L'ordre céleste, une voix en appel,
A quitter Vosges, ses terres natales
Et mener, dans les combats mortels,
Des troupes, vaillantes, triomphales.
Roturière, juste issue de l'adolescence,
Que le choix éternel, d'être l'élue,
Dirigée, pour repousser de France,
L'arme émergente et vaincre l'intrus.
L'héroïne, sous sa cuirasse d'acier,
Le bras fécond, le glaive menaçant,
En geste, chevauchant sont destrier,
Va exceller, aux portes d'Orléans.
La gloire, dans les plis tricolores,
Ses franges, tachées et sanglantes,
Laissant, sur les champs des morts,
L'odeur âpre, de vies mourantes.
Jeanne, humble, la tendre guerrière,
Combattant, sur des coups de victoires,
Va glorifier la France prisonnière,
Dans la liberté et son roi au pouvoir.
Suppliciée, par l'obscure trahison,
L'innocente, accusée d'hérésie,
Par les chaînes, retenue en prison,
D'être condamnée et lui brûler sa vie.
Douce Jeanne, seule et abandonnée,
Et la flamme, régalée de son corps,
Jésus sur la lèvre, à son appel exaucé.La souffrance au bûcher et la mort,
L'ordre céleste, une voix en appel,
A quitter Vosges, ses terres natales
Et mener, dans les combats mortels,
Des troupes, vaillantes, triomphales.
Que le choix éternel, d'être l'élue,
Dirigée, pour repousser de France,
L'arme émergente et vaincre l'intrus.
Le bras fécond, le glaive menaçant,
En geste, chevauchant sont destrier,
Va exceller, aux portes d'Orléans.
La gloire, dans les plis tricolores,
Ses franges, tachées et sanglantes,
Laissant, sur les champs des morts,
L'odeur âpre, de vies mourantes.
Combattant, sur des coups de victoires,
Va glorifier la France prisonnière,
Dans la liberté et son roi au pouvoir.
L'innocente, accusée d'hérésie,
Par les chaînes, retenue en prison,
D'être condamnée et lui brûler sa vie.
Douce Jeanne, seule et abandonnée,
Et la flamme, régalée de son corps,
Jésus sur la lèvre, à son appel exaucé.
A Jeanne D'Arc 1412 - 1431
M PIERRON