vendredi 5 avril 2013

DELICE DES MAUX


       





Je t'offrirai des éclats de lumière,
Que chaque instant, d'ombre de nuit,
Ouvre, debout sur tes paupières,
Ton regard, ensoleillé d'infini..

J'agrandirai le ciel de sa couleur,
Par le bleu, effacerai le gris.
Que cet espace, ivre de hauteur,
Soit l'univers de ton paradis.

Je dirai les mots, en récit les silences,
Par écrit, en des rimes à ta joie,
Sur des lignes, salivées de romance,
A ton cœur, épris de battre pour moi.

Esprit palpitant, désiré de frissons.
Je caresserai, en libre et vainqueur,
De mon regard et par ma passion,
Ton corps, déshabillé de pudeur.

Tu seras ma flamme, je serai ton feu,
 Embrasé, dans l'empire fusionnel,
Tu seras femme, nous serons deux,
 L'haleine chaude et le souffle rebel.

                             M PIERRON 


jeudi 4 avril 2013

JADE ADJUGEE VENDUE



                                 


Jade, une enfant née sur la terre,
Dans un espace, stérile et ingrat,
Au quotidien, nourrit de misère,
Où l'amour, lui a fermé les bras.

Visage innocent, au prix dérisoire,
Elle n'avait pas encore huit ans,
Vendue, dans l'obscurité un soir,
Au regard adjugé, de ses parents.

Quelques poignées de dollars,
Son destin, est sans plus valu.
De rêves, torturés de cauchemars,
Sur ses jours, emprisonnés d'abus.

Détenue, d'ordre et de soumission,
A chaque instant, interdit de liberté,
La tyrannie, se joint d’exécutions,
Et sa douleur, suit d'être condamnée.

Sans âge, jusqu'à l'identité perdue,
Contrainte, en son âme enfantine,
Par le viol, son intimité mise à nu,
De céder, sous la main qui domine.

Par les bas-fonds, de l'esclavage,
Prisonnière, d'un carcan outrancier,
Dans l'obscurité, sa vie en otage,
S'ouvre étranglée, d'un collier d'acier.



                                     M  PIERRON




Copyright © M. Pierron



                                

 





MA VOIX





De syllabes, en jeu de langage,
Le murmure des mots unis,
Souffle, en sons les présages,
A ma voix, l'écho qu'elle chérit. 

Chuchoté, le timbre de ma voix,
Sibyllin, d'intimes confidences,
Va remplir, de paroles et de joies,
 Le vide obscur, de ses silences.

Chanté haut, poussée plus fort,
Ma voix, ne fera que chanter,
Même, si faux, son mes accords,
Mes pas, elle saura les faire danser.

Jets de cris lancés, loin du hasard,
D'appels, passionnés et courts,
Ma voix, plaintive ose ton regard,
Frôlé, par ton sourire en retour.

En bord de lèvre, exprimé de son,
Diffusé, dessous un soupir,
Quand parler, gémit d'émotions,
L'amour torture, ma voix de désir.



                                M  PIERRON




Copyright © M. Pierron 



                                              

mercredi 3 avril 2013

LE PARADIS PERDU



Un jardin inondé de lumière,
A l'ébauche du premier temps.    
Deux Âmes, forcées sur la terre,
Dans l’Éden, Ève et Adam. 

Création d'un genre humain,
En lieux, favorisés sous le ciel,
Animé par ce souffle divin,
Accordant la vie éternelle.

Un couple exquis d'ignorance,
En terre, sublimée, bienfaitrice
Telle, une source d'abondances
Féconde et mûrie de délices.

A l'ordre du geste désobéi,
Suscitant en reptile Samaël, 
De l’orgueil jusqu'à l'interdit,
Ont consenti le péché originel.

Des siècles aux âmes à souffrir,
Par la tentation de l'acte mortel,
D'une pomme, en fruit de désir,
A l'humanité, la douleur éternelle.


                                   M  PIERRON

Copyright © M. Pierron 


PARTIR D'AVENTURE


                  
                             

J'irai, avec ou sans bagage,
M'en aller, sans pensée de retour,
A l'aube, sur la sente sauvage,
Par chemin, sous l'éclat du jour,
L'âme solitaire comme un voyage,
Je partirai libre, frugal troubadour.

Je marcherai de pas de raison,
Dans le matin rose et frileux,
D'un soleil épousant l'horizon,
Au ciel luisant émaillé de bleu,
J'arpenterai, les vals et les monts,
L'esprit léger et le désir radieux.

Le pas fidèle à la nature,
Dans son espace, de sa lumière
S'illuminera de vie mon aventure,
A l'heure matinale, douce printanière
Et la clarté, dans l'ombre qui se fissure,
Je partirai, le cœur ivre de prières.

Seul, par ces vertes campagnes,
Dans ces forêts, perdues d'existences,
Jusqu'aux vertigineuses montagnes,
Le pied conjugué de prudence,
Le front courbé, en brise compagne,
Je franchirai, chaque instant de silence.

Sous un ciel d'aurore en éclat de gloire
En ce matin que son azur fulmine
Jusqu'à l'agonie et ses lueurs du soir
Sur l'inconnu par sillons et ravines
J'irai de philosophie, le cœur bondé d'espoir
Ennoblir mon âme dans la nature divine.


                                      M  PIERRON

Copyright © M. Pierron


mardi 2 avril 2013

ARROGANCE CHARNELLE

   

L'arrogante au pli en tenue légère
Épousées, de courbes justes et rebelles,
A ses reins et leur chute outrancière,
Ose féminin, sa volupté sensuelle,
Suscitant le désir et sa beauté singulière,
A l’œil viril, usant son argutie charnelle.

L'extravagante en demi -Effeuillage,
De ses jambes, habillées de résille,
Aux jarretelles, retenues en otage,
Rehaussée sur ses talons aiguilles,
Offre à ces mains, câlines et sauvages,
Son intimité entière, qu'elles déshabillent.

Psalmodie au feu des plaisirs,
Et la pointe de ses seins tendus,
A la bouche qui les fait frémir,
Emmiellée dans la douce vertu,
Elle donne en ultime soupir,
A son amant, l'intégral de son nu .

Dans une chambre, au milieu d'un lit,
Les cuisses, hautes et conquérantes,
Cambrée, la tête à l'avant du roulis,
A l'afflux de flatteries abondantes,
Elle s'enivre du baiser qui unit,
Ses lèvres à la langue assaillante.

En l'instant, caressé de douceur,
Renversée sur la couche drapée,
Son râle brûlant écrié de chaleur,
Au masculin, jusqu'en sa féminité,
Glorifie en son corps et son cœur,
La quintessence du délire éprouvé.


                            M PIERRON


  

dimanche 31 mars 2013

MA PLUME

                     

Ma plume passionne en manuscrit,
Phrase les consonnes et les voyelles,
De mots par un langage écrit,
En rimes, hautaines et fusionnelles.

Sa traînée sur le papier harmonise,
En stances, dithyrambes poétiques,
La vive inspiration que j'improvise,
Fuit de songes, à mes pensées lyriques.

 Fidèle amante, de mes écritures,
 Confidente, à mes secrets sibyllins,
 Chaque quatrain, est notre aventure,
 Dans l'interligne d'un parchemin.

Tel, un rituel chaque soir,
Je la retrouve en son plumier.    
L'hilarité tente à m'émouvoir,
Lorsque je la plonge dans l'encrier.

Gracieuse, en lettre majuscule,
Elle prose, excelle la poésie,
Conjugue le point à la virgule,
Et vous offrir les vers que voici.


                                M  PIERRON




                                            



                                    


LA ROTURIÈRE DE RUE






Lèvres maquillées, fard en paupières.
Elle marchait dans la ville endormie,
Bravant le pavé, la cadence légère,
Sur le boulevard étouffé par la nuit,
Suggestive, d'allure et de manière.

Elle musardait le long du trottoir,
Exerçant des regards racoleurs
Usant ses formes, sous son caban noire,
Les pas perdus, sur l'infini des heures,
Espérant l'aimant qui saurait la voir.

La roturière espiègle et rebelle,
Émoustillait sa silhouette féminine, 
Provocante, parfois exhibait la dentelle,
De ses dessous, rehaussés de soie fine,
A l'appel d'une connexion charnelle.

Fidèle stratégie en jeu séducteur,
Galbées, de jambes fines et infinies,
Sa jupe courte, excellait d'impudeur,
Sur ses courbes, vertigineuses en défi
 A la lubricité d'un chaland prédateur.

 Prise au piège, dans l'absolue obscurité,
 Sous un réverbère, endeuillé de lumière,
 L'impertinente sous les yeux régalés,
 D'un fervent invitant cette dernière,
 A inonder son plaisir, en contre payer.


                                M  PIERRON 

samedi 30 mars 2013

LES VIEUX MARIES







Leurs regards furent noyés de désirs,
Et leur jeunesse a retenu enlacé
Leurs âmes, épousées de plaisir,
Que le temps n'a jamais délié.

La vie les a pris par la main, 
Embrassant leurs jolis printemps,
De bonheur, à des matins câlins,
Et de soirs, courtisés de sentiments.

L'amour en nuit de tendresse,
A ces lueurs, inondées de joies,
Fut jadis, extrême de caresses,
Et leurs corps, suintants d'émois.

Ainsi, vont fidèles époux aimants,
L'hiver, patine le cheveu blond,
En années, sur leur toison d'argent,
Jusqu'à nourrir, leur ride de front.

L'altération, a soufflé son haleine,
La splendeur soupirée l'anatomie,
De larmes essuyant leur peine,
A leur passion, qui brûle aujourd'hui.

La danse des ans les a fait vieillir,
Dans leurs pas, envolés du temps,
Mais leurs mains, sans se désunir,
Et leurs doigts, croisés infiniment.


                               M PIERRON
                            

LE SAULE ET LE ROSEAU





Sur la berge d'un étang dormant,
Dans les reflets d'une onde claire,
Un saule pleureur, le rachis arquant,
Lorgnait sa mine à se complaire.

Le rhizome, émergé dans l'eau,
La douceur du câlin zéphyr,
Charmait un gracieux roseau,
Oscillant, à l'ordre de ses soupirs.

A ces heures, exquises matinales,
La silhouette du géant feuillu,
Éprouvée de chaleur estivale,
Éventait sa tignasse drue.

Frêle de tige, stricte d'allure,
Du pied à son épi velouté,
Sous la somptuosité de ramure,
Le roseau captivait, l'éclat ombragé.

Le silence déchirait le marécage,
En ces lieux, ivres de solitude,
Les compères liés de voisinage,
Fleurissaient leur mine de plénitude.

L'apogée d'aquilon radieux,
Exprimait la saison idéale,
De soleil et de jours heureux,
Prospérant leur fibre végétale.

Pas âmes en berge dépeuplée,
Dans le retrait de sol mouvant,
Un saule un roseau à son côté, 
Et puis de l'eau, parfois du vent.

                               M  PIERRON



Copyright © M. Pierron


LA MER






La mer vient caresser le rivage,
Et ses flots unis d'infinis,
Bavent l'écume en naufrage,
Sur la grève de sable en son lit.

Napée de bleu, ourlée d'argent,
Vaste désert absolu d'eau,
La mer salive, sous l'effet du vent,
Une nacre, en reflets de cristaux.

Tel, un voyage jamais conquis,
La mer s'avance et se retire,
Elle laisse dans son repli,
L'emprunte du flot qui expire.

La nymphe ondule l'opalescence,
Que le remous d'être convulsif,
Excelle la vague d'effervescence,
Jusqu'à gifler l'obstacle de récif.

L'harmonie de deux univers,
Semble épouser l'horizon,
Le ciel échouant à son éther, 
Sur la mer en son expansion.

Les yeux plongés sur son berceau,
Mon regard chérit à la glorifier,
Les pieds jusqu'au seuil de l'eau,
La mer mouillant mes souliers.


                                 M  PIERRON                             

vendredi 29 mars 2013

LE MANOIR PERDU




Dans le temps passé, insolite et austère,
Je me souviens, un soir brouillé de nuit,
Aux reflets farouches, d'une lune entière,
Entre solitude et forêt assombrie,
Le pas flâneur, en sentier de terre,
Parcourir ces lieux, vides de bruits.

Mon désir ne fut-il pas ingénu,
Oser l'angoisse épaisse et noire,
Pour régaler, la curiosité de ma vue,
L'idée intruse, d'explorer un manoir,
D'antan à nos jours, demeurés perdu,
Habité d'abandon et de nonchaloir.

Le voile avachit de l'obscurité,
Exacerbait l'ombre des cieux,
Abordant la cible de ma destinée,
J'embrassai, du bout de mes yeux,
La silhouette glauque et désolée,
D'un manoir, naguère fastueux.

Seigneurie du passé, fissurée d'oubli,
Aux murs de pierres, lézardés du temps,
Archaïque, la somptuosité affaiblie,
Évoquait à l’écho de mon sentiment,
Qu'elle fut jadis, dans une autre vie,
La bastille noble de ses habitants.

Résignée, en ces épais lieux boisés,
La léthargie étranglée de silence,
Sur la demeure si loin désertée,
Injuriée du temps, nu de défense,
Offrait vétuste, l'aspect effacé,
D'une âme ruinée sans existence.

Sur l'étendue du feuillu végétal,
L'excentricité en pâle profusion,
Crachotait l'opacité automnale,
D'un pas de retour à la civilisation, 
Je quittai l'édifice monumental,
Du passé cossu, au présent d'abandon.


                               M  PIERRON


Copyright © M. Pierron 




jeudi 28 mars 2013

LE TEMPS





 Quelquefois bien long, le temps va,
 Laissant en regret et non- retour,
 Le passé mort, qui s'enfuit déjà,
 Le temps va, bien souvent trop court,
 Emportant chaque instant au-delà,
 Le présent qui se gomme en jour.

Le temps va, de ses heures perdues,
Si longues mais brèves parfois,
En rythmes, d'intervalles disparus,
Le temps va, littéral à sa loi,
D'une durée qui n'en finit plus,
De n' être passé et futur à la fois.

Le temps va, infini d'espaces,
De l'obscurité, jusqu'à la lumière,
Où jours et nuits se remplacent,
Le temps va, de minutes régulières,
Son cycle demeure et s'efface,
Mais jamais ne revient en arrière.

Le temps va, infidèle et fuyant,
Son emprunte telle une nostalgie,
Confit, le souvenir d'antan,
Le temps va, muet sans bruit,
Et son silence nous rappelant,
Que le temps va et nos vies aussi.


                      M PIERRON




Copyright © M. Pierron 

 

                                

L'AMOUR &TENDRESSE




L'AMOUR est un bouquet de sentiments
Dans un baiser où vient s'épanouir
Un regard idolâtre qui s'éprend
D'un cœur qui bat pour unir
La chaleur exquise de corps aimants.

LA TENDRESSE, un geste en douceur
Tel, un désir confié par la pensée
Quand la main use de langueur
D'une intention gracieuse et répétée
Sa délicatesse subjugue le bonheur.

L'AMOUR  par le lien de TENDRESSE
Épouse en harmonie les sens
Quand ses vertus unies progressent
Que l'un fidèle l'autre immense
Les cœurs chérissent et se caressent.


                      M PIERRON 



OSMOSE A LA NATURE








N'as-tu pas entendu, la voix de la nature.
Dans ses replis vastes, les plus intimes,
Sa rumeur insoluble, tel un murmure,
En souffle soupir, en son s'exprime.
Chaque instant, est une vérité pure,
Un vocabulaire, suprême et sublime.
Un langage originel, qui se capture.

N'as-tu pas ressenti, cette harmonie,
Intrinsèque, à ses diverses substances.
L'osmose diffuse, qu'elle accomplit,
Où chaque issue, est une bienfaisance,
Telle, une offrande, pour un profit,
En ordre parfait et d'abondance,
Conférée, pour l'être et son esprit.

As-tu observé, cette référence naturelle.
Océan unique, de signes et de formes,
Où chaque renouveau, est un rappel.
Cohésion de beauté, qui se transforme,
Sur une loi et des raisons universelles,
Dont la vertu, se conjugue à l'homme,
Jusqu'à devenir, vitale et essentielle.

As-tu compris, la voix qui nous inonde,
De ses sentiments fissurés d'amour.
La prophylaxie, d'une mère féconde,
Fertile, si ton respect est en retour,
Du plus haut, au plus bas de ce monde,
Sa richesse, est sur les nuits les jours
De l'humanité, sur la planète ronde.



                             M  PIERRON


mercredi 27 mars 2013

L' AUTOMNE




Octobre a revêtu son manteau frileux,
Sombre de jours,  aux fins estivales, 
D'un été ambre, l'éclat lumineux,
Se fond à l'ébauche vive automnale,
Quand le matin, blême et brumeux,
Orgueil son voile d'aube de cristal.

Gémissement triste, susurré du vent,
La forêt dépouillée dans ses ramures,
Va, sa frondaison brunir en mourant,
Et la feuille, comme une déchirure,
Balbutiée, au zéphyr dominant,
Se soustrait d'ordre et de nature.

De bocage en tapis frémissant,
La verdure sclérosée s'alanguit,
D'un végétal, l'embruns blanchissant,
A la sagesse naturelle qui l'envahit,
Sur l'herbacée fanée, au roseau pliant,
Son haleine fige la flore endormie.

Il est là, conquérant en récidive,
Imposteur, taché d'or et de carmin,
Par guéret sur les berges et les rives,
Dénudant l'intimité des chemins,
Diffusant froide et successive,
Une bruine sur la nature qu'il éteint.

Aurore rose, aux reflets naissants,
Le jour se lève dans la froideur,
Divin, sous son soleil palissant,
Offrant vive, ses suprêmes couleurs.
A la porte d'un hiver impatient,
L'automne s'enivre de ces rumeurs.


                       M PIERRON




Copyright © M. Pierron 




L'AMOUR







L'amour, c'est un baiser en plein cœur,                            
Sur deux lèvres, embrassées de bonheur.
C'est un contact enrobé de chaleur                 
Dans un élan infini de douceur.

L'amour, c'est un échange permanent,
C'est un regard fixe qui s'éprend,
Pour des yeux, qui amoureusement
Se parlent et s'aiment silencieusement.

L'amour, c'est des doigts qui se serrent,
Se croisent, se décroisent, se resserrent,
Entre deux mains, qui désirent et espèrent,
Unies et jointes, ne pourront se défaire.

L'amour, c'est un voyage indéfini,
Une destination vers l'inconnu,
Une belle histoire ou un récit,
Que l'on partage, qui ne vous quitte plus.

 L'amour, c'est une vague de tendresse,
 Dans un océan de désir.
 C'est une pluie de caresses,
 Dans un vent de plaisir.


                    (primé 2 éme concours national France poésie & citations d'amour 2007)                                          

                                                                                       
                                                                                               M PIERRON

                                           

                                    


                                   



                               

mardi 26 mars 2013

SUMMUM DE LA CREATION



                                  
Un néant immobile et de silence,
Univers vide, ténébreux et profond,
Soumis à la suprême intelligence,
Révélation en éclat d'évolution,
D'un monde et son existence,
En dimension d'ordre et précision.

Immensité subtile, fissurée de lumière,
En galaxies aux chariots étoilées,
Par cet infini accomplit de matière,,
Tel, un dessein objectif et ciblé,
D'une ingéniosité, divine et première.
Le paroxysme de la création est né.

Un monde idyllique est vivant,
Nul échec jusqu'à la rotation,
Des astres à leur épanouissement.
L'œuvre supérieure de la conception,
A son acte, un corps céleste émergent,
Une terre concrétisée à sa perfection.

Éléments parfaits, homogènes à la vie,
D'un vêtement terrestre de diversité, 
Règne l'abondance tel un paradis,
L'influx divin, un souffle d'éternité,
Transcendant la source d'énergie,
Vitale dans le berceau de l'humanité.

L'excellence absolue à la vie universelle,
Un principe immuable et harmonieux,
D'une loi cosmique, vive et fidèle,
A l'incubation de la vie dans les ciel,
Confirme que l’équation éternelle
Et pour l'homme par l'amour de Dieu.

                        M  PIERRON 


ODE A LA ROSE











Dans le balbutiement, timide matinal,
La reine rose, aux prémices de l'aurore,
Sous l'azur, fleure son pourpre pétale.
Sa corolle ennoblie va s'éclore, 
Telle, une princesse sur son piédestal,
La beauté souveraine, règne la flore.

Dominante, fleurie dans les jardins,
Que la vertu, d'une brise passagère,
Chahute, folâtres ses feuilles satins,
Batifolent, jusqu'à tomber par terre, 
Et son calice exhale le parfum,
Subtile fragrance, douce et légère.

Rose, de rouge, de jaune, ou blanc,
Déesse de ces lieux verdoyés,
Sur pieds, ou en buissons grimpants,
Son élégance est une générosité,
Séductrice son éther embaumant,
Use le plaisir d'être respiré.

Élue, dans cet univers de fleurs,
La cueillir reste une émotion,
Impériale, son pétale demeure,
L'excellence bouquet de salon,
Fidèle aux amants des cœurs,
Elle a autant nourri les passions.


                          M  PIERRON



Copyright © M. Pierron


                                     

                             







LE CRÉPUSCULE DU SOIR





Le soleil sanguin caresse l'horizon,
Dans un ciel éclaboussé, rouge et noir,
L'obscurité s’élève à l'expansion,
Fissurant le jour, à l'ombre du soir.

Dans la pénombre du crépuscule,
La clarté céleste en évanescence,
Feint que la terre se recule,
Tirant son voile, noircit de silence.

Le firmament vide sa luminosité,
Dans l'étendue d'un néant infini,
L'apparition d'une voûte étoilée,
Anime l'épais manteau de nuit.

Les cieux engourdis de ténèbres,
Jusqu'aux limites de l'éternité,
Libèrent la suspension funèbre,
Au réveil d'une aurore colorée.


                    M  PIERRON



Copyright © M. Pierron 

LA SOURCE OUBLIEE




D'aventure en chemin forestier,
Ombragé par ces lieux boisés,
En contrebas d'un étroit sentier,
Par les vertus d'un silence feutré,
Entre fougères et petits ronciers,
Se dissimule la source oubliée.

Le froissement végétal frondaison,
Au zéphire de feuilles frissonnantes,
Harmonise en rengaine de son,
Le clapotis incessant d'eau filante,
Qui ruisselle fidèle dans son sillon,
Jusqu'au repos de sa nappe dormante.

Solitaire, d'un temps ancestral,
Ô combien jadis, gorges asséchées,
De son bienfait fluide minéral,
Agréablement, se sont désaltérés,
Dans la pénombre de cet intervalle,
D'un susurrement limpide chuchoté.

L'immuable filet cristallin,
Offre ces instants enchantés,
Recluse, au biais d'un chemin,
La note infiniment clapotée,
Sous l'épineux dru et sans fin,
S'étouffe la source oubliée.


                       M  PIERRON



   Copyright © M. Pierron

   certificat : 000568365                          


                          

                                  


                 

lundi 25 mars 2013

ELLE







 Aspect satin visage de miel,
 D'une peau patine en reflets,
 Ambrée dans son état naturel,
 A la suavité de tous ses effets.

Une bouche généreuse, charnue,
Tel, un zeste de fruit velouté,
En lèvres conjointes et tendues,
S'offrent et se font désirer.

L'univers, limpide et profond,
Au silence azur tendre regard,
En bleu ciel effleure l'horizon,
Par ses yeux de perles rares.

En secret sous la dentelle,
La pudeur de sa féminité, 
Offre l'opulence sensuelle,
De rondeurs, dans leur intimité.

ELLE, c'est une étoile au firmament,
C'est une vague au fil de l'océan,
Une flamme que l'on veut conquérir
Par un feu réchauffé de désir. 


                                                 M  PIERRON



    Copyright © M. Pierron 




                                                                                                                    

 






FAIM DE L'ESPOIR

   

Dans ces pays épargnés de pluies,
La faim nourrit la misère,
Sombre les corps sans vie,
Sur un sol aride et de poussière.

Faim désormais de ne plus recevoir,
Le bienfait vital et naturel,
L'eau en gouttes dérisoires,
Rare précieuse et rationnelle.

Tragédie d'humains en perdition,
Jusqu'à l'extrême souffrance,
D'un excès d'un mal  nutrition,
Agonie aux fins de l'éternel silence.

Réalité cruelle, d'un monde famélique,
Disproportion de part et différence,
Face à un monde pléthorique,
Au gaspillage d'une surabondance.


                                M  PIERRON



    Copyright © M. Pierron

L' ENFANCE



En cet univers de rêves innocents,
A l'âge noble de ma petite enfance,
Je me souviens si loin ce temps,
D'un paradis, confit d'inconscience,
Où le bonheur, berçait mes printemps.

Mes souvenirs au passé composé,
Illustre la comptine qui me ramène,
Dans l'espace, inouï et enchanté,
A mes années, chérubins et sereines,
En jeune bambin sobre de gaieté.

Je n'oublie pas chaque instant,
Qui fit durant des heures entières,
Les plaisirs, de mes jeux d'enfant,
Sur des stratégies particulières,
De rôles en heureux conquérant.

Ils me reviennent ces souvenirs,
De ces lieux, vides et dépeuplés,
A cet effluve que l'on respire,
Sur les sentiers des hauts boisés,
Qui imprègne à jamais s'affadir.

Une campagne verte de pâture,
Dans les herbes hautes folles,
Mes jambes de petite envergure,
Surmenées, en infernales cabrioles,
Prisonnière de la vivace texture,
A essoufflé mon temps, puéril frivole.

Dans mon fauteuil, le teint vieilli
L'émotion règne mes sentiments
Mais le regard sur un passé enseveli
Enrichi, le souvenir au présent
Dans le silence d'une douce nostalgie.


                            M  PIERRON 

dimanche 24 mars 2013

LE CHÊNE HETRE




Deux arbres par le fait du hasard,
De souches, fermement nées de terre,
Épris, l'un de l'autre sans écart,
Soudées, par des années séculaires,
Aux troncs adoptés qui s'emparent,
Verticaux, lancés dans les airs,
Ni le temps, jamais, ne les sépare.

Comme un couple, lié par la taille,
Ils imposent orgueilleux et nature,
Leur cuirasse écorcée sans écailles,
A leur buste de noble envergure,
Leur feuillage, tel des éventails,
En bouquets corolles, vert de parure,
Se conjuguent en feuilles fiançailles.

Outrecuidant, dans le haut céleste,
Leur cime absorbant la lumière,
Oscille lorsque se manifeste,
Le souffle d'une brise traversière.
Harmonisant dans un même geste, 
D'une cadence presque régulière,
Leurs ramures, feuillues et prestes.

Ils ont une taille, colossale,
Homogènes rois de ces lieux,
Tel, deux seigneurs en végétal,
A cet espace, ombré silencieux,
Ils règnent  "arbre monumental"
En duo imposant et ligneux,
Dominant en sommet zénithal.

Des siècles d'une vie unifiée,
Épousés de corps et de racines,
Ils puisent en toute unanimité,
La vitalité d'une sève opaline,
Comme des amants dévoués,
Ils se soutiennent et se câlinent,
Mais rien ne saura les séparer.

                      ( le chêne hêtre Bulgneville )

                                      M  PIERRON



Copyright © M. Pierron