage dans un étroit travers,
Ralentissant son avancée frénétique, 
Elle achemine sans nulle autre manière
L'arpent sinueux et chaotique,
Dont l'issue se boucle sur une clairière
Aux tissus verdoyants mais désertique.

Cet espace isolé à l'abri des regards,
L'apaise dans la décision de son choix
Elle s'élance, plus rien ne la sépare
De cet intervalle dissimulé des bois
D'un pas ferme sans écarts,
Ayant élu la discrétion le soleil à la fois 
Elle se pose à cet endroit de hasard.

Allongée sur la douce matière
D'un couvre-sol soigneusement étendu
La chevelure jetée en arrière
Elle s'exhibe sans aucune retenue
Faisant glisser la robe entière
L'intimité intégrale de son nu
Sous un ciel dessiné de lumière.

En ce lieu de solitude et d'exil
Les rayons d'un soleil zénithal
Sur son corps velouté et gracile
Offre le plaisir d'un effet estivale
Aiguisant vive sa chaleur subtile
Sur l'exubérance profuse optimale
De ses douce formes et son joli profil.

Promenade un dimanche sous juillet
Avec pour seule et unique complainte
Le susurrement invisible de la haute forêt
D'un pas léger acceptant la contrainte
Elle quitte l'univers sauvage à regret
Laissant la marque de son empreinte
Sur les herbes innocentes de juillet.


                                      M  Pierron

Copyright © M. Pierron

certificat : 000568365



LA VIE



La vie demeure un grand mystère,
Sans savoir si demain, sera comme hier, 
Elle offre, ici-bas, sur cette terre, 
Un paradis, quelquefois un enfer,
Le bien-être, parfois la misère. 
Mais elle ne revient, jamais en arrière.

Énigmatique, la vie est une aventure,
Sans savoir, ni connaître son futur,
Sous cette immensité bleu azur,
Elle est un bonheur, parfois une blessure,
Un lien, quelquefois une rupture,
Elle est un aller, son retour en capture.

La vie est une source individuelle,
D'énergie, dans un espace rationnel
C'est un souffle, qui n'est pas éternel,
Une existence, aux dimensions réelles,
Dans un temps assassin et cruel
Mais la vie n'est pas immortelle. 



                               M PIERRON


 Copyright © M. Pierron 

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PLEINE LUNE





                           

                                    Sous son épais manteau de nuit

                                    Lune entière en reflets ardents

                                    Dans un silence immortel d'infini

                                    Apparaît au nocturne naissant



                                    Bondée de sa riche lumière

                                    Jusque sous la voûte ténébreuse

                                    Elle offre quelques heures sur la terre

                                    La réverbération de sa clarté lumineuse.



                                    Fidèle de toute sa splendeur

                                    A chaque cycle comme un rituel

                                    Elle impose sa pleine rondeur

                                    Dans un rendez-vous mensuel.



                                    Lune pleine de son incandescence

                                    Noctambule de ce néant céleste

                                    Influant l'esprit et les apparences

                                    A ces effets ici-bas qui se manifestent.



                                                                                              M  PIERRON



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APRES MOI





                                  Suivre entre tes bras le chemin

                                  Consommer l'espace du temps

                                  Sur l'inconnu de notre destin

                                  A nos jours en être vivants



                                  Vivre sur et certain ce voyage

                                  Jusqu'à la fin de ma dernière heure

                                  Déposer éternellement sur ton visage

                                  Un ultime adieu en baiser de douceur



                                  Quand mon temps à ne plus être

                                  Renfermera le vide entre tes bras

                                  Que le chagrin douloureux qui te pénètre

                                  Perlera tes larmes NE PLEURES PAS.



                                  Vis un autre amour après ma fin

                                   Gardes en faits nos souvenirs

                                   Sans interrompre ton chemin

                                   Pour le meilleur pas pour le pire.



                                                                                     M  PIERRON



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MA BEAUTÉ ÉPHÉMÈRE







Mes yeux voulaient me voir,
Curieux de lorgner mon image,
Aux réflexes d'un miroir,
Je leur ai balancé mon visage.

Mes yeux n'ont pas souri,
En mesurant l'importance,
D'une mine assombrie,
Figurée par une existence.

La glace qui glace et m'inflige,
Me disgrâce et me déshabille,
Dans un face-à-face, ne néglige,
Aucune trace ou un plis.
Le miroir réfléchit et projette,
A l’œil la copie exemplaire,
De rides en sursis, qui m’inquiète.
La beauté est éphémère.

Ma main aussi peu rassurée,
Baladeuse, à flatter mon anatomie,
Dans le jeu d'une psyché,
J'ai exhibé mon corps, sans habits.

Touché-ciblé de mes doigts,
Experts et gourmands,
Sur ma peau flasque, par endroits,
Se sont attardés un instant.

La glace qui glace et m'attriste,
Me disgrâce et me dénude,
D'un face-à-face réaliste,
M'accablent de vicissitudes.
Le miroir en éclat me jette,
A l’œil la copie exemplaire,
De rides fines et secrètes,
La beauté s’efface et se perd.

Décidé d'engager un combat,
Les lotions ont eu ma peau,
Tartinant, du haut jusqu'en bas,
Des solutions de haut niveau.

Des prouesses, pas des miracles,
Rien n'élimine, ni atténue,
L'épiderme reste flasque,
L'adultération continue.

La glace qui glace et m'inflige,
Me disgrâce et me déshabille,
Dans un face-à-face ne néglige,
Aucune trace ou un pli.
Le miroir réfléchit et projette,
A l’œil la copie exemplaire,
De rides en sursis, qui m'inquiète,
La beauté est éphémère.

Le temps passe et s'enfuit,
L'emprunte reste et demeure,
Et la distance d'une vie,
Contraste formes et couleurs.

La réalité gomme la texture,
Mon regard considère la valeur,
Au miroir qui me défigure,
Ma jeunesse s'enlaidit se meurt,
La beauté reste dans le cœur.

La glace qui glace et me définit,
Me disgrâce et me libère,
Le face-à-face est accompli,
La beauté est éphémère.
Le miroir en effet rétro vise,
A l’œil la copie exemplaire,
Des rides, que le charme harmonise,
La beauté s’efface et se perd.

  
       
                                 M  PIERRON


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